Catalogue

Mon compte


Créer un compte

Newsletter

Pour être informé des nouveautés - des offres spéciales - des promotions, inscrivez-vous à notre lettre d'information!

 

 

Facebook

Retrouvez les Editions du Parvis
sur facebook!

Des nouveautés,
des prières de la semaine,
des infos, etc.

Détruire l’Eucharistie, c’est tuer l’Eglise!

Manduria - Italie

Un prêtre catholique de Cali (Colombie), Don Paolo Arrieta, sachant que ses idées sont partagées par certains évêques et même des cardinaux pour favoriser la communion œcuménique avec les luthériens et les anglicans, a dit dans une homélie que «l’Eucharistie n’est pas sacrée, que nous devons désacraliser l’Eucharistie, l’Eucharistie est seulement un partage, un symbole de familiarité et de communauté…»

A milieu de tant d’attaques contre les sacrements institués par Notre-Seigneur Jésus, contre l’Eucharistie, le mariage, la confession, et l’avancée des ennemis de l’Eglise de Dieu qui la trahissent de l’intérieur, il est nécessaire de rappeler l’importance centrale de l’Eucharistie, pour ne pas oublier sa grandeur et reconnaître sa valeur infinie, trésor que l’ennemi prétend voler à l’Eglise.
L’adversaire est aujourd’hui représenté idéologiquement par le courant moderniste qui prétend accommoder la Parole de Dieu à la perversion du monde actuel. Ce mouvement hérétique appelé modernisme est chapeauté aujourd’hui par des membres prééminents de la même Eglise catholique; non seulement il cherche à pervertir l’Evangile de Jésus-Christ, en faisant des concessions impossible, mais il prétend détruire les fondements même de l’Eglise.
«Je triompherai et avec moi le consacré qui saura attendre, comme les vierges sages de la parabole et il sera invité au banquet de l’inséparable Cœur. Va, ma fille et arrête la propagation du modernisme dans les couloirs de mes palais royaux. Parle et soulage les malades avec la force de mes enseignements, de la Tradition.» (Jésus, 13.02.1998)
Cette ultime tentative de Satan passe par la destruction de la loi morale et des sacrements, elle vise à la formation d’une nouvelle église qui inaugure l’abomination de la désolation et la suppression du sacrifice perpétuel prophétisé par le prophète Daniel (9,27), par le Seigneur Jésus en Mathieu (25,15) et dans l’Apocalypse (13,14), Elle instaurera le nouvel ordre mondial, afin qu’apparaisse l’Antichrist.
Ceci, c’est l’objectif de tous les changements et réformes qu’ils prétendent imposer dans le monde et spécialement dans l’Eglise en matière de morale, de doctrine, en matière de mariage et de famille, avec l’imposition de l’agenda gay, l’idéologie du genre et maintenant avec l‘abominable destruction exigée des sacrements, pour chercher à supprimer l’Eucharistie, le plus important des sacrements.
Nous avons intitulé ainsi ce programme: «Détruire l’Eucharistie c’est tuer l’Eglise» parce que pour tuer l’Eglise, comme le cherche les ennemis de Dieu, il faut détruire les sacrements, changer les enseignements de Dieu et éloigner tous les hommes de l’unique vérité, que Jésus est le Christ Notre-Seigneur.
Aujourd’hui, considérons la sainte Eucharistie et partons de ce prémisse certain, puisque c’est Parole de Dieu: l’Eglise catholique, fondée par le Christ lui-même prévaudra, même si, minée et réduite à sa plus petite expression, et non à un grand nombre de ses membres, parce que beaucoup d’entre eux seront trompés et séduits et beaucoup d’âmes se perdront, même si l’Eglise s’avérera victorieuse.
En ce temps, nous sommes appelés à affronter la grande épreuve de la fidélité à Jésus et à ses enseignements et seulement si nous lui restons fidèles ainsi qu’à son Evangile, nous resterons dans l’église victorieuse.

Qu’est l’Eucharistie?

«Tu peux comprendre ce que sont les sacrements et parmi eux resplendit comme le soleil, l’Eucharistie, mon corps baigné de sang répandu par l’Innocent pour vous laver de votre désobéissance!» (Jésus, 11-12.04.1998)
L’Eucharistie constitue le centre de la vie de l’Eglise, sans elle ce ne serait pas l’Eglise, c’est une des vérités fondamentales de notre foi. Le nier et le mettre en doute, c’est méconnaître un fondement de la vie chrétienne. C’est pourquoi il très grave d’entendre des lèvres consacrées, que l’Eucharistie ce n’est pas la réalité de la présence réelle du Christ dans l’hostie et le vin consacré, mais ce sont seulement des symboles, que ce n’est pas le Christ lui-même, mais seulement une de ses représentations.
«Ma présence eucharistique est le phare qui illumine la très misérable humanité et cela, l’homme ne veut pas le comprendre. Par l’Eucharistie, vous pourriez obtenir tout le bien, mais je sais… un grand nombre de ceux que j’ai racheté ne m’écoutera pas, il refusera mes précieux conseils!» (Jésus, 03.03.1999)
Si le Christ n’était pas dans l’Eucharistie inutile serait l’Eglise à laquelle le Christ ordona d’actualiser son sacrifice de la Croix chaque fois qu’on célèbre la messe. Toutefois le Christ, en instituant l’eucharistie, ordonna dans l’Evangile et dans la première lettre au Corinthiens (11,24): «Faites ceci en mémoire de moi.»
Un prêtre catholique qui nie l’Evangile en ne croyant pas dans la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie, dans une paroisse de Cali prêcha que l’Eucharistie n’est pas sacrée, que nous devons désacraliser l’Eucharistie, l’Eucharistie est seulement un partage, un symbole de familiarité et de communauté. Ce qu’a dit ce prêtre, c’est exactement la thèse de nombreux protestants autour de l’Eucharistie.

