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La Syrie sauvé par la Vierge de Kazan

Itinéraire de Myrna en France - mai-juin 2017 (3)
 

Diocèse de Lyon. Eglise Chaldéenne de Vaulx en Velin.
Myrna remercie le public venu nombreux en l’Eglise chaldéenne de Vaulx en Vélin et Monseigneur Barbarin, le primat des Gaules qui, contacté par une jeune irakienne de Lyon et Adel Camel, diacre et chapelain de la basilique de Fourvière, a accepté de favoriser cette rencontre.
Myrna: Je ne suis en fait qu’un facteur venu de Damas, du quartier chrétien de Soufanieh à côté de la Porte de Saint-Paul, pour une mission qui m’a été confiée. J’ai besoin de votre prière pour être le plus fidèle possible aux messages que j’ai reçus et que je viens vous faire partager.
Je m’appelle Marie et mon diminutif est Myrna. Vous connaissez tous mon histoire qui a débuté le 22 novembre 1982, six mois après avoir épousé Nicolas, mon mari.
La première manifestation a eu lieu au chevet de la sœur de Nicolas que j’ai soulagée en posant mes mains étrangement recouvertes d’huile. sur elle. «Une bénédiction» a-t-elle dit! Puis sur ma maman immobilisée dans l’attente d’une opération discale. Elle a été instantanément guérie par l’imposition de mes mains et jusqu’à ce jour, c’est elle, qui par sa présence constante à Soufanieh me permet d’accomplir la mission que le Seigneur m’a confiée.
Quand le 27 novembre 1982, c’est d’une photo de la Vierge à l’Enfant que l’huile a exsudé, accompagnée d’une forte odeur d’encens, j’ai cru que cela sourdait d’une très ancienne Icône précieuse que nous avons à la maison et qui selon certains, devenait parfois odoriférante lors des fêtes liturgiques.
En fait c’était de la reproduction d’une icône que nous avions ramenée de Sofia en Bulgarie, dans un petit cadre banal en plastique. Nous avons su plus tard qu’il s’agissait de «la Vierge de Kazan», celle qui a sauvé la Russie plusieurs fois et qui lui a été restituée par saint Jean Paul II. Nous nous sommes très longtemps demandé ce que signifiait le choix de cette icône.
Ce sont les événements que nous vivons aujourd’hui qui nous ont donné la réponse. Car vous n’ignorez pas que la Russie a sauvé la Syrie en venant à son secours. Le Gouverneur et le mufti de Kazan sont venus prier à Soufanieh et nous ont invités chez eux, pour que nous recevions la bénédiction de la sainte Icône authentique. Ce dont je suis sûre, c’est que ce n’est pas seulement la Syrie qui a été sauvée par la Vierge de Kazan mais tout le Proche-Orient.
En 1982 nous ne savions pas ce qui allait arriver à notre pays. Entre le 15 décembre 1982 et le 24 mars 1983, il y a eu 5 apparitions de la Sainte Vierge sur notre terrasse…
Je vois alors la Vierge comme lors des apparitions. Jésus lui, se présente dans un halo de lumière et je distingue son profil (corps et tête). Les extases ont eu lieu en Syrie et dans d’autres pays. Les stigmates seulement à Damas, dans mon quartier de Soufanieh, en 1984, 1987, 1990, 2001, et 2004, une seule fois pour commémorer l’anniversaire des événements, les autres fois pendant le Temps pascal lorsque catholiques et orthodoxes le fêtent Pâques ensemble.
Malgré toutes ces manifestations, je ne suis pas «l’élue» du Seigneur. Nous sommes tous des élus appelés à la sainteté, porteurs d’un message à transmettre que l’amour de Dieu nous révèle. La preuve en est qu’un jour, les signes dont Dieu m’a gratifié vont disparaître, mais l’œuvre de Dieu continuera tant que la prière se poursuivra.
Le Seigneur s’est introduit dans ma vie, parce qu’il y avait un grand danger sur les chrétiens qui vivaient étrangers à Dieu, par refus, par oubli ou par manque de temps. Nous agissons avec Dieu, comme nous le faisons avec la technologie (Facebook) qui monopolise notre temps. S’il ne nous répond pas, si nos demandes ne sont pas satisfaites, nous coupons toute relation avec lui. Mais son temps n’est pas le nôtre.
