Le livre du Ciel – tome 33
Dialogues avec le Ciel du 19 novembre 1933 au 24 novembre 1935
138 pages - 14,5x21,5cm - 2022
Jésus parle ici ouvertement des châtiments, mot qui n’apparaît que rarement sous la plume de Luisa. Il explique ainsi à sa petite fille que «Si je frappe, c’est parce que je veux restaurer la santé. Mon amour est si grand que si je ne peux conquérir par la voie de l’amour et des grâces, je cherche à conquérir par la peur et la terreur. Mais il ajoute aussitôt: «Tu dois savoir que j’aime toujours mes enfants, mes créatures bien-aimées. Je donnerais mes entrailles pour qu’ils ne soient pas frappés, si bien que dans ces temps mortels à venir, je les ai remis entre les mains de ma céleste Maman. Je les lui ai confiés pour qu’elle les mette en sûreté sous son manteau.»
D’une part, ce qui importe à Jésus c’est que la créature veuille l’aimer comme Il l’aime et qu’elle voudrait pouvoir faire pour Lui ce qu’Il a fait pour elle. Cela lui suffit et Notre Seigneur est heureux de pouvoir dire à sa créature: «Tu m’as aimé comme je t’ai aimée.»
D’autre part, le don du libre arbitre à la créature a été le plus grand prodige, un amour sans égal. Jésus révèle ainsi: «Nous nous sommes assujettis à elle comme si nous voulions dépendre de la créature pour le bien et l’oeuvre que nous voulions accomplir en elle. C’est une marque d’amour insurpassable que de laisser à cette volonté son libre arbitre pour que la créature puisse nous dire: «Vous êtes venus dans ma maison et je dois venir dans la vôtre.»
Et enfin, quand le Dieu tout puissant se confie à Luisa, comme il est douloureux de l’entendre dire d’une voix suppliante et à moitié étouffée: «Aimez-moi, aimez-moi. Je ne veux rien d’autre que de
l’amour. Mes plus grandes souffrances sont de ne pas être aimé, et je ne suis pas aimé parce que ma Volonté n’est pas faite»!