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Saint Charbel en 80 jours autour du monde! (4)

Suite et fin des témoignages de guérisons opérées par l’intercession de saint Charbel.

Le 13e miracle concerne Mlle Sylvie Elie Yaacoub née en 1990 à Louézé (Liban) demeurant à Sabtiyé. C’est elle-même qui est venue à Annaya enregistrer sa guérison miraculeuse le 14 octobre 2017 auprès du Père Luis Matar, munie du certificat médical délivré par son chirurgien le docteur Asaad Habib. Elle raconte les circonstances de cette guérison après d’intenses souffrances et de multiples opérations chirurgicales.
«J’avais 19 ans, le 8 avril 2009, quand une voiture m’a renversée provoquant de nombreux traumatismes, des fractures très graves au niveau de la cuisse droite. Les os ont été littéralement broyés et seule une intervention chirurgicale lourde avec prothèse métallique et autogreffe pouvait me sortir d’affaire.
Quatre mois après cette intervention, alors que je me remettais mal, la prothèse s’est brisée spontanément sans que le corps médical ne puisse m’expliquer pourquoi. Je n’ai plus pu à partir de cet instant marcher sans béquilles, et sans accompagnement. J’ai terriblement souffert, mais le pire c’est que comme j’étais jeune, je ne pouvais plus exercer mon métier.
J’ai refait alors confiance au même chirurgien pour une deuxième intervention qui s’est bien déroulée. La rééducation a duré un an, et je me suis conformée docilement à tous les exercices préconisés, mais pourtant la douleur n’a jamais vraiment cessé durant tous ces mois. A chaque visite médicale, j’expliquais au chirurgien que malgré mes deux interventions, mon état ne s’était pas amélioré. Il me répondait: «L’essentiel, c’est que vous êtes en bonne santé, il faut seulement intensifier vos exercices physiques».
J’ai continué à prendre mon mal en patience durant 6 ans, avec des nuits blanches, où parfois je sentais ma jambe se paralyser au point de pleurer de douleur. J’ai essayé des traitements médicamenteux aussi inutiles qu’inefficaces.
En 2015, je n’en pouvais plus, j’ai alors décidé de changer de médecin. Stupeur! Dans le centre hospitalier où je vais consulter, tous les praticiens sont unanimes: ma cuisse est dans un état d’inflammation et d’infection inconcevable, la deuxième prothèse que je ne supporte pas plus que la première, risque de me provoquer une septicémie. Ne pouvant supporter la nouvelle toute seule, j’appelle ma tante en lui expliquant ma situation.
Sans hésiter, elle est venue me réconforter et à minuit elle décide de m’entraîner à Annaya, pour qu’on prie ensemble saint Charbel. Nous sommes partis avec elle et mon fiancé, afin de nous recueillir devant la statue du vénéré saint. Je n’en pouvais plus et je me suis mise à pleurer dans le noir en demandant au Seigneur de me guérir moi qui n’ai commis aucune faute.
Au retour, je me suis sentie curieusement mieux, en ayant le sentiment bizarre que mes douleurs diminuaient pour la première fois depuis six ans. Une semaine plus tard, j’ai revu mon nouveau médecin, qui me rappela la nécessité et l’urgence de me réopérer afin de désinfecter le tissu osseux, et appliquer un traitement de longue durée, pour écarter tout risque d’amputation.
Je me suis résignée et abandonnée totalement au Seigneur. Entre temps, je me suis rendue à 3 reprises à l’Ermitage et sur le tombeau de saint Charbel, l’implorant à chaque fois de me guérir. La veille de l’opération, je me suis sentie en paix, sans aucune appréhension, confiante surtout quand j’ai aperçu l’image de saint Charbel sur mon chariot, sans savoir qui l’avait mise!
Le médecin m’avait avertie que cela durerait des heures, compte tenu de l’état de ma cuisse. En réalité, deux heures suffirent et à mon réveil, le chirurgien me confia son étonnement de n’avoir pas relevé trace d’inflammation et d’infection. Il avait pu donc placer une nouvelle prothèse et tenter une greffe osseuse. Au bout de trois mois, j’étais sur pied, marchant normalement, et je ne souffrais plus après 8 ans de calvaire.
C’est pourquoi le 14 octobre 2017 restera gravé comme la plus belle date de ma vie.»
Le 14e miracle: Mme Marcelle Youssef Ghanem, née en 1950 à Keytouli (Liban), mariée et mère de 3 enfants. Emigrée en Espagne, elle demeure à Barcelone. Atteinte d’une inflammation pulmonaire au côté gauche avec des douleurs insupportables, elle consulte la doctoresse Leila Catherine Ombargi. Celle-ci lui prescrit des examens qui vont révéler la présence d’un énorme kyste sous le poumon gauche, avec une importante inflammation tumorale.
Devant la gravité de l’état de santé de Marcelle Youssef Ghanem, le médecin l’oriente vers un chirurgien spécialisé dans ce genre d’intervention, où l’ablation du poumon gauche s’avère incontournable. Résignée, elle prend rendez-vous auprès d’un célèbre spécialiste, qui opère dans un grand centre médical (Technon) à Barcelone. Là, elle attend son tour durant trois heures, quand soudain, elle entend une voix étouffée qui lui répète à plusieurs reprises: «Que fais-tu ici, lève-toi et va à la maison!» Elle dit qu’elle a, Dieu sait pourquoi, reconnu tout de suite la voix du saint qu’elle vénère et prie très souvent.
Embarrassée, elle s’approche de la secrétaire, s’excuse et lui dit: «Je suis désolée, je ne peux plus attendre, j’ai quelque chose d’urgent à la maison, je prendrai un autre rendez-vous plus tard!»
Marcelle Ghanem est une excellente dessinatrice, et depuis qu’elle est malade, elle reproduit l’image du vénéré saint, qu’elle distribue généreusement à ses amies. Une chaîne de prières s’organise en vue de sa guérison. Sans rien dire à son pneumologue, Marcelle enduit quotidiennement son poumon malade avec l’huile de saint Charbel implorant le Seigneur et à travers lui, le vénéré saint, de lui épargner l’opération et de la guérir si possible.
Peu de temps après, elle est prise de douleurs pulmonaires insupportables, sa tension monte et elle sent qu’elle va perdre connaissance. Elle se met au lit et aperçoit soudain comme une lumière céleste entourer l’image de saint Charbel, celle qui est posée en face de son lit. Elle ignore si c’est un rêve ou une réalité; toujours est-il que quand elle reprend conscience, ses douleurs ont disparu, sa tension lui semble redevenue normale. Guérison, rémission, ou sursis, Marcelle pour en avoir le cœur net, décide de rentrer au Liban, et d’aller à l’Hôpital de l’Université Américaine de Beyrouth, réputé pour la qualité de ses soins et la compétence de ses professeurs.
C’est le docteur Fayez Jade Souidane qui la reçoit, son dossier contenant tous les examens réalisés à Barcelone. Marcelle demande qu’on la débarrasse de son kyste pulmonaire. Le médecin avant de décider de toute intervention, veut pratiquer une ponction pulmonaire afin d’évaluer la pathologie, et son degré d’inflammation: «Je me demande ce qui vous a poussée à venir chez moi, je ne trouve aucune trace de kyste dans votre poumon!» lui dit le médecin très surpris.
Marcelle Youssef Ghanem, n’a plus de doute, sa guérison est bien réelle. C’est pourquoi elle est venue l’enregistrer au Monastère de saint Charbel à Annaya auprès du Père Luis Matar, le 27 août 2017.
Le 15e miracle: il concerne une Irakienne de confession musulmane de rite chiite, Mme Najah Muslem Abboud Al-Hilyi, épouse de Nassir Haddad, née en 1956 à Baakoubé Dayali (Irak), exerçant le métier d’attachée culturelle qu’elle a dû abandonner en raison d’une inflammation aiguë du rhinopharynx et d’une obstruction respiratoire.
Elle est hospitalisée au Liban, à l’Université américaine de Beyrouth pour subir les examens appropriés. Les résultats sont catastrophiques et il s’avère urgent d’opérer la tumeur.
Najah Muslem décide alors d’aller se recueillir sur le tombeau de saint Charbel, la veille de son opération. C’est en pleurs qu’elle lui adresse cette prière particulière: «Saint Charbel guéris-moi, et si tu entends ma supplication, je te demande de m’apparaître!»
Puis, avant de se coucher elle masse son cou et ses poumons avec de l’huile bénite du vénéré saint. Le lendemain, sa fille lui annonce qu’elle a eu un rêve, dans lequel saint Charbel lui est apparu, et lui a dit: «Rassure ta maman, elle n’a pas besoin d’opération, je lui ai enlevé son mal, elle est guérie maintenant!» Sa fille dans son rêve lui a demandé: « Mais qui es-tu?» Il lui a répondu: «Je suis saint Charbel».
