Le livre du Ciel – Tome 35
Dialogues avec le Ciel du 9 août 1937 au 10 avril 1938
160 pages - 14,5x21,5cm - 2023
Nous arrivons à la dernière partie du dialogue entre Jésus et Luisa, en 1937, Il lui révèle que «il a été décrété dans le consistoire de la très Sainte Trinité que ma Divine Volonté aura son Royaume sur la terre. Nous accomplirons autant de prodiges qu’il le faudra. Nous ne reculerons devant rien pour obtenir ce que nous voulons».
Ensuite, Jésus décrit à Luisa, de façon très détaillée, la vie dans la Divine Volonté: «Je veux que tu demandes ma Volonté dans tes souffrances, dans la nourriture que tu prends, dans l’eau que tu bois, dans le travail que tu fais – dans ton sommeil. Je veux que tu engages ta respiration et tes battements de coeur à demander que ma Volonté vienne et règne… Tout sera pour toi une occasion de demander que ma Volonté règne parmi les créatures.»
Ainsi, il apparaît que le moment présent est le carrefour par excellence où Dieu et sa Divine Volonté nous rejoignent: si, pour telle ou telle raison, je n’accueille pas l’instant présent, je rate le Bon Dieu et sa volonté, mais aussi sa grâce pour vivre, ainsi que l’union transformante.
C’est pourquoi on peut parler du « pouvoir divin » de l’instant présent.
Et Jésus soupire «j’attends impatiemment que ma Volonté puisse être connue et que les créatures puissent vivre en elle... Oh! combien j’attends ce moment, combien je le désire, combien je soupire. La Création n’est pas terminée. Il me reste encore à accomplir mes plus belles oeuvres.»
Mais, aujourd’hui spécialement, et encore plus que les époques précédentes, ne pouvons nous pas faire le constat dramatique que Jésus détaille à sa petite fille?: «Ma fille, comme il nous est pénible de ne pas voir la créature vivre dans notre Volonté! En refusant de vivre en elle, elle veut nous confiner dans notre céleste Patrie. Elle ne veut pas que nous vivions avec elle sur la terre. Notre Volonté est un poids pour elle; elle fuit notre sainteté, ferme la porte à la lumière et recherche l’obscurité. Pauvre créature. En faisant sa volonté, elle mourra de froid et de famine».