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En un quart de tour, toute ma vie de péchés a défilé devant mes yeux

Fille du Soleil

Invitée par l’Association des Témoins de l’Amour et de l’Espérance, à la rencontre de Cléry, Fille du Soleil a parlé de l’illumination en général et témoigné de sa propre illumination.

Que veut dire le verbe «illuminer»… d’après le dictionnaire Le petit Larousse, cela veut dire: «Eclairer d’une vive lumière, donner un vif éclat.»
Ensuite, j’ai regardé la définition du mot «illuminisme» qui était juste en dessous, j’ai lu: «Doctrine de certains mouvements religieux fondée sur la croyance d’une illumination intérieure ou des relations inspirées directement par Dieu.»
Les mots illuminer et illumination ne sont pas des mots nouveaux, les personnes qui lisent la Bible les auront rencontrés plusieurs fois, on les trouve également à la fin du Cantique de Zacharie que l’Eglise récite chaque jour, c’est-à-dire:
«Et toi petit enfant, tu seras prophète du Très-Haut, tu marcheras devant à la face du Seigneur et tu prépareras ses chemins, pour donner à son peuple de connaître le salut par la rémission de ses péchés, grâce à la tendresse, à l’amour de notre Dieu quand nous visite l’astre d’en haut, pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort, pour conduire nos pas aux chemins de la paix.»
Donc l’illumination intérieure a toujours existé, lorsqu’elle débute, elle est permanente et grandissante et se fait de l’intérieur.
Aujourd’hui, le Seigneur parle fréquemment de l’illumination à tous ses messagers. Depuis le début, Jésus me dit qu’il va venir illuminer les cœurs enténébrés, les sortir des ténèbres de leurs tombeaux, pour les conduire à son adorable lumière. Il va y avoir une grande effusion de l’Esprit Saint sur le monde et une nouvelle Pentecôte.
Le Seigneur est en train d’illuminer l’humanité entière. Même si l’Esprit Saint ne peut investir une âme pécheresse, il y a dans le monde des gens non pratiquants, qui mènent malgré tout, une vie droite. Certains ont parfois les notions du bien et du mal très développées. De toute façon, lorsque nous prenons un chemin spirituel, tout ou tard nous passons par l’illumination et celle-ci peut se faire de deux façons:
    – Soit nous passons par une ascèse spirituelle sans relâche, répétée jour après jour, mois après mois, années après années, et progressivement se produit l’illumination.
    – Soit nous passons par une illumination immédiate sans qu’il y ait besoin de quoi que ce soit. Le but est de soumettre notre nature inférieure (le vieil homme) à la supérieure (l’homme nouveau). Nous devons nous libérer de l’empreinte de notre «moi», ce «moi» auquel nous ne voulons pas que l’on touche et qui pourtant, a tellement besoin d’être ébranlé dit le Seigneur.
Rappelons nous, Jean le Baptiste disait (Jn 3,22): «Il faut qu’il grandisse et que moi je diminue.»

 

 

