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Saint Charbel en 80 jours autour du monde! (2)

Nous poursuivons la recension de miracles récents de saint Charbel.

Quatrième miracle: Mme Huguette Jamil Abed Al-Hay est l’épouse de Bechara Safir, née à Kaffour (Liban). Ils ont émigré aux Etats-Unis (Massachusetts) où elle exerce le métier d’enseignante. Souffrant de violentes douleurs abdominales elle consulte son médecin de famille qui conclut à une hernie et lui prescrit un traitement qui s’avère inefficace. Les douleurs augmentent de jour en jour.
On l’hospitalise finalement dans un grand hôpital du département, où les examens approfondis révèlent un cancer métastasé, celui de l’utérus et du foie. Le médecin qui s’occupe d’Huguette Jamil, confie à son époux que sa survie est d’environ de six mois, voire d’un an au meilleur des cas! Bechara Safir se rend dans la chambre de sa femme en pleurs, mais Huguette le reprend et c’est elle qui le réconforte: «Allons Bechara, ne pleure pas, oublies-tu que nous sommes les enfants de la foi et de la prière?»
A partir de cet instant, elle s’est mise à prier la Vierge Marie et à interpeller saint Charbel en ces termes: «Vénéré saint je te demande d’intervenir auprès du Seigneur pour qu’Il me guérisse et, si tu ne veux pas m’opérer toi-même, mets ta main dans celles des chirurgiens qui vont le faire et dans celle de la Vierge Marie que j’implore de tout mon cœur et de toute mon âme.»
Puis en attendant le jour de l’opération, Huguette Jamil avale de l’huile bénite et de l’encens de saint Charbel à chaque séance de chimiothérapie, persuadée que le vénéré saint va la guérir. Les chirurgiens procèdent à l’ablation de l’utérus et d’une partie du foie atteint, confirmant le même pronostic pessimiste de survie.
A la fin de l’opération, on procède aux contrôles biologiques. Les tissus révèlent qu’il n’y a pas de trace de tumeur maligne ce qui provoque la stupéfaction du chirurgien qui l’a opérée. Un an après, elle se rend à Annaya avec tous ses certificats médicaux pour témoigner et rendre grâces à saint Charbel, le 24 août 2017.
Cinquième miracle: On l’appellera seulement Charbel, ce jeune miraculé dont la maman veut préserver l’anonymat en raison d’une situation conjugale délicate. Il est né le 26 novembre 2016 à l’Hôpital Medicare à Dubaï aux Emirats arabes unis. Elle raconte: «Après trois ans de mariage et une grossesse extra-utérine, j’ai prié saint Charbel pour qu’il me permette d’avoir un enfant sain à qui je donnerais son nom, si mon vœu était exaucé.
Quelques mois plus tard je suis enceinte de jumeaux. Ce sera donc Charbel et Serge. Mais au sixième mois de grossesse, je recommence à avoir des ennuis de santé. Hospitalisée, j’accouche d’un bébé prématuré aux pathologies pulmonaires et digestives très graves. Je perds l’autre enfant. Dans cette épreuve douloureuse, alors qu’une intervention chirurgicale s’avère indispensable pour mon nouveau-né, je demande quelques jours de sursis au chirurgien; et comme ma confiance en saint Charbel est intacte, plusieurs fois par jour, j’enduis la cage thoracique de mon enfant avec de l’huile bénite du vénéré saint.
Le cinquième jour, le chirurgien vient préparer la maman à l’imminence de l’inter­vention qui ne peut plus être différée et on procède aux examens médicaux habituels pour préciser les anomalies avant l’opération. Quand les résultats tombent, il pense d’abord à une erreur humaine, mais les clichés et les scanners correspondent bien au cas de l’enfant Charbel. La stupéfaction du chirurgien musulman est totale, et que dire de la joie de la maman, au zénith! Sans tarder ils ont pris l’avion de Dubaï pour venir à Annaya au Liban, afin d’enregistrer la guérison totale du bébé «Charbel» auprès du Père Luis Matar, le 10 août 2017, et rendre grâces, tout en conservant pour des raisons strictement personnelles, leur anonymat.
