Ma Volonté est Amour
Christine - «Seul l’Amour vous délivrera»
[Le Seigneur] Ta volonté doit être en la mienne. Il n’est pas toujours facile pour l’homme de connaître le chemin, mais je le guide sur la voie et je le mène d’un pas ferme. Je lui assure la victoire sur lui-même et sur les pièges du démon.
En premier, sache que ma Volonté est amour et que mon amour est Volonté d’amour. L’amour fleurit en ma Volonté et ma Volonté est le berceau de l’amour. Celui qui s’y abandonne trouve la voie tracée pour lui par moi. Pourquoi? Parce que ma Volonté est amour et qu’en l’amour je transporte tout homme en mon Cœur, afin de l’initier à ma Volonté qui seule le sauve et le fait grandir. Il n’est rien de comparable à ma Volonté, puisque ma Volonté est en le père et que par elle je nourris les hommes à la Volonté du père qui est tout amour.
Me suivre, c’est abandonner ses choix et entrer en mon amour qui est ma Volonté. Là, l’homme trouve le repos et la juste voie. Il vient s’abandonner en ma lumière qui lui donne vie et renouvelle en lui l’action de grâce. Rendre grâce, enfants, c’est reconnaître sa faiblesse et, dans toute sa faiblesse, laisser entrer en le cœur la Lumière que je suis, afin qu’elle irradie dans vos ténèbres et vous porte le fruit de la vie que je suis.
L’amour, c’est en moi que vous le trouverez et en moi que vous apprendrez à le faire fructifier en vous, par l’abandon, par le lâcher-prise et par l’adhésion à ma Volonté qui est divine, mes enfants, ne l’oubliez pas!
Si tu entres dans ma voie, si tu prends mon chemin, toujours tu verras l’horizon et l’horizon te sera donné. Abandonne-toi sans cesse. Dans le silence je veille, je vois tes pas, je corrige tes faiblesses et plus tu me regardes et plus tu apprends à dire oui, parce que tu comprends par le cœur que sans moi vous ne pouvez rien faire. Et ainsi, tu t’abandonnes à ma divine Volonté.
Il n’est pas besoin de discours pour être près de moi. Dans le silence je suis, dans le silence je viens. J’aime le cœur pauvre, j’aime la solitude en le cœur, afin de le remplir de ma présence et lui porter du fruit. Ce que je donne à l’homme, j’aime le lui transmettre dans la simplicité et dans le silence. Pourquoi? Les hommes trop souvent crient à grands cris ce que dans le secret je leur porte. Elle est bien humaine, cette parole-là! S’extasier dans le silence, dis-moi, n’est-ce pas la plus grande part? Trop d’agitation me nuit. Qu’importe, chacun reçoit ce qui est bon pour lui.
Le démon est trompeur, il pousse à l’esbroufe.
J’aime le cœur joyeux qui, dans le silence et en le silence, me porte son regard, loin du monde et des discours. Ce que je donne dans le secret, pourquoi les hommes le crient-ils haut et fort dans les assemblées? Ils se justifient, ils se glorifient eux-mêmes en agissant ainsi.
Mais, enfants, sachez-le, je donne à chacun dans le secret du cœur et j’aime avant tout la simplicité du cœur, la sagesse de l’abandon, le silence des lèvres et l’accueil du cœur. Vous, pour beaucoup, vous aimez les grands cris, vous aimez être les premiers dans ce que je vous donne, et moi j’aime les derniers, les petits, les sans-voix, ceux qui se taisent et qui en leurs cœurs, dans le silence, portent ma parole.
J’ai parlé aux foules, j’ai crié dans le désert et près de mes apôtres je me suis posé tel que je suis, avec toute la divinité dans mon humanité. J’ai dormi près d’eux, partagé de maigres repas, souffert sur les routes avec eux, et notre union fut la force de l’amour que je leur ai inculqué dans le silence.
Enfants, dans le silence je parle et dans le silence l’homme attentif, l’homme humble entend ma voix, parce qu’il sait taire la sienne. Il sait simplement être sans voix et écouter la mienne.
Je ne vous reproche rien, j’aimerais simplement que vous sachiez m’écouter et m’entendre dans le tréfonds de votre cœur et que ce que je vous donne dans le silence ne fasse pas l’orgueil de vos cœurs. Qui est le plus grand, qui porte la vie, qui est la vie? Pensez-vous que je me sois glorifié1?
Dans la souffrance j’ai porté mon chemin pour vous délivrer de toutes vos vanités, de tous vos orgueils, de toutes vos suffisances.
Abandonnez votre moi orgueilleux. Dans le silence, suivez mes pas. Celui qui m’écoute ne fait rien de lui-même et il ne se glorifie pas. Il se tait dans le silence, il entre dans sa tanière et il vit simplement, nul ne le remarque.
Ne soyez pas des pharisiens avec des franges d’orgueil à chaque pli de vos manteaux. Je n’ai que faire de vos discours et même ils vous enlisent. Ce que je donne dans le secret, pourquoi l’agitez-vous au grand jour en vous glorifiant vous-mêmes?
Vos cœurs en liesse me ravissent, mais vos cœurs qui vous glorifient vous-mêmes m’attristent. Je donne gratuitement pour vous faire grandir. Sachez alors prendre la balle que je vous donne pour votre envol sans en faire une histoire pour votre propre gloire.
Tous n’avez pas la même facilité de vie. Taisez-vous, afin de ne pas blesser. Restez discrets, afin de ne pas violer votre prochain. Je donne à chacun même nourriture, mais tous n’avez pas même comportement. Ne blessez pas le pauvre qui attend et qui en ce monde ne bénéficie pas de vos facilités de vie.
Lazare était mon grand ami et Lazare avait le cœur pur. Il savait que les richesses qu’il avait lui avaient été données et il eut à cœur de partager avec tous, afin que chacun soit heureux. Oh! Combien de pauvres a-t-il accueillis! Et son cœur juste accueillait chacun comme un des siens. J’aimerais qu’il en soit ainsi de vous, mes enfants, et que la terre ainsi soit renouvelée dans l’amour. Sans vanité, sans fausse gloire, celui qui se tait porte en mon cœur la paix, parce qu’il ne montre rien et qu’il est fidèle à ma Parole.
«Seul l’Amour vous délivrera», pp. 102-105
Note:
1. Cf. Jn 8,54
Image par Dorothée QUENNESSON de Pixabay
