Dans l’Harmonie…
Giuliana Buttini - «L’ange Clarus nous raconte le paradis»
En ce mois où l’on tourne plus spécialement notre cœur vers l’au-delà et nos chers défunts, l’ange Clarus nous offre un aperçu sur le «non-temps» et le vrai bonheur qui nous attend.
2 octobre 1989
Dans l’Harmonie, la distance n’existe pas, car le non-espace, fait d’ondes, n’est pas pénétré par la matière. Tu penseras et ta pensée sera un appel pour celui que tu souhaites voir. L’onde passe de toi à lui! Arrive alors la vision de l’esprit qui apparaît comme la matière sur terre pour se retrouver et se reconnaître. Le non-espace est absence de distance, car tout peut apparaître à cause de la communication à travers les ondes émettrices de la pensée libre.
L’amour universel court sur un fil, visible à nos yeux. Le fil d’or dont Lui, Jésus, demande qu’il nous lie tous sur terre. Le fil d’or de l’amour, sur terre, tellement nommé et encore si peu vécu. Qui vient de l’ombre à la lumière éprouve un grand bonheur, à cause du contraste que fait l’ombre de la terre avec la lumière de l’Harmonie.
Souffrir pour se réjouir. Dieu est juste et aimant. Vous devez vous lier avec ce fil.
Le non-temps est comme le non-espace; les souvenirs appartiennent à l’âme et vous pouvez les revivre pour être toujours vous-même, même si vous avez un nom à la fois nouveau et ancien, celui que Dieu a donné à votre cellule.
Vivre dans le non-temps, c’est exister dans un mouvement fixe: une dimension très belle et inimaginable pour qui est dans le temps! Mal, inquiétudes, larmes et nostalgie sont finis. Le non-temps est le temps du bonheur qui ne passe pas.
Le nom que Dieu t’a donné est un son différent de ceux qui existent sur terre. Les sons de l’Harmonie sont «non-sons»! Ton nom est mélodie, harmonie, vitalité, mais pour toi, il n’est pas audible, car ses composantes sont différentes de ce qu’elles pourraient être sur terre. Composition de notes célestes, la voix du Dieu Créateur, n’est pas voix. La voix du Christ-homme est voix! Voix de la Vérité pour vous enseigner la voie! Les sons de l’Harmonie ne sont pas comme ceux de la terre.
L’obscurité peut être lumière! Le non-temps est précieux, plus que le temps, et il ne passe pas. A la fin du temps vous trouverez le salut, le pardon et la justice. Les mérites comptent, mais Lui seul peut les mesurer. Rien de ce qui vient de Dieu ne peut périr. Chaque créature provient de Lui et si elle refuse Dieu, c’est encore Lui qui fait tout pour son salut et son pardon, en tenant compte de la justice. […]
Dieu a permis le mal pour exalter le bien. Ce qui provient de Dieu ne peut périr, car Dieu est l’Eternel, Il a toujours été et sera toujours. Ce qui vient de Lui est vital, car il a le souffle de l’éternité créatrice, parce que Dieu ne fait rien de limité ou de fini. De son Eternité provient l’immortalité de l’être-âme. La matière est boue, mais la grâce de l’esprit est lumière. La boue disparaît, mais la lumière brille.
Les anges, mes frères, qui ont parlé avant moi et Astralio n’ont dit que des vérités. La religion est limitée, la foi peut aller au-delà, car elle connaît davantage, elle est dans les élus qui peuvent avoir des explications sur les mystères.
Pour la plupart, comme pour vous, ces réalités révélées sont neuves. Il faut les faire connaître. En elles il n’y a pas de contradictions et elles sont parfaites. Pas même une fleur ne se perd, car la plus petite d’entre elles pointe et ne se fane pas dans le non-temps. Là le temps ne passe pas et la fleur reste fraîche.
Où se trouve-t-elle? Là où vous voudrez la trouver par la pensée-âme. Les ondes qui transmettent et vibrent portent tout près ce qui est éloigné, pour qu’il n’y ait plus ni éloignement, ni proximité. Tout est! Tout ce qui vient de Dieu sera, car tout ce qui provient de l’Eternel ne peut mourir. Dieu est Vie, pensée qui sans cesse crée, et gloire. Sa voix ne peut être humaine. Chaque créature retrouvera son nom, mais seulement au-delà de la terre; alors elle pourra librement entendre et appeler par la pensée.
Le mot «maman» aura encore le même sens.
Tiré de: «L’ange Clarus nous raconte le paradis», p. 213-215