Le Fils de Dieu fait homme a imprimé sur le lin sacré son image miraculeuse pour les hommes
Giuliana Buttini - «Saint Augustin»
Je suis Augustin, voix de Dieu, qui parle à ton âme. L’âme qui sait écouter est déjà un peu élevée au-dessus de tous ceux qui n’entendent pas ni ne savent. Vous qui avez l’âme ouverte, ouvrez aussi celle des autres par la parole de lumière, mais surtout, acceptez ces dons avec beaucoup de gratitude, vous qui avez su accepter la Croix.
23 novembre 1973 – 14 h
C’est la Croix qui porte l’homme à Dieu. Elle est symbole de son amour. Bien des saints ont marché à son ombre. L’homme de la Croix, le Fils de Dieu fait homme pour les hommes est le grand don du Père à l’humanité. C’est lui qui a imprimé sur le lin sacré son image miraculeuse pour les hommes. L’humanité en nie l’authenticité, la soumet à ses investigations pour en arriver à des conclusions absurdes et incohérentes. Celui qui n’y voit pas un miracle, n’est pas dans la foi et cherche une explication dans les matérialités qu’il étudie. Il ne trouvera jamais la vérité et agit dans une intention qui n’est pas droite!
Je vous fais une confidence, chers amis: les plus sots parmi tous les hommes sont ceux qui sont persuadés d’en savoir plus que les autres!
Dieu préfère les humbles ignorants. Ils ne font pas de dégâts. Leurs opinions ne sont pas diffusées et s’ils parlent, on ne les écoute pas! Ainsi, nous d’en haut, amoureux et porteurs de la vérité, nous vous donnons des certitudes sur des réalités assurées.
L’homme du Linceul est Jésus Christ-Roi!
Le Roi du Royaume céleste, l’Amour. Son visage encore souffrant, mais serein, est resté sur le linge par le vouloir du Père, pour témoigner devant les hommes de la réalité du miracle. Dieu fait ce qu’il veut même en dehors de ce qui est normal.
En réfléchissant bien à ce que nous considérons comme normal, on comprend que tout est miracle, réalisé par la main de Dieu. L’homme ne peut faire le soleil ou les fleurs, ou la pluie ou inventer les sources d’eau cristalline. L’homme ne peut que s’incliner devant la gloire de Dieu et accepter les événements qui surviennent au cours de son épreuve terrestre! Il peut et doit avec son libre discernement avoir une conduite droite, aimer les autres, les comprendre et leur faire des dons.
Saül, tu souris quand le mot «don» me vient à l’esprit et est inscrit sur la feuille. Je sais, tu souris, Saül, car donner c’est mettre en pratique la charité que tu as enseignée. C’est beaucoup, c’est tout! Alors, vous les hommes, donnez! Cela plaît à Dieu et Saül sourit. Quant à moi, Augustin, je suis heureux de porter sur terre une fois encore leur désir et de le voir comblé. Je vous le dis avec mon amour et celui qui les habite: donnez! La main que vous tendrez sera lumineuse et sainte! Elle sera la main de Dieu!
Je retourne à mon monde. Toi, ma petite, reste encore dans ton monde aussi longtemps que tu le devras et que tu y seras utile. Viendra l’instant le plus heureux où tu ne feras plus partie de l’humanité charnelle, mais où tu entreras avec ton âme dans la cité de Dieu. Tu verras celui que tu désires revoir. Tu connaîtras un bonheur, tel que personne sur terre ne l’a jamais éprouvé, si ce n’est brièvement et jamais aussi intense. Quand tu quitteras la cité des hommes, tu laisseras des larmes et un souvenir; pour toi ce sera la Vie.
Peut-être, par permission divine, toi, âme forte, pourras-tu revenir parler sur terre à d’autres âmes, comme nous le faisons avec toi.
Tu parleras, toi aussi, comme une voix de Dieu. Tu parleras en Dieu et tu porteras toi aussi l’espérance qui t’habite déjà.
Je retourne dans la cité de Dieu, lieu de la beauté éternelle où nous les bienheureux pouvons admirer le vrai visage dont l’image est imprimée dans le Linceul. Nous jouissons de sa beauté, et regardons avec amour le visage de l’Amour.
«Saint Augustin, Mes paroles pour votre temps», pp. 220-221