Sixième miracle: Une jeune fille, Rayana Hissam Hattar, née à Amman (Jordanie) en 2007, souffre depuis son plus jeune âge d’une luxation congénitale de la hanche. L’hyperlaxité ligamentaire provoque une instabilité de la hanche, ce qui explique la boiterie et les craquements que la maman de Rayana rapporte entendre fréquemment.
Elle décide de consulter un spécialiste qui opère à l’Hôpital militaire du roi Hussein de Jordanie réputé dans tout le Proche-Orient pour la qualité de ses soins. A la lecture des examens radiologiques, un chirurgien explique à la maman l’urgence de l’intervention à cause du déhanchement et du déséquilibre de son bassin. Il ajoute: «Si vous décidez d’attendre ou de reporter cette intervention, on sera obligé plus tard, de procéder à une double prothèse artificielle.»
Sceptique la maman hésite à agir dans l’urgence, car ses moyens lui permettent de soumettre le cas de sa fille à d’autres spécialistes en Europe. Mais que ce soit en Europe ou en Jordanie où elle revient, l’avis est unanime et Rayana doit être opérée d’urgence. La date est fixée au 2 août 2016, après l’accord du père. A partir de ce jour pourtant, et comme elle ne souhaitait pas cette intervention, la maman n’a de cesse d’obtenir une permission spéciale avec visa pour quitter avec sa fille et son mari la Jordanie, afin de se rendre au Liban.
Le 16 mai, ils sont en pèlerinage à la célèbre grotte où a vécu saint Charbel à Bika Kafra dans la montagne au Liban-Nord. Là, toute la famille se met à prier en implorant le vénéré saint de guérir leur fille. L’étape suivante c’est à l’Ermitage de saint Charbel à Annaya où après des bénédictions à l’eau et des onctions à l’huile, la maman de Rayana fait la prière suivante: «Seigneur par l’intercession de saint Charbel, je te supplie de guérir ma fille, je te demande de lui épargner cette intervention chirurgicale, je te promets solennellement de revenir ici pour te rendre grâces pour te remercier et de consacrer ma fille en cas de guérison.»
La maman raconte: «Nous sommes revenus à Amman, rassurés, apaisés, confiants dans la Miséricorde de Dieu. J’ai continué à prier saint Charbel tous les jours en lui disant: «Toi qui as guéri tant de monde, n’abandonne pas ma fille, toi mon recours, ne me laisse pas tomber!»
Quelques jours avant la date de l’opération, alors que l’état de Rayana semble s’améliorer, on la soumet à de nouvelles radiographies à la demande expresse de ses parents, qui ont acquis la certitude d’une guérison programmée. Les résultats tombent, la hanche est normale, les articulations osseuses et cartilagineuses semblent avoir repris leur place, le miracle se profile à la stupéfaction de tout le staff médical.
La maman accompagnée de sa fille se rend alors le lendemain au cabinet du chirurgien qui devait opérer Rayana et lui présente les dernières radios. En les examinant, il annonce: votre fille n’a plus besoin d’opération! Quelques mois passent, pendant lesquels les progrès de l’enfant sont spectaculaires. Le voyage de gratitude est alors programmé, pour venir enregistrer à Annaya le 19 août 2017 la guérison miraculeuse de leur fille née de Marica Mounhem Mazahra épouse de Hissam Yaacoub Hattar avec tous les certificats médicaux de l’Hôpital militaire du Roi Hussein de Jordanie.
Le septième miracle concerne le bébé Issa Mohammad Kiwan. (Issa est le diminutif de Jésus) Sa maman Souad Saad El Dine Houri est une jeune musulmane sunnite. Son oncle Bassam Houri qui a enregistré la guérison miraculeuse de son neveu à Annaya, auprès du Père Luis Matar, témoigne: «Mon neveu Issa est né le 17 mai 2017 à Beyrouth à l’Hôpital Makassed (Rue neuve), mais trois jours après sa naissance, son état de santé s’est brutalement dégradé. De graves troubles respiratoires entrainent sa mise sous oxygène et les examens décèlent une anomalie cardiaque qui engage son pronostic vital. Les médecins sont hésitants au vu de la situation et de sa pathologie lourde.
Dix jours plus tard, j’étais dans une région montagneuse du Liban à Sayfi où je fais la connaissance du curé de l’église de Sayfi et de sa sœur Norma. Leur accueil et leur hospitalité sont telles que je me sens en confiance et je leur exprime l’angoisse de ma sœur Souad pour son bébé, qui est entre la vie et la mort. Elle redoute une intervention chirurgicale inefficace, sans beaucoup de chance de réussite si l’on en croit l’avis et les hésitations des spécialistes!
Norma, la sœur du curé, m’écoute attentivement et m’offre des bougies, de l’encens et de l’huile bénite du vénéré saint. Sur ses conseils, de retour à l’Hôpital, j’ai enduit le corps de mon neveu avec l’huile rapportée et je suis allé prier sur le tombeau de saint Charbel à Annaya, implorant avec beaucoup de ferveur la guérison de ce petit enfant si fragile. J’ai allumé toutes les bougies offertes par Norma, dans l’église du monastère et j’ai cru voir comme un arc en ciel de couleurs».
Présage ou pas, il repart confiant pour rassurer sa sœur Souad qui vient de donner son accord pour l’intervention. Celle-ci se déroule dans l’Hôpital du Prophète à Beyrouth. L’enfant à la grande surprise de tous est sauvé. L’enregistrement de cette guérison miraculeuse certifiée par le corps médical de l’Hôpital du Prophète, a eu lieu à Annaya, le 24 août 2017, trois mois après sa naissance! Les chirurgiens n’ont fait aucune difficulté pour reconnaitre et témoigner des résultats spectaculaires qu’ils ne pensaient pas pouvoir obtenir.
Le 8e miracle concerne l’enfant Jean Marc Marco Antonio né à Zahlé au Liban en 2012, où vivent et travaillent ses parents. Atteint d’une paralysie générale un matin au réveil, sa maman le conduit à l’Hôpital public de Zahlé, où après des examens, on lui prescrit un traitement médicamenteux qui loin d’améliorer son état, l’aggrave, à tel point qu’il perd connaissance et tombe dans un coma profond.
Au bout de 48 heures il est transporté d’urgence à l’Hôpital américain de Beyrouth, où il est pris en charge par le Dr Ghassan Dibo, qui diagnostique un début d’AVC avec un ictus amnésique. Compte tenu de son état de santé, le Dr Ghassan fait appel à un autre confrère, le Dr Makram Abeed, afin de prévenir et éviter toute complication irréversible.
Aux parents éplorés, ils annoncent que même si l’enfant sort du coma, les séquelles sont inévitables. Au troisième jour d’Hôpital à Beyrouth, Jean Marc se réveille et dit à ses parents qui sont encore sous le choc: «Mais pourquoi, m’avez-vous réveillé, alors que j’étais avec saint Charbel, la Sainte Vierge, et Jésus?»
Sa maman bouleversée demande: «Que t’ont-ils dit?»
Jean Marc: «Saint Charbel et la Sainte Vierge ont posé leur main sur ma tête; quant à Jésus, il souriait. Saint Charbel était vêtu de noir, la Vierge d’un voile blanc qui lui recouvrait la tête et les épaules, et d’une robe bleue qui lui recouvrait tout le corps. Quant à Jésus il était tout en blanc, d’un blanc lumineux.» Et l’enfant se rendort.
Les parents se mettent à prier intensément et le lendemain dans l’après-midi, il se réveille brusquement et raconte à ses parents le rêve dans lequel il vient de voir encore saint Charbel, qui est en train de le masser avec de l’huile et qui lui demande de la boire, parce que c’est Jésus qui la lui a envoyée!»
L’amélioration rapide et inexplicable de Jean Marc fut confirmée par tous les examens. Il quitta l’Hôpital américain après un séjour de trois semaines, pour Notre-Dame du Secours à Jbeil où le Dr Roanne Dagher put s’assurer de sa guérison totale qui fut confirmée et enregistrée à Annaya le 6 août 2017 auprès du révérend Père Luis Matar archiviste du monastère de saint Charbel.

A suivre

Jean Claude et Geneviève Antakli
 

Jean Claude et Geneviève Antakli seront présents au salon francophone du livre à Beyrouth, du 2 au 12 novembre.