Ecoutez votre Mère céleste
Pour hâter l’avènement de l’Ere…
Comme l’ont découvert de nombreux grands saints et tout particulièrement ceux qui ont vécu à une époque récente, Marie est la clé de la sainteté. Elle est la clé pour aller à son Fils et cela est vrai aussi pour le plus grand Don de son Fils: sa Divine Volonté.
La dernière entrée dans les cahiers de Luisa est datée du 28 décembre 1938. Bien que Luisa ne pût le savoir, Jésus, lui, le savait, et il a choisi de dédier ce dernier message à sa Mère, en disant:
«Ma Mère, je veux que tu sois la Mère de tous, et ce que tu as fait pour moi, Je veux que tu le fasses pour toutes les créatures. […]
Le Ciel tout entier prie et attend avec impatience que la divine Volonté soit connue et qu’elle règne. Alors la grande Reine fera pour les enfants de mon Vouloir ce qu’elle a fait pour son Jésus, et sa maternité prendra vie dans ses enfants. Je donnerai ma propre place dans son Cœur maternel à ceux qui vivront dans ma Volonté. Elle les élèvera pour moi, elle guidera leurs pas et les cachera dans sa maternité et sa sainteté. Son amour maternel et sa sainteté s’imprimeront dans tous leurs actes; ils seront ses vrais enfants, qui me ressembleront en tout. Oh! comme je voudrais que chacun sache que tous ceux qui veulent vivre dans mon Vouloir ont une Reine et une Mère puissante qui leur donnera tout ce qui leur manque et les élèvera en son sein maternel…»
N’a-t-on jamais prononcé paroles plus belles, plus consolantes, plus inspirantes et plus puissantes au sujet de la maternité de la Vierge Marie? Nous voyons ici, dans les termes les plus clairs, qu’elle est la Médiatrice de toute grâce et que tout peut nous être donné et le sera par ses mains. En résumant peut-être de la manière la plus succincte les nombreux enseignements qu’il a donnés à Luisa sur sa Mère, Jésus dit: «[Ma Mère Marie] a reçu la mission unique d’être la Mère d’un divin Fils, et l’office de Co-Rédemptrice de l’humanité […] toutes les autres créatures célestes et terrestres réunies ne pourront jamais l’égaler.» (1er mai 1925) Cette affirmation, bien sûr, fait référence à toutes les créatures passées, présentes et futures – ce qui inclut également tous ceux qui recevront le Don de la Vie dans la divine Volonté – et qui n’égaleront jamais la Sainte Vierge. En effet, même avec le Don, nous restons de simples petits enfants de notre Reine et Mère Céleste. A maintes reprises, tout au long des 36 tomes écrits pas Luisa, nous voyons Jésus glorifier sa Mère, insistant sur le fait qu’elle est la voie menant au Don de sa Volonté et encourageant notre amour et notre dévotion envers elle. «C’est pourquoi, la Reine du ciel était et demeure la terreur de l’enfer tout entier. Maintenant, le serpent infernal sent sur sa tête les quelques paroles qui lui ont été adressées en Eden – ma condamnation irrévocable selon laquelle une femme lui écraserait la tête. Il sait donc qu’en ayant la tête écrasée, son royaume sur la terre sera renversé, qu’il perdra son prestige et que tout le mal qu’il a fait en Eden au moyen d’une femme sera réparé par une autre femme […] la Dame du Ciel est la vraie Reine du Royaume de ma Volonté» (19 mai 1931). «Elle veut que ses enfants vivent sur terre dans le Royaume où elle a vécu. Elle ne se contente pas d’avoir ses enfants au Ciel dans le Royaume de la divine Volonté, mais elle les veut aussi sur terre. Elle pense que la mission de Mère et de Reine que Dieu lui a confiée n’est pas achevée, qu’elle ne sera terminée que lorsque la divine Volonté régnera sur terre au milieu des créatures» (20 mai 1936).
En effet, la mission de la Sainte Vierge n’est pas terminée. C’est donc avec la même conviction que nous pouvons dire, à la suite des Apôtres eux-mêmes (qui l’ont dit il y a deux mille ans), que nous avons la Reine de toute la Création parmi nous, qui veillera à ce que la Volonté de son Fils soit faite. Jésus poursuit dans le même sens, en décrivant pourquoi – parmi bien d’autres raisons – Marie désire que ce Don règne sur la terre:
«Ma fille, la Reine du ciel, dans sa gloire et sa grandeur, est dans la solitude […] elle est une Reine isolée. Elle n’a pas un cortège d’autres reines qui l’entourent et l’égalent en gloire et en grandeur. […] la céleste Maman veut, désire et attend le Royaume de la Divine Volonté sur terre.» (18 janvier 1928)
La Souveraine Reine du Ciel souhaite être entourée d’une royauté semblable à la sienne. Cette simple phrase transmet un élément essentiel pour la compréhension de l’ensemble du message de la divine Volonté. Car en elle nous voyons que personne ne peut jamais dépasser, ou même simplement égaler, la place de Marie – à jamais unique et intransmissible. Mais personne ne veut être entouré que d’inférieurs; on veut des égaux. Je n’ai partagé ici que quelques brefs extraits des étonnantes révélations que Jésus donne à Luisa sur sa Mère, car il est urgent que tous les lecteurs les lisent eux-mêmes dans les écrits de Luisa, en même temps que les Heures…
La Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté
Dans ce livre, notre sainte Mère nous apprend comment vivre continuellement dans la divine Volonté. C’est le véritable but du Don; qu’il ne soit pas passager, mais qu’il définisse notre vie entière, à chaque instant. Alors que les Heures de la Passion couvrent une période de 24 heures, ces leçons consistent en des méditations pour chaque jour d’un mois entier, à savoir le mois de mai. Chaque jour contient trois leçons: une pour le matin, une pour le midi et une pour le soir. Marie commence le livre en promettant à Luisa qu’elle fera tout ce qui est nécessaire pour former ses enfants à la divine Volonté: même si elle doit, pour cela, aller dans chaque famille, chaque nation, chaque communauté religieuse, etc. Pour que nous puissions avoir une petite idée de l’immense privilège que représente l’écoute de ces leçons, la Vierge dit: «Regarde-moi, cher enfant: des milliers d’anges sont autour de moi dans l’attente de m’entendre te parler de ce divin Fiat dont, plus que quiconque, je suis issue. Je connais ses admirables secrