Le but de la vie sur terre: me découvrir
Jésus à Alicja Lenczewska
20 juillet 1986, 22 h 15
Tu es critique envers toi-même, parce que tu es proche de moi, tu vois par contraste l’infinité de ta petitesse. C’est la petitesse humaine. La petitesse de la créature envers son Créateur. C’est bien de la considérer dans la bonne proportion. Regarde cependant mes dons et mes grâces dont je te pourvois. Ils sont nombreux. Discerne-les et profites-en pour enrichir ta propre vie et celle des personnes que tu côtoies.
Père, enrichir les autres est dangereux. C’est un risque pour moi d’être tentée par l’orgueil et la domination. Cette tentation est toujours là et elle empoisonne ma pureté d’intention.
Je sais. Demande la pureté d’intention et abandonne-moi chaque effet, chaque conséquence que tu auras subie après avoir enrichi les autres. Toi, tu n’es qu’un intermédiaire, c’est moi qui agis, le mérite ne t’appartient pas. Préoccupe-toi seulement d’être un bon intermédiaire et un enfant obéissant.
Qu’est-ce qui n’a pas été aujourd’hui dans mon comportement?
Ta gourmandise.
Qu’est-ce qui a été positif?
L’aide que tu as apportée à quelqu’un. Ton affection envers moi. Je t’en remercie.
Comment peux-tu me remercier? C’est moi qui te suis redevable d’une immense gratitude, mais je n’arrive qu’à celle-là, petite, maladroite…
Oui, mais cette petite aussi tu pourrais me la refuser. Elle devient donc ton offrande.
Ta bonté et ta clémence sont incroyables. Plus je les découvre, plus la vue de moi-même me terrifie. Quelle grande grâce que de cacher ta perfection à l’homme! Tu caches ainsi sa misère. Il ne la supporterait pas, s’il la voyait en toute vérité.
Le moment arrivera où tu la connaîtras, à la fin de ton cheminement humain. Ceux qui m’ont connu pendant leur vie, qui se connaissent eux-mêmes, franchissent plus facilement le seuil de la connaissance de la Vérité. Le moment de la connaissance est tragique pour ceux qui ont vécu dans les ténèbres du péché et de l’éloignement de moi. La splendeur de la Vérité leur fait énormément mal: ils éprouvent envers eux-mêmes le ressentiment d’avoir perdu leur temps, gaspillé les occasions. Une honte et une culpabilité qui dépassent l’imagination humaine. Il faudrait me découvrir progressivement – c’est le but de la vie humaine. C’est l’objectif auquel est ordonné le déroulement de la vie. La plus grande grâce, c’est la capacité de tout m’offrir. Celui qui me connaît ne désire que cela et souffre de n’avoir qu’une si petite offrande. Désire me connaître. Je te faciliterai ce désir et tu seras heureuse de tout m’offrir et de souffrir par amour pour moi.
Comment te connaître?
Par le cœur et par l’esprit. Tout te permet de me connaître, à chaque moment de ta vie, parce que je suis partout. Je suis toujours à proximité de toi.
21 juillet 1986, 15 h 15
Comment différencier ta parole de mes propres pensées?
Il ne faut pas différencier. Quand tu viens à moi pour dialoguer et que tu le demandes, toutes les pensées qui apparaissent dans ton esprit viennent de moi. Tes questions viennent aussi de mon inspiration.
C’est moi qui dirige la totalité du dialogue. Je te montre tout ce qui devrait t’amener à poser des questions. Les réponses viennent de moi, à plus forte raison. Ne crains pas. Ta confiance et ta foi sont à l’origine de mes paroles. C’est sur moi que repose la responsabilité des paroles et de leur compréhension.
22 juillet 1986, 16 h 50
Jusqu’où me demanderas-tu d’aller? Que faire? Dans un si petit espace, tu m’as montré en même temps deux mondes complètement différents – mes mondes: l’ancien et le nouveau. Pourquoi?
Je te les ai montrés pour que tu choisisses encore une fois. Tu as le choix – tu possèdes un libre arbitre et ce n’est pas mal de vivre dans le monde extérieur, humain. Je ne veux pas que ta décision de me suivre soit due à une situation unique, sans alternative.
Tu sais bien que je n’avais pas envie de faire marche arrière…
Je sais. Je m’en réjouis.
Est-ce que cet événement d’aujourd’hui doit être à l’origine d’une décision particulière dans mon cheminement vers toi?
Oui. C’était un test. Pas pour moi, parce que moi de toute manière je te connais, Je sais même ce que tu vas devenir dans tes jours à venir. C’était un test pour toi, pour te permettre de confirmer ton choix.
Un test avant quoi?
Avant de t’appeler à un contact plus proche avec moi. Ta réponse est importante. Ne demande pas quel chemin tu suivras. L’important, c’est que tu veuilles me suivre et que tu ne désires pas faire demi-tour, te retourner. Avance sur le chemin de mon Amour, en me contemplant et en m’écoutant – exclusivement et entièrement. Sois ma fidèle bien-aimée. Ne demande rien et ne te préoccupe pas des jours futurs. Moi, je suis avec toi et je te guide. Ne t’étonne de rien, ne t’émeus pas excessivement. Des choses extraordinaires peuvent t’arriver, incompréhensibles pour l’intelligence humaine, mais de toute manière tu me fais confiance et tu sais que tout est possible pour moi.
Attends-tu quelque chose de ma part?
Rien d’autre que ta confiance et ta fidélité. Ton amour pour moi doit être empli de ces deux vertus…
22 juillet 1986, 22 h
Servir ton prochain et renoncer à ton bien-être est plus précieux que de privilégier des conditions confortables lorsque tu pries et te trouves en contact avec moi. Souviens-toi que moi, Je suis aussi dans ton prochain. Si tu l’évites, soi-disant pour me rencontrer, tu ne fais que te détourner de moi.
«Témoignage, journal spirituel», pp. 113-116