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Je t’ai aimée et c’est pour cela que je me suis donné totalement à toi

Léonie Nastal - «J’ai cru à l’Amour»

Ecoute et écris cela pour le bien des âmes
Dans aucune communication de Dieu à l’extérieur, c’est-à-dire en dehors de l’infinie orbite de la vie de la Très Sainte Trinité, Dieu ne se donne à sa créature comme il le fait dans la sainte Communion. Dieu est à tel point occupé de l’âme qui s’approche de l’autel pour recevoir la Sainte Eucharistie qu’il semble oublier le monde entier, parce qu’il est sur le point d’accomplir le plus grand miracle de sa toute-puissance, de l’amour et de la miséricorde. Jésus doux et silencieux dans l’hostie blanche, mais en même temps combien profonds sont les mystères qu’il y accomplit. Le Père éternel ouvre son sein, accueille dans ses entrailles sa créature et lui donne son propre Fils, Dieu qui lui est égal, l’expression de son essence. Le Fils du Dieu vivant pénètre cette âme, vit en elle, et l’âme en lui et avec lui dans le Père. Le Père embrasse le Verbe éternel de son amour infini, et avec lui il embrasse du même amour l’âme qui vit en Jésus, tout unie à lui de manière qu’ils ne font qu’un, tout en gardant la particularité des personnes. Jésus nourrit de son Corps et abreuve de son Sang. Cette présence de l’âme en Dieu est un acte tellement inconcevable et grand – même s’il ne s’était fait qu’une seule fois dans la vie – qu’entre Dieu et l’âme se noue comme une parenté divine. A la plénitude du bonheur de l’âme il manque seulement la pleine vision de Dieu, qu’elle possède dans son intérieur. Spirituellement, Dieu vit en elle par la grâce sanctifiante toute la journée, mais dans la sainte Communion il se donne bien plus à elle, plus intérieurement, il se verse en elle en quelque sorte. L’âme devient alors l’amie la plus aimable de Dieu.
Que les âmes ne lésinent jamais sur les efforts pour se préparer à ce banquet céleste. Ce banquet devrait être le centre autour duquel tourne toute la vie de l’âme. La sainte Communion, elle, n’est comparable à rien. Elle est une nourriture, c’est vrai, mais telle qu’elle absorbe l’âme en elle pour la changer, transfigurer en elle. Pour les petites âmes, on peut prendre en comparaison l’allaitement d’un bébé par la nourriture maternelle mais cette comparaison est trop faible, car, quelle mère allaite son enfant de son sang, quand elle le serre contre son cœur? Ainsi l’âme par la sainte Communion vit en Dieu comme le bébé dans le sein de sa mère, avant de venir au monde. Dieu forme l’âme à sa ressemblance, la nourrit de lui-même, la remplit de lui-même. Maintenant tu comprends, mon enfant, pourquoi Dieu aime tant les âmes qui communient? Demande à une mère pourquoi elle aime son bébé. Demande-lui pourquoi elle est capable de braver le feu et l’eau pour sauver son enfant; pourquoi elle lui consacre des nuits d’insomnie passées à son chevet et dépense toutes les forces de sa vie. Dieu remplit l’âme de la vie divine.
Ma petite enfant, j’ai le droit d’exiger l’amour, tandis que l’âme à laquelle – comme au néant – on ne doit rien, par cette union avec Dieu acquiert en quelque sorte le droit d’être aimée de Dieu comme il s’aime-lui même, et Dieu le fait, embrasse l’âme dans l’étreinte de son amour. Jadis tu as entendu ma parole: D’un amour éternel je t’ai aimée (Jr 31,3).
Ecoute aujourd’hui une parole plus forte: d’un amour divin et infini je t’ai aimée et c’est pour cela que je me suis donné totalement à toi. Mon enfant, chaque âme qui m’aime d’un amour vrai, je l’aime d’un amour infini et si seulement l’âme me restait fidèle, je lui aurais donné de sentir cet amour sans fin.
Ce que je t’ai dit aujourd’hui de la sainte Communion, je l’ai dit pour le bien des âmes, afin de réveiller dans leur cœur la foi que je les aime beaucoup, que je ne pouvais pas vous donner moi, Dieu, plus de preuves d’amour au-dessus de la sainte Communion. Il y aura des âmes qui penseront que je donne encore plus à des âmes dotées de grâces extraordinaires. Non, ce n’est pas plus. Une sainte Communion c’est bien davantage que toutes les extases, parce qu’en elles Jésus ne se communique pas de sorte à nourrir l’âme de son propre Corps et l’abreuver de son propre Sang. Je ne fais de tort à personne. Que les âmes viennent, qu’elles puisent – la source est ouverte, la fontaine accessible, le trésor rempli. Et moi, non seulement je vous permets de prendre, mais je vous y invite: venez à moi, vous tous, puisez la vie, la fraîcheur et l’amour. Apportez seulement vos cœurs purs, je les remplirai, les enrichirai, les fortifierai. Si vous ne sentez pas le bonheur immense dont je vous remplis, vous le retrouverez en sa totalité au ciel.

«J’ai cru à l’Amour», pp. 162-164.

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