Najah Muslem retourne confiante à l’Université américaine, où de nouveaux examens pratiqués, se révèlent tous normaux. Il n’y a plus aucune trace d’inflammation, ni de tumeur, l’opération chirurgicale est donc inutile. Le médecin de famille, le Dr Ruchdi Muhammad, qui la suivait en Irak, appelle son homologue de l’Hôpital Américain auquel il avait confié sa patiente, pour comprendre les raisons d’un tel changement.
Ce dernier lui confirme l’exactitude des résultats, et ajoute: «Il semble que votre patiente a eu l’intervention divine de saint Charbel auquel elle a recouru avec confiance. Quant à moi, je ne peux que certifier sa guérison scientifiquement inexplicable.»
Najah Muslem, n’hésita pas du tout malgré certaines pressions, à venir témoigner et rendre grâces au monastère saint Maroun à Annaya, pour enregistrer sa guérison miraculeuse le 10 octobre 2017, avec tous ses examens médicaux et l’adresse de ses coordonnées en Irak.
16e miracle: il concerne M. Michel Abdallah, époux de Laurence Mourad, né en 1953 du district de (Ayoun Al-Chakraa) Liban, infirmier, demeurant dans la banlieue de Roumieh. Sa retraite ne lui suffit pas pour vivre et il se lance dans le commerce. 18 mois plus tard, on lui dépiste un cancer du larynx, une tumeur purulente de 5 centimètres de longueur et de 3 cm de largeur qui est en train de détruire le cartilage osseux. Il raconte: «Le médecin m’a fait comprendre que seule une intervention chirurgicale peut limiter la généralisation de mon cancer, avec à la clé, une thérapie postopératoire longue, douloureuse et coûteuse.
Michel Abdallah se réfugie dans les bras de saint Charbel en lui disant: «Toi qui guéris tant de gens, je ne te demande rien de plus que de poser ta main sur mon visage et de me guérir en raison de tous les bienfaits que j’ai pu apporter aux malades quand j’exerçais avec dévouement mon métier d’infirmier».
Jamilé, une de ses cousines, apprenant sa maladie, s’était rendue à l’ermitage à Annaya, sans rien dire, afin de prier le Seigneur et son ermite (saint Charbel). Elle allume une bougie devant l’autel où le vénéré saint avait l’habitude de célébrer la sainte messe en araméen et lui ramène deux autres bougies!
Il témoigne: «J’ai demandé à ma femme d’allumer et de placer une de ces bougies sur la table de la salle à manger et j’ai invité ma femme et ma cousine à prier saint Charbel avec moi. Quelques instants plus tard, je sens brusquement une douleur vive au niveau du nez, et à ma stupéfaction, il en est sorti comme une espèce de corps étranger de consistance osseuse, gros comme un pois chiche. La douleur a été telle que j’ai perdu connaissance. L’écoulement lui, a continué avec des résidus osseux et purulents. Ma guérison a été reconnue par le corps médical, et je suis venu l’enregistrer à Annaya le 29 octobre 2017.»
Au début de ce reportage, je le disais le Père Luis Matar a dû être très surpris qu’il faille attendre 10 ans et l’avis de 300 médecins pour que le bureau des constatations médicales de Lourdes reconnaisse le 70e miracle en février 2018.
Cet excès de précautions, pour un oriental, est une mise en doute de la puissance du Très-Haut. Car à Dieu, rien n’est impossible. Il ne viendrait non plus à l’idée de personne au Liban, de tenir des propos irrévérencieux à l’égard de ce qui est considéré comme sacré. La dérision manifestée sur certaines radios et les quolibets de Daniel Morin concernant l’événement de Lourdes, manifestent un rejet de l’autre et de ses valeurs. Plus généralement l’irrespect d’autrui est une atteinte grave au pacte social de toute démocratie.
Depuis la loi de 1881 sur la liberté de la presse, l’arbitrage en France est délicat entre la liberté d’expression et le droit au respect de la religion. C’est ce qui nous différencie si profondément d’une spiritualité de l’Orient chrétien qui puise sa vitalité à la source des Ecritures: «Trouver le Seigneur, c’est le chercher sans cesse», disait Grégoire de Nysse. Et mieux encore, le reconnaître dans ses œuvres.

Jean Claude et Geneviève Antakli