Mon compte


Créer un compte

Vient de paraître

Newsletter

Pour être informé des nouveautés - des offres spéciales - des promotions, inscrivez-vous à notre lettre d'information!

 

 

Facebook

Retrouvez les Editions du Parvis
sur facebook!

Des nouveautés,
des prières de la semaine,
des infos, etc.

Notre-Dame de Fatima, 
Mère de toutes les nations

Karaganda - Kazakhstan

Voilà plus d’un an que vous êtes sans nouvelles de notre chère cathédrale du Kazakhstan. Rassurez-vous, elle n’a été ni incendiée comme celle de Paris, ni vandalisée comme trop de nos églises sur notre sol français. Elle continue à se dresser fièrement au cœur de cette métropole musulmane, faisant l’admiration de tous ceux qui ont la chance de la découvrir.
On ne répétera jamais assez l’immense grâce octroyée par la Providence d’avoir permis la construction de cet édifice consacré à la Mère de Dieu. Certes rien à voir avec ses grandes sœurs de Paris, de Reims ou de Chartres dont les dimensions et les prouesses architecturales médiévales ne peuvent que laisser le visiteur sans voix. Cela dit, la modestie de cette cathédrale a quelque chose de touchant, surtout quand on considère les conditions dans lesquelles elle a été réalisée et la façon dont elle a été financée, à savoir exclusivement par les dons innombrables de braves gens habitant les régions les plus diverses, issus des cinq continents. Le vocable choisi par le Ciel – Mère de toutes les nations – s’est avéré d’une grande pertinence. Des dons pour la plupart tout ce qu’il y a de plus modeste, versés par des fidèles amoureux de la Sainte Vierge et ayant d’emblée fait entièrement confiance dans l’aboutissement du projet, tout en sachant pertinemment qu’ils auraient bien peu de chances d’aller là-bas en pèlerinage. Un immense merci à toutes ces personnes pour leur merveilleux acte de foi et pour leur générosité.
Quelle belle aventure que tout ce cheminement depuis la première vision d’Agnès Ritter de cette petite église plantée au bord d’un lac quelque part au milieu de nulle part. C’est pour le coup qu’il fallait une copieuse dose de confiance pour se lancer dans cette entreprise. Je ne vais pas vous refaire le récit de toute la genèse d’un projet à rebondissements qui de cette modeste «Église de toutes les nations», initialement désirée par la Sainte Vierge au bord du lac Teleskoye en Altaï, est passée au stade de cathédrale dans le pays voisin, suite au refus de l’autorité ecclésiastique, en l’occurrence l’évêque de Novossibirsk. Les plus nombreux d’entre vous connaissent l’histoire que j’ai déjà eu l’occasion de développer dans plusieurs articles. Je me permets juste de rappeler que plus d’un lecteur, contemporain de ce «clash», et qui s’était enthousiasmé pour le site de l’Altaï n’a pas «digéré» le fait que le projet initial fût ainsi torpillé et que ce soit finalement l’évêque de Karaganda au Kazakhstan, Mgr Lenga, qui ait hérité de l’édifice marial. Mais comme je l’ai expliqué aux gens de l’époque après les déclarations que m’avait faites Agnès Ritter, le Ciel avait évidemment donné son aval pour le nouveau site au vu du refus de Mgr Werth de Novossibirsk. C’est bien la preuve que Dieu respecte la liberté qu’il nous a donnée. Il ne force jamais la main de personne.
