Le Rosaire médité

En 1917, Notre-Dame de Fatima a demandé aux trois petits voyants, et donc aussi à nous, de prier le Rosaire pour la paix dans le monde. Cette demande reste toujours d’une brûlante actualité en ce début de troisième millénaire qui voit le combat sans merci entre la Lumière et les puissances des ténèbres atteindre une phase cruciale. Le Rosaire est une arme de prédilection dans ce combat. Charles Péguy compare l'enchaînement des Pater et des Ave à des vaisseaux qui voguent, invincibles, vers le Père des Cieux. Il faut sans cesse renforcer cette armada en multipliant les Rosaires. Autour de Marie, elle deviendra la force terrifiante qui ébranlera «le trône de la Bête» (Ap 16,10).
«La pratique si féconde du Rosaire ne sert pas seulement à endiguer le Mal et à conjurer les catastrophes, comme le montre clairement l'histoire de l'Église, elle favorise aussi très fortement la vitalité chrétienne.» (Paul VI, Christi Matri, 15 septembre 1966) 
A Medjugorje, la Sainte Vierge a souvent insisté sur la prière efficace du Rosaire: «Je vous exhorte à la prière du Rosaire. Avec le Rosaire, vous vaincrez tous les obstacles que Satan dresse contre l'Église. Prêtres, récitez le Rosaire! Prenez le temps nécessaire au Rosaire.» (25 juin 1985)
Le présent recueil nous invite à réciter le Rosaire en insérant à chaque Ave une clausule, une courte phrase évocatrice du mystère à méditer. Une manière de professer sa foi et de «demeurer vigilant dans la méditation», comme nous y invite saint Jean Paul II dans sa lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae.