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Vivre dans ma Volonté ou accomplir ma Volonté?

Luisa Piccarreta

Message de Jésus le 18 septembre 1924
Je m’interrogeais sur ce qui a été écrit concernant la vie dans la Divine Volonté et je priais Jésus de me donner plus de lumière pour que, quand je suis dans l’obligation de le faire, je m’exprime plus clairement sur ce saint sujet. Mon doux Jésus me dit:
«Ma fille, ils ne veulent pas comprendre! Vivre dans ma Volonté, c’est régner; accomplir ma Volonté, c’est être soumis à mes ordres. Le premier état consiste à posséder, le second à recevoir mes ordres et à les exécuter. Celui qui vit dans ma Volonté la fait sienne et en dispose; celui qui accomplit ma Volonté la voit comme la Volonté de Dieu et non la sienne; il n’en dispose pas à son gré. Vivre dans ma Volonté, c’est vivre avec une seule volonté: celle de Dieu; et comme cette Volonté est toute sainte, toute pure et toute paix, et qu’il n’y a qu’une seule volonté qui règne, il n’existe aucun conflit, tout est paix.
Les passions humaines tremblent devant la suprême Volonté, elles cherchent à se tenir loin d’elle; elles n’osent même pas bouger ou s’opposer à elle, parce qu’elles voient que le Ciel et la terre tremblent devant elle. Comme première étape de la vie en elle, la Divine Volonté met l’ordre divin dans les profondeurs de l’âme et la vide de ce qui est humain: tendances, passions, inclinations et autres.
Accomplir ma Volonté, c’est vivre avec deux volontés et, conséquemment, quand je donne l’ordre de faire la mienne, l’âme sent le poids de sa volonté propre, ce qui provoque de la résistance. Même si l’âme accomplit fidèlement les ordres de ma Volonté, elle sent le poids de sa nature rebelle, de ses passions et de ses inclinations. Combien de saints, bien qu’ils eurent atteint la perfection la plus élevée, se sentaient oppressés par leur volonté propre qui leur faisait la guerre; plusieurs étaient forcés de s’écrier: «Qui me délivrera de ce corps de mort?» ce qui signifie: «Qui me délivrera de ma volonté propre qui cherche à donner la mort au bien que je veux accomplir?»
Vivre dans ma Volonté, c’est vivre comme un fils; accomplir ma Volonté, c’est vivre comme un serviteur. Dans le premier cas, ce que le père possède appartient au fils et, souvent, les serviteurs doivent faire plus de sacrifices que le fils, ils sont exposés à plus de travaux pénibles et humbles, au froid et à la chaleur et à se déplacer à pied. Qu’est-ce que mes saints n’ont pas fait pour obéir aux ordres de ma Volonté?
D’autre part, le fils reste avec son père, prend soin de lui, le réconforte de ses baisers et de ses caresses; il donne des ordres aux serviteurs comme si c’était le père qui commandait; s’il sort, il ne va pas à pied, mais en voiture. Alors que le fils possède tout ce qui appartient à son père, les serviteurs ne reçoivent que le salaire dû à leur travail, restant libres de servir ou de ne pas servir leur maître; s’ils ne servent pas, ils n’ont plus droit à aucune indemnité. Quant au fils, personne ne peut annuler ses droits, empêcher qu’il possède les biens du père; aucune loi, céleste ou terrestre, ne peut annuler ses droits, ni délier sa relation de filiation vis-à-vis de son père.
Ma fille, la vie dans ma Volonté est celle qui s’apparente le plus à la vie des bienheureux dans le Ciel; elle est aussi distante de la vie de ceux qui accomplissent ma Volonté, et sont fidèlement soumis à mes ordres, que le Ciel est distant de la terre, que le fils est distant des serviteurs, ou qu’un roi est distant de ses sujets. C’est un cadeau que je veux accorder en ces temps si tristes: que l’on ne fasse pas seulement ma Volonté, mais qu’on la possède. Ne suis-je pas libre de donner ce que je veux, quand je le veux et à qui je veux? Un maître ne peut-il pas dire à son serviteur: «Vis dans ma maison, mange, prends et commande comme si tu étais moi-même?» Et pour s’assurer que personne ne puisse mettre en doute que ce serviteur possède les biens du maître, celui-ci le reconnaît comme son fils et lui accorde le droit de possession. Si un homme riche peut faire cela, combien plus je peux le faire moi-même!
La vie dans ma Volonté est le plus grand cadeau que je veux donner aux créatures; ma bonté et ma générosité veulent toujours répandre plus d’amour sur elles. Leur ayant tout donné et n’ayant plus rien d’autre à leur accorder pour être aimé d’elles, je veux leur offrir le cadeau de ma Volonté afin que, la possédant, elles apprécient le grand bien dont elles disposent.
Ne sois pas étonnée si tu vois qu’ils ne comprennent pas. Pour comprendre, ils devront se disposer au plus grand des sacrifices: celui de ne pas donner vie, même dans les choses saintes, à leur propre volonté. Ils sentiront alors la possession de ma Volonté et expérimenteront ce que signifie vivre dans ma Volonté. Quant à toi, sois attentive et ne sois pas ennuyée par les difficultés qu’ils te causent; petit à petit, je ferai mon chemin, afin de leur faire comprendre ce qu’est vivre dans ma Volonté.»

Tome 17
 

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