Une sollicitude de 25 ans avec la Maman de l’Amour (2)
Paratico - Italie
Depuis le 25 mars 1994 la Maman de l’Amour vient visiter ses enfants à Paratico, à travers son instrument Marco Ferrari. Nous poursuivons l’entretien sur son expérience personnelle avec Marie.
Marco, nous savons que Marie t’a confié des secrets, elle en a parlé aussi dans les messages publics. Peux-tu nous dire combien il y en a, quand ils ont été donnés et quelle est leur signification?
La Madone m’a confié des secrets au début des apparitions, me préparant ainsi à ma mission dans le monde. Les secrets m’ont été confiés pour connaître dans le monde où agir, à travers la Parole de Jésus, pour ramener le monde à ces valeurs qui se sont amenuisées chez les hommes, pour intervenir là où le cœur de l’homme s’est appauvri et embrumé.
Dix secrets m’ont été confiés, auxquel s’ajoute un onzième, connu comme le «troisième secret de Fatima». Ces secrets regardent le monde, l’Eglise, le Pape, ma vie personnelle, le lieu des apparitions, certaines situations mondiales et internationales. Toutes en vue de l’avenir. En me les confiant, Marie m’a dit: «Si vous ne priez pas… si vous ne vous convertissez pas, cela arrivera…» Seul, le troisième secret de Fatima est rétroactif, c.-à-d. les exhortations données à l’époque sont toujours actuelles.
Ce secret se partage en trois parties qui sont:
Le respect de la vie
La Madone nous exhorte avant tout au respect de la vie, elle nous dit de ne pas aller contre la vie qui est un don de Dieu et donc elle crie d’arrêter la recherche génétique et ses manipulations.
La sacralité de la famille
La Madone nous exhorte à retrouver la sacralité de la famille entendue comme un homme et une femme tournés vers la procréation. La famille n’est famille que si elle est composée d’un homme et d’une femme, comme il est écrit dans la Bible: «Homme et femme il les créa» pour procréer, pour donner un futur à l’humanité; aux yeux de Dieu et de la Madone, tout le reste est déviance: la famille est la famille.
L’Eglise et le Pape
Je confirme tout ce qui a été dit quand on a révélé le troisième secret de Fatima en l’an 2000. En ce qui concerne l’image du pape qui tombe, se relève, continue à marcher tandis que d’autres tombent assassinés et puis il est finalement abattu, je peux affirmer que la «chute» définitive du pape n’est pas encore arrivée.
Cette «chute» n’est pas nécessairement la mort. Les attaques qui viennent de certains chrétiens contre François, notre pape actuel, alimentent seulement la confusion dans les âmes.
Frères, alors que la Madone nous demande de ralentir, de nos arrêter et de regarder à l’intérieur de nous-même, de regarder l’Evangile et ses enseignements, l’homme s’est lancé dans une course sans contrôle uniquement vers la matière, l’apparence, ce qui n’est rien. A travers les secrets, la Madone cherche à nous ramener sur la voix droite, celle de la spiritualité, du bien et de l’amour.
Dieu, à travers cette expérience avec Marie, t’a comblé de ses grâces et de ses dons, que tu vis dans une profonde humilité, et surtout au service des autres.
Je tiens à préciser que je ne suis rien, je me définis «viande d’âne», vraiment, «viande d’âne». Ce que la Madone tend en mes mains, chaque don que je reçois, je le partage avec les autres pour le bien des âmes. Elle me guide vers les autres à travers les dons qu’elle me donne, afin qu’ils puissent contribuer au salut de leur âme et afin qu’ils diffusent sa lumière dans un monde obscurci par le brouillard du dieu argent, du dieu pouvoir, du sexe, des apparences: Chaos! Je tiens à dire que celui qui reçoit la grâce de Dieu ne peut feindre d’être touché par Dieu, d’avoir été choisi pour un projet bien précis voulu de Dieu. La foi, le témoignage de foi: tout est grâce, beauté, amour.