Je vais à présent vous parler de mon illumination.
J’étais secrétaire de direction dans une banque à Luxembourg et, les trois dernières années, pour quelqu’un qui voulait tout apprendre de la banque, je n’avais plus d’attrait pour quoi que ce soit, je ne me reconnaissais plus. Je me sentais vide intérieurement et j’en souffrais énormément. Je ressemblais à une épave, je ne comprenais plus les gens qui m’entouraient. Je pleurais tous les jours sans savoir pourquoi… C’était un appel du Seigneur, mais comme j’ignorais tout de Dieu, j’étais à mille lieues de penser à lui.
J’ai pleuré durant trois longues années, avec pour seuls appui le Notre Père et le Je vous salue Marie, les seules prières que je connaissais à l’époque… J’implorais le Seigneur de m’aider, personne d’autre que lui ne pouvait m’aider et heureusement que ma famille était là et me réconfortait. J’ai donné ma démission à la banque fin 1987, après seize années de bons et loyaux services. Qui l’aurait cru!
Au cours d’une conversion, les dons ressortent. Pendant la dernière année à la banque, mon don de dessin est ressortit. J’ai pris des cours de perfectionnement de dessins, toutes techniques, peinture, sculpture, j’ai même fait une grande exposition dans ma ville, avant de démissionner de la banque.
Suite à cette exposition, le sacristain de ma paroisse et le prêtre, sont venus me demander si j’acceptais de repeindre sur les douze piliers, à l’intérieur de l’église, les 12 croix des apôtres qui avaient été effacés lors de la restauration du bâtiment. J’ai accepté.
Moi qui n’étais allée dans cette église que deux ou trois fois en quarante ans, pour les enterrements des personnes de ma famille, lorsque je peignais les croix, j’ignorais que Jésus était là dans le tabernacle et me regardait. J’ignorais même qu’il y avait un tabernacle et que ce mot existait.
En tout cas, les douze croix ont été refaites et sans les avoir vu précédemment, elles étaient identiques aux anciennes. C’était un petit clin d’œil du ciel.
Au mois de mai de l’année 1988, mon fils de 6 ans était à l’école, ma fille d’un an dormait dans sa chambre, quant à moi, assise sur le petit muret à côté de ma maison, j’attendais mon mari de retour de son travail. Il était trois heures de l’après midi.
Je récitais le Je crois en Dieu que je venais d’apprendre. Soudain, il y a eu comme une force qui m’invitait à lever la tête vers le ciel… Ce jour là, en face de moi, le ciel était d’un bleu uniforme, sans nuage. Dans ce ciel bleu qui s’étalait à perte de vue, je vis une lumière blanche verticale. Je regardais sans rien dire… J’ai eu cette réflexion: «Tiens, un avion est horizontal et nous pouvons l’observer à la portée de notre regard.» C’est tout, je ne me suis pas posé d’autres questions. J’ai de nouveau abaissé la tête. Je continuais donc à prier sur mon petit muret sans plus penser à cette lumière blanche verticale dans le ciel.
A nouveau, une force m’invitait à lever la tête vers le ciel. Cette fois ci, je vis la tête de Jésus, très grande, souffrant, couronné d’épines. Je regardais sans rien dire, puis je baissais à nouveau la tête et je me suis entendu dire intérieurement «Aide-moi.»
Je ne comprenais pas pourquoi je demandais au Seigneur de m’aider, alors que je me sentais heureuse, en paix, je n’étais plus stressée comme lorsque je travaillais. (C’est seulement longtemps après que j’ai compris que c’était Dieu qui m’avait parlé pour la première fois).
Il est nécessaire de se mettre dans le contexte… A l’époque, seulement baptisée à la naissance, je n’avais pas fait ma communion. A dix ans, je n’étais allée que quelques mois au catéchisme, bien que je croyais en Dieu, j’ignorais tout de la Bible, j’ignorais tout des visions, des révélations. Je savais en mon for intérieur que Dieu et la Madone existaient, rien de plus.
Ce même soir, je suis allée trouver mon voisin qui était pratiquant, je lui ai raconté ma vision. Il m’a dit simplement: «Oh! N’ébruitez pas ce que vous avez vu sous peine de vous faire passer pour l’innocente du village.» Donc, je gardais cela pour moi.
Au cours de la semaine qui a suivi cette vision, je suis allée faire mes courses dans un supermarché. En passant dans une des allées du magasin, arrivée au rayon des livres, quelqu’un a posé sa main sur une de mes épaules; je me suis retournée, c’était une dame que je ne connaissais pas. Elle m’a demandé si je pouvais l’aider à chercher un livre. Ce qui m’a interpellé, c’est qu’elle m’ait choisie, moi, alors qu’il y avait du monde dans l’allée. Le livre n’était pas en rayon.
La semaine suivante, je revins faire des courses dans ce supermarché et par curiosité, je m’arrête au niveau des livres pour voir s’il était là. Je l’ai trouvé. J’ai regardé au verso de la couverture et j’ai lu ce qui était inscrit. Cela parlait de Dieu, du ciel… Je l’ai placé dans le caddie; si avant je n’étais pas prête pour les bondieuseries... ce jour là, j’étais attiré par les inscriptions au verso du livre.
A l’époque, je ne savais rien des religions, je pensais que nous étions tous logés à la même enseigne. Ce livre était écrit par un chrétien initié, non catholique.
Quelques temps après, j’étais allongée sur le lit dans ma chambre et je lisais le livre en question. Une phrase a attiré mon attention. J’en étais toute retournée: «Chaque péché à une conséquence pour l’âme!» En un quart de tour, toute ma vie de péchés a défilé devant mes yeux. C’est à cet instant précis que tout a basculé pour moi. J’ai éclaté en sanglots… J’ai pleuré longtemps sur mon lit, je me voyais déjà brûler dans les flammes de l’enfer. Je voyais toute la laideur de mon âme et je pleurais, mes pleurs étaient interminables… J’avais le cœur brisé…
En fait, j’avais fait tout ce qu’il ne fallait pas faire et je n’avais pas fait tout ce qu’il fallait faire. En tout cas, je demandais pardon au Seigneur de tout mon cœur, de toute mon âme et de tout mon Esprit.
Même si ces livres n’étaient pas tout à fait catholiques, le Seigneur, lui, sait ce qu’il fait:

