Les Secrets de la santé intégrale
Nouveau livre disponible aux Editions du Parvis
selon les principes d’Hildegarde de Bingen
Les Editions du Parvis présentent un nouveau livre de santé. Apprendre, comprendre et mettre en pratique une alimentation saine: voilà le cœur de ce nouvel ouvrage. Le sport, la ménopause, et bien d’autres sujets seront également abordés. Vous comprendrez quel impact une alimentation de qualité peut avoir sur votre organisme. Ecrit par des professionnels de la santé dans un langage clair et concis, cet ouvrage fourmille d’explications et d’exemples à suivre pour prendre en main votre santé. Un livre de référence indispensable pour trouver le bon chemin dans les méandres de la nutrition! Extraits choisis:
Ensemble vers la transition nutritionnelle
Permafood, le collectif à l’origine de cet ouvrage, est une initiative issue d’un groupe de passionnés qui, depuis de nombreuses années, cherchent des réponses aux questions: comment booster l’immunité, retrouver de l’énergie, bien dormir et se protéger des maladies chroniques grâce à la nutrition. La santé physique et mentale est un sujet complexe qui amène plus de questions que de certitudes. Néanmoins, les membres de Permafood sont arrivés à une conclusion importante: seule une approche holistique (qui prend en compte la personne dans sa globalité) de la santé peut nous apporter l’équilibre et des solutions naturelles efficaces et pérennes.
Permafood et Hildegarde de Bingen
Sur ce chemin, les membres de Permafood ont découvert qu’une abbesse allemande du XIIe siècle, Hildegarde de Bingen, avait posé les fondements de cette approche holistique.
Hildegarde a posé les bases de la santé holistique dont ils se sont inspirés pour cet ouvrage. Pour ce faire, Permafood a réuni des spécialistes dans des domaines d’expertise complémentaires: nutrition, micronutrition, coaching sportif, botanique, psychologie nutritionnelle, qui ont déjà aidé des milliers de personnes. Permafood a donc fait appel à l’expertise de Laura Colagreco, Amélie Michel, Dr Catherine Rossi, Pascal Balducci, Gérard Ducerf et Jean Joyeux.
L’unité «corps–âme–esprit» proposée par sainte Hildegarde
Pour Hildegarde, l’homme est par nature «complexe» avec ses trois différentes dimensions, qu’il faut apprendre à connaître afin de prendre soin de chacune d’elle pour rester en bonne santé.
Le corps: C’est la partie visible de l’être humain. Chez Hildegarde, le corps est une matière pesante qu’il faut sans cesse élever, afin qu’elle n’entraîne pas l’homme vers le bas. Néanmoins, ce corps ne doit pas non plus être un fardeau dont il faudrait se libérer.
L’âme: Le corps et l’âme sont étroitement unis. L’âme est le siège de notre psychisme, qui nous permet de nous connaître, nous rend capables d’aimer, de discerner et d’exercer notre volonté.
Elle peut être attirée vers le bas (par le corps) ou vers le haut (par l’esprit). L’âme est donc fluctuante et instable. Parfois, nous délaissons notre âme, en nous préoccupant trop de notre corps.
L’esprit: L’esprit est «la fine pointe de l’âme». Il correspond à la dimension spirituelle de l’être humain, il spiritualise à la fois l’âme et le corps; il est capable de s’ouvrir à la transcendance, à Dieu.
De plus, l’homme est aussi relié à l’univers. Il est le gardien de la Création. Dans une vision, Hildegarde le voit au centre du cosmos. Ses actions, bonnes ou mauvaises, résonnent dans tout l’univers.
Selon Hildegarde, tout au long de sa vie, l’homme est en quête d’harmonie entre les différents niveaux de son être. Il doit trouver le juste équilibre.
Hildegarde propose pour cela 5 piliers de la santé: l’alimentation, les remèdes, la purification de l’organisme, l’équilibre de vie, et la vie spirituelle.
Quelques principes alimentaires de sainte Hildegarde
Pour Hildegarde, le plus important n’est pas ce que contient un aliment en terme de nutriments, mais notre capacité à le digérer. Pour cela, elle donne 3 conseils importants: bien choisir ses aliments, manger avec discernement en termes de quantité et de qualité et toujours apporter de la chaleur à l’estomac qui en a besoin pour la digestion.
Hildegarde décrit les aliments en se basant sur plusieurs critères très différents de ceux que nous connaissons par ailleurs:
Leur viridité: Ce mot, inventé par Hildegarde, fait référence à la vigueur, à l’énergie, à la vitalité. En naturopathie, on peut dire que la viridité est ce qui enclenche le processus d’autoguérison.
Leur subtilité: Sainte Hildegarde les appelle aussi «forces secrètes». Ce sont les vertus curatives que les ouvrages de l’abbesse nous apprennent à discerner. Beaucoup de ces vertus sont prouvées par la science moderne.
Leur catégorie: Hildegarde propose de privilégier certains aliments plutôt que d’autres. Pour chaque aliment, elle donne des indications précises. Ils sont «bons ou mauvais» à manger en fonction de l’état de santé et de la corpulence de chacun. Mais Hildegarde nous apprend aussi à relativiser en nous expliquant que «Si quelqu’un mange deux aliments bons et sains, et un troisième mauvais et dangereux, les deux aliments bons et sains dominent ce troisième aliment mauvais et dangereux». L’inverse aussi est vrai.