Le «tunnel» dans lequel la pauvre Agnès s’était retrouvée a quand même duré plus de deux ans, avant que Mgr Lenga de la ville de Karaganda (d’où – ironie du sort – était originaire Mgr Werth, celui-là-même qui n’avait pas voulu entendre parler de cette soi-disant Eglise de toutes les nations), ne se manifeste et prenne contact avec la voyante autrichienne. En fait sur le plan pratique tout se simplifiait dans la mesure où l’évêque et son vicaire général, le futur Mgr Athanasius Schneider, étaient en mesure de mener le chantier sans la présence d’Agnès. En fait la Providence avait déjà prévu la construction de cette cathédrale par l’‘intuition de ce P. Schneider qui avait fait un an auparavant l’acquisition du terrain à un prix particulièrement avantageux. Quant à l’évêque il avait aussi lancé un défi au Ciel en demandant, sans posséder le moindre kopeck, à un architecte russe orthodoxe de lui dessiner les plans d’un complexe épiscopal, le tout en style néo-gothique! Il lui suffit donc, le moment venu, de tirer ces plans de leur tiroir pour les soumettre à Agnès, qui ne put qu’être enthousiaste. En l’espace de quelques heures l’affaire était bouclée, et les travaux pouvaient débuter. Il va sans dire que le permis de construire fut octroyé en un temps record. Mais à peine un an après le démarrage du chantier, Agnès était victime d’un AVC et se retrouvait en partie paralysée. Elle finira sa vie en fauteuil roulant, elle qui avait été d’un dynamisme à toute épreuve, à la tête de son complexe hôtelier. Il va sans dire qu’elle offrit cette ultime épreuve pour la réalisation de sa mission. Mais quand même, on peut dire que les voies du Seigneur sont vraiment tout ce qu’il y a de plus impénétrables…
Les nouvelles, somme toute assez éparses de la paroisse que je reçois occasionnellement en slovaque par le truchement de Sœur Alma font preuve d’une vie harmonieuse. Le deuxième évêque successeur de Mgr Lenga, à savoir l’Italien Mgr Del Oro, Adelio de son prénom, fêtera bientôt le dixième anniversaire de sa présence à la tête de ce diocèse. Il a certainement été un peu déçu que le pape François n’ait pas eu la curiosité de faire un détour jusqu’à Karaganda lors de sa visite au Kazakhstan à l’automne dernier. On est en droit de se demander la raison profonde de son refus d’y faire un petit crochet, afin de rendre hommage à la Mère de toutes les Nations, après – ou avant – ses pourparlers interreligieux dans le temple franc-maçon d’Astana. Les organisateurs du voyage papal n’étaient peut-être pas au courant de la genèse de notre chère cathédrale. J’imagine que Mgr Schneider, la cheville ouvrière de l’édifice, n’aurait pas été indifférent à l’idée de piloter le pape François dans le site marial qu’il chérit tant. Mais c’est ainsi. La Sainte Vierge est habituée au peu de cas que certains de ses enfants lui font.
Cela dit, compensons par nos Ave et nos chapelets pour consoler notre maman du Ciel. Et si vous le pouvez, n’hésitez pas à continuer de soutenir financièrement cette paroisse qui n’a que de très faibles moyens. La dernière tranche des vitraux n’est toujours pas terminée et leur financement pas encore totalement assuré. Prions pour que notre chère Heidi Kordes de Bavière ait la santé de mener à bien l’œuvre dans laquelle elle s’était si généreusement impliquée. Pour elle c’était une première, n’étant en fait que graphiste et pas forcément au courant de toutes les techniques liées au vitrail. Nul doute qu’elle a dû constamment demander l’aide du Ciel. Elle a rejoint de ce fait l’illustre cohorte des «vitrailleurs» qui ont œuvré à travers les siècles dans toutes les églises du monde.
Je vous souhaite, avec certainement un peu de retard, une belle et sainte fête de la Résurrection. Et que le Bon Dieu et N.-D. de Fatima vous bénissent et vous gardent.

André Charton, 28.03.2023

P.S. Je viens d’apprendre par le mari de Mme Heidi Kordes qu’elle est au plus mal dans sa lutte contre un cancer et qu’il faut s’attendre à une fin prochaine. Je recommande à vos prières ce couple éprouvé. Que la volonté de Dieu soit faite.

Pour rappel voici les coordonnées bancaires pour vos éventuels virements:
IBAN: FR76 3008 7336 5200 0692 7190 154
BIC: CMCIFRPP

Pour l’envoi de chèques libellés à l’ordre de ND de Fatima, c’est toujours à la même adresse:
André Charton  
5 chemin de Cadet Roussel
88000 EPINAL

Mots-clés