Je mesure ma responsabilité quand le Seigneur me dit: «Va en paix, car la créature me regarde à travers toi.» Je ne comprends pas ce qui se passe, or il ne m’est pas demandé de comprendre, mais de m’abandonner à lui, à sa volonté» comme nous le disons dans le Notre-Père. Nous sommes appelés à être des «signes». C’est à vous que Dieu s’adresse quand il dit: «Vous, vous apprendrez aux générations futures, les mots d’unité, d’amour et de joie. Vous êtes mon Eglise et votre cœur m’appartient. A moins que ce cœur ne possède un autre dieu que moi!»
Et la multiplicité des rites n’est pas un problème. Jésus ne l’évoque jamais. Tout comme chaque homme appartient à une famille, il a aussi une Eglise. L’unité n’est pas une faiblesse et la Vérité n’est pas d’un seul côté. Le Seigneur nous accepte et vous accepte dans la diversité! L’unité c’est accepter l’autre et l’aimer comme Dieu nous aime.
Le Samedi saint 2004, j’ai reçu de Jésus le message suivant: «Mon dernier commandement: revenez dans vos foyers et portez l’Orient dans vos cœurs. De là a jailli à nouveau une lumière dont vous êtes le symbole pour un monde séduit par le matérialisme, la sensualité et la célébrité, au point qu’il en a presque perdu ses valeurs. Quant à vous, préservez votre Orientalité, ne permettez pas qu’on aliène votre volonté, votre liberté et votre foi en cet Orient.»
Au début nous avons été surpris et nous n’avons pas compris, car l’expression et le ton étaient différents. La guerre en Irak avait commencé et on a pensé que le Seigneur parlait de l’Irak. Personne n’a pensé qu’il s’agissait aussi de la Syrie. En fait la menace pesait sur toute l’humanité. Daech est omniprésent aujourd’hui, et à travers lui c’est le diable que nous voyons à l’œuvre. Mais le martyr de nos saints était tout aussi horrible autrefois. Aujourd’hui nous avons en plus la communication rapide et instantanée presque, avec des images, et des photos différentes dans le monde entier. Le diable s’en sert pour nous faire peur.
Je m’adresse à nos frères réfugiés ici: «Vous avez fui votre pays, pensant que vous seriez en sécurité ailleurs. Mais la peur vous poursuit, alors que votre mission est d’amener de l’Orient, «la Lumière qui y a jailli» comme dit le Seigneur. Vous êtes donc des symboles de cette Lumière.
Je suis allée en Australie où vivent beaucoup de Libanais très solidaires et très soudés. Je leur ai demandé si sans eux chassés de leur terre par la guerre entre 1975 et 1990, il y aurait un tel rayonnement de saint Charbel en Océanie? Autant d’églises dédiées à Notre-Dame du Liban?
Donc où que vous soyez, conservez votre orientalité. Les chrétiens d’Orient sont des églises ambulantes qui ouvrent leur cœur pour accueillir la Lumière et la renvoyer au monde. Et le Seigneur a besoin de vous, comme nous avons besoin de lui. Vous n’êtes pas des exilés divisés, comme les forces du mal vous incitent à le croire.
Priez pour les dirigeants de ce monde, pour les familles déchirées, pour la paix au Proche-Orient. Après toutes ces effusions de sang, ces exils forcés, ces familles anéanties, priez pour ceux qui tuent à travers Daech. Si nous prions avec foi et ferveur nous transformerons tout ce mal en bien, car le Seigneur n’a pas parlé de lumière nouvelle, mais d’une lumière à nouveau. C’est de l’Orient que viendra à nouveau la lumière de l’Evangile de Jésus et de saint-Paul.
Ce Paul ou Saul qui a été à son époque un criminel lui aussi. Celui qui tue au nom de Dieu, ne vient pas de Dieu. Et pourtant le Seigneur l’a terrassé et l’a transformé et il est devenu le premier des apôtres. Méditons ensemble ces signes pour ouvrir nos cœurs.

Jean Claude et Geneviève Antakli

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