La messe actualise le sacrifice de la Croix

Pour les fidèles catholiques, la messe est une actualisation sans effusion de sang du sacrifice sanglant de Jésus sur la Croix, par laquelle il nous a racheté de nos péchés, il a vaincu le démon, il a célébré une nouvelle et éternelle Alliance qui remplace l’ancienne en nous rouvrant la possibilité de la vie éternelle.
L’Eucharistie ou la messe, se célèbre en mémoire de Jésus et c’est une actualisation, non un simple rappel de son acte rédempteur; cela signifie que chaque fois que l’on célèbre la messe, le sacrifice douloureux et sanglant du Christ sur la Croix se renouvelle et se réactualise, grâce à ce sacrifice célébré sans versement de sang, comme un acte de réconciliation qu’on offre à Dieu Père créateur, en réparation des continuelles offenses de l’humanité et pour ses nombreux péchés.
A la messe, s’actualise l’unique sacrifice de la Croix, c’est pourquoi la messe n’est pas une répétition de ce sacrifice, comme s’il pouvait y en avoir plusieurs. La lettre aux Hébreux nous avertit qu’il ne se répète pas, mais que ce sacrifice que le Christ a réalisé il y a deux mille ans se fait présent à chaque messe. Hébreux (9,12) nous dit: «Il est entré une fois pour toute dans le sanctuaire, en répandant, non pas le sang des boucs et de jeunes taureaux, mais son propre sang. De cette manière, il a obtenu la libération définitive.» Dans les sacrifices d’animaux de l’ancienne alliance, c’était une répétition continue, à la différence du sacrifice du Christ qui s’est produit une fois pour toujours. Dans la même lettre (7,27), on affirme: «Christ n’a pas besoin comme les autres grands prêtres, d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses péchés personnels, puis pour ceux du peuple; cela il l’a fait une fois pour toute en s’offrant lui-même.» Et en He 10,11: «Tout prêtre, chaque jour, se tenait dans le lieu saint pour le service liturgique et il offrait à maintes reprises les mêmes sacrifices qui ne peuvent jamais enlever les péchés. Jésus-Christ, au contraire, après avoir offert pour les péchés un unique sacrifice, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu. Il attend désormais que ses ennemis soit mis sous ses pieds. Par son unique offrande, il a mené pour toujours à leur perfection ceux qu’il sanctifie…»

Jésus nous a ouvert la possibilité de la vie éternelle

Jésus a déclaré (Jn 6,54): «Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et moi je le ressusciterai au dernier jour.» D’ou la question: en quoi consiste la vie éternelle?
L’apôtre le proclame avec clarté (Jn 17,3): «La vie éternelle, c’est qu’il te connaissent toi le seul vrai Dieu et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.» Dans la Bible, le verbe «connaître» n’a pas la signification grecque de connaissance intellectuelle, mais spirituelle. Avec la carractéristique d’une union profonde entre celui qui connaît et celui qui est connu. Quand saint Jean dit que la vie éternelle consiste en «qu’il te connaissent Toi» cela signifie une union profonde de l’âme avec Dieu, si profonde que l’âme se sanctifie et se divinise, elle se divinise avec Dieu, par Dieu, en Dieu et pour Dieu.
«Je vous dis ceci: je resterai avec vous jusqu’à la fin du monde. Je ne vous laisserai pas orphelin, mais vous les hommes, non seulement vous avez négligé ces Paroles de vie, vous vous êtes enfermés dans votre petitesse mentale, en faisant errer votre cœur vers des trésors qui sont du monde, abandonnant volontairement le Soleil dans lequel se cache mon cœur très ardent: l’eucharistie. Quelle souffrance, puis je renouvelle dans le Calice du vin, vin à vos yeux, mon sang au moment où le Père éternel envoie le souffle de son Esprit, le désir de la vie!»
(Ici, d’un trait, je vois apparaître devant moi Jésus, le Seigneur, vêtu pour la première fois tout de rouge. Au milieu du Cœur, il a l’eucharistie et le sang qui ruisselle de ses saintes plaies finit dans un énorme calice. Je cherche à le dessiner, Jésus est suspendu au-dessus du calice.)

«The Marians Magazine», novembre-décembre, 2017