D’un mal il en ressort un bien,
Rien n’est impossible à Dieu,
Les voies du Seigneur sont impénétrables…

Voilà trois phrases que je n’oublierai jamais.
En tout cas, c’est grâce à ce passage du livre que je suis revenue vers le Seigneur. Pendant les jours qui suivirent, j’étais dans un silence total, j’étais meurtrie et douloureuse d’avoir menée une vie si insouciante, mon âme était noire, j’avais tant offensé le Seigneur que mon cœur était déchiré. Bien qu’il soit impossible de le faire, je voulais rattraper le temps perdu, le Seigneur savait que je ne plaisantais pas. Deux jours après, dans mon salon, je me suis placée devant un crucifix… Je réitérais ma demande de pardon au Seigneur. Je n’étais pas fière de moi, mais j’étais vraiment décidée à ouvrir la porte à Jésus.
A ce moment précis, il s’est passé quelque chose d’étrange: j’ai ressenti comme un éclair électrisant traverser tout mon corps. Je me demandais ce que c’était … Plus encore, j’ai eu l’impression que quelqu’un vivait en moi et était heureux. J’ai souri. C’était une manifestation de l’Esprit Saint, mais à l’époque j’ignorais totalement le Saint-Esprit, je ne savais pas qu’il existait, je ne connaissais pas encore la Sainte-Trinité.
Le temps passait, je lisais quelques autres livres du même auteur. Puis un jour, j’ai compris que j’étais seule face à cet enseignement. Je désirais faire ma communion. Je suis allée trouver le prêtre de ma paroisse. Nous avons discuté longtemps et pour terminer, il m’a dit que j’étais prête et que je pourrai faire ma communion quelques mois plus tard, pendant la veillée pascale mais auparavant, je devais assister à la messe tous les dimanches.
Pour ma confession… cela a été plus difficile… J’étais tellement confuse et honteuse d’avouer tous mes péchés au prêtre qui maintenant me connaissait, que je suis partie me confesser au Grand Duché du Luxembourg.
De retour à la maison… Je n’étais pas tranquille… J’ai beaucoup de faiblesses, mais je suis quelqu’un d’honnête, franche et loyale, j’ai eu honte de ce que j’avais fait. J’ai pris alors rendez-vous avec le prêtre de ma paroisse pour la confession et j’ai avoué mes péchés dans les moindres détails.
J’ai cru que le ciel allait me tomber sur la tête… mais non!… Le prêtre qui était empreint d’une certaine sagesse m’a invité à ne plus penser au passé, il m’a encouragé à aller de l’avant. J’ai reçu l’absolution. Je suis sorti du confessionnal légère et le cœur en paix.
Dieu m’a montré mon âme noire et difforme, il a mis le point sur mes péchés et leurs conséquences, il m’a amené à la repentance et donné le désir d’un changement de vie toute tournée vers lui. Ma conversion s’est passée ainsi. Cela a été très douloureux, ma conscience en a pris un coup.
Jésus me préparait à être sa messagère mais je l’ignorais totalement. Même Satan savait avant moi, que j’allais devenir une messagère du Christ, c’est pour ceci qu’il me haïssait et me persécutait autant, m’a dit plus tard le Seigneur.
Entrée dans la religion catholique de mon baptême, je priais plusieurs heures par jour, je cherchais à aller à la messe souvent, là où il y en avait, je me confessais deux fois par mois, je lisais la Bible et accomplissais des œuvres de charité tout en évangélisant… Une relation d’amour était née entre Jésus et moi.
Cela c’est passé comme ça jusqu’en 1999. (à suivre)
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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