Qu’est-ce que l’équilibre alimentaire?
La nutrition est l’un des piliers majeurs de la santé, c’est un fait. Cette affirmation est depuis bien longtemps un consensus médical et scientifique à l’échelle mondiale. En revanche, la façon de définir l’équilibre alimentaire est un grand sujet de discussion, voire de controverse.
Combien de personnes expriment l’incompréhension la plus totale face à leur excédent de poids, leur problème de glycémie, de cholestérol, alors qu’ils sont convaincus de «manger équilibré».
Répondre aux besoins physiologiques de nos cellules
L’alimentation a pour but principal de répondre aux besoins physiologiques de nos cellules.
Répondre aux besoins physiologiques de nos cellules, n’est pas qu’une banale subdivision en trois catégories de nutriments que l’on «brûlerait» pour produire de la chaleur. Nos tissus et cellules ont besoin de matières premières et d’outils très spécifiques pour se construire, s’entretenir, ou tout simplement assumer leurs fonctions. Tout cela se passe le plus souvent sans qu’il soit question seulement de chaleur (même si la thermorégulation est indispensable et représente une dépense d’énergie substantielle).
Privilégier l’alimentation riche en micronutriments
Le premier souci que l’on doit avoir sur son alimentation, c’est sa teneur en micronutriments, qui doit être très élevée.
Pour cela, la priorité est de consommer des produits les moins transformés possible, non raffinés, et préparés sans cuissons agressives pour préserver les fragiles et précieux micronutriments. On doit aussi se poser des questions importantes sur le mode de production des aliments, car les méthodes d’agriculture ont une très grande influence sur le contenu en micronutriments.
La densité nutritionnelle, qu’est-ce que c’est?
La densité nutritionnelle d’un aliment, voilà une expression bien curieuse, qui peut même sembler abstraite, voire hors du réel pour le consommateur «lambda». Il s’agit pourtant d’une référence très concrète, et malheureusement toujours laissée de côté quand on parle de nutrition santé.
La densité d’une foule, c’est le nombre de personnes au mètre carré. Plus il y a de personnes par mètre carré, plus la foule est dense… Et il faut bien dire qu’il n’y a pas toujours une foule de nutriments dans nos assiettes.
La densité nutritionnelle, c’est le nombre de nutriments essentiels à nos fonctions cellulaires rapporté à une quantité d’aliment.
La meilleure alimentation pour la santé dentaire
Grâce aux travaux du stomatologue américain Weston Price, le Dr Catherine Rossi, chirurgien-dentiste, a pris conscience que les causes que l’on attribuait classiquement aux caries dentaires et autres malheurs buccaux étaient loin d’être exhaustives.
Dans les années 30, Weston Price a été mis au placard et, de nos jours, ces travaux sont encore confidentiels. En effet, ce chercheur a parcouru le monde entier pour observer les dents, les mâchoires et l’alignement dentaire. Il s’est également penché sur la santé globale et la joie de vivre des populations primitives dans leur environnement d’origine et ensuite celles qui avaient émigré à la ville.
Les résultats de cette étude, qui a duré plus de quarante ans, l’ont amené à penser que l’alimentation primitive conditionne la santé des communautés isolées de la civilisation. C’est son remplacement par des régimes industriels qui entraîne, par dégénérescence progressive, caries dentaires, malformations des mâchoires, dents en malposition, développement de maladies chroniques et états dépressifs.
Les bienfaits de l’activité physique sur la santé
Partons d’un constat simple mais accablant: la sédentarité est le quatrième facteur de risque de mortalité à l’échelle mondiale (6% des décès), juste après l’hypertension (13%), le tabagisme (9%) et un taux élevé de glucose dans le sang (6%). Au niveau mondial, 5% de la mortalité est due à la surcharge pondérale et à l’obésité.
L’activité physique pour la santé est donc particulièrement recommandée car, en réalité, la santé recouvre les aspects physiologiques et psychologiques.
Bien manger et bouger est essentiel pour une ménopause réussie
Une publication très récente de la British Nutrition Foundation fait le point sur les preuves scientifiques qui relient nutrition et symptômes de la ménopause. L’analyse de toutes les études cliniques disponibles conclut à l’absence de preuves suffisantes pour recommander l’usage de compléments alimentaires spécifiques. Le levier d’action principal étant l’adoption d’un régime alimentaire sain, de type méditerranéen, permettant de contrôler son poids et d’éviter les carences.
La diminution des hormones modifie le métabolisme et favorise le stockage des graisses abdominales, l’augmentation du cholestérol sanguin et l’hypertension.
Les femmes postménopausées ont deux à trois fois plus de syndrome métabolique et de maladies cardiovasculaires qu’avant la ménopause, et cinq fois plus de risque d’obésité.
En outre, la diminution des hormones œstrogènes est directement responsable de la perte de masse musculaire, accentuée par une moins bonne efficacité avec l’âge de la synthèse des protéines dans les muscles. Sans compter la tendance à la sédentarité quand les années passent.
Le rôle de la nutrition et de l’activité physique est absolument primordial pour prévenir conjointement la prise de poids et la perte musculaire.
Des apports optimaux en protéines, vitamine D, calcium et oméga-3 sont essentiels au fonctionnement optimal du système musculo-squelettique.
Tiré de: «Les Secrets de la santé intégrale», Editions du Parvis
Légende: Sainte Hildegarde de Bingen