Considérant ces 25 années avec la Maman de l’amour, nous ne pouvons omettre certaines expériences fortes que, comme de grands saints, tu as vécues dans ton corps avec de profondes souffrances physiques et spirituelles, signes bien visibles de la prédilection du Ciel sur toi: pensons au phénomène des stigmates durant le carême ou à l’expérience de revivre sur ton corps la Passion de Jésus le Vendredi Saint. Comment as-tu accepté ça? Où as-tu trouvé la force de souffrir de telles luttes et quel sens lui en donnes-tu?
Permets-moi d’abord de dire que je ne suis pas saint… je suis en chemin vers la sainteté… A l’occasion du premier anniversaire des apparitions, la veille c’était le 25 mars, la Madone me demanda: «Veux-tu partager une part des souffrances de Jésus pour le salut des âmes?» Moi, sans savoir vers quoi j’irais, j’ai répondu «oui». C’est ainsi qu’ont commencé les grandes souffrances que j’ai vécues sur moi-même: souffrances physiques advenues au carême 1995 jusqu’à Pâques 2005, puis les souffrances spirituelles à partir de 2005 jusqu’à maintenant… La souffrance spirituelle est plus grande: je sens le manque d’amour entre les âmes!
J’ai vécu chaque Vendredi saint, la souffrance et la Passion de Jésus sur mon corps: celle de la flagellation, du couronnement d’épine, de la crucifixion; je les ai vécues et offertes pour le salut des âmes. Il y avait aussi des signes de souffrances (croix en sang apparue sur la poitrine, stigmates aux pieds et aux mains) que tous pouvaient voir et qui se formaient de rien et qui disparaissaient de même.
Marco, as-tu reçu des critiques ou ressenti de l’incrédulité de la part des personnes?
Est-ce que moi, «je dois craindre celui qui tue le corps, aussi avec la langue ou celui qui a le pouvoir de tuer l’âme?» Trop de personnes se sont permises ou se permettent de juger… Ce n’est pas digne d’un chrétien! On ne doit pas croire les «j’ai entendu dire» et on ne peut juger et critiquer pour avoir «entendu dire». Jésus nous invite à connaître ce qui lui est arrivé, ce qui est son œuvre à travers la prière, l’invocation du Saint-Esprit en demandant le don de discernement, non avec le commérage et le murmure!
Dans les premiers temps des apparitions, certains du pays se permettaient de dire «c’est celui de la Madone, celui-là…» mais que dire, c’est évident qu’il est difficile de croire que quelqu’un voit Marie; l’incrédulité est plus facile. Mais Jésus a demandé d’aimer celui qui persécute, je l’ai ainsi souvent fait. C’est évident que je suis blessé, mais je demande la force d’aller de l’avant dans la mission, sachant que ce n’est pas une vie facile qui m’attend mais une vie de souffrance…
Pour répondre à votre question, j’affirme ne jamais avoir eu peur devant la souffrance physique; bien pire est la situation d’une âme à la dérive, qui n’a pas de but et qui souffre, qui a peur et qui se sent perdue. Je n’ai jamais craint la souffrance que Dieu permet, je ne me suis jamais caché, pas même devant mes parents les premières années, puis devant mon épouse et mes enfants. Ils ont partagé avec moi ce «mystère» en me restant proches dans la prière.
Sans crainte, sans honte, sans revirements… ce qui vient de Dieu ne peut faire mal! Ce que je crains, c’est le jugement de Dieu, quand je serai à son côté… ce que je crains c’est de décevoir Dieu et la Madone si jamais je défaillais dans ma mission, si jamais je ne comprenais pas ce qui m’est demandé. La prière et mon ange gardien m’aident dans les moments de difficulté… tout est grâce!
N’oublions pas de prier pour Marco et sa mission.
A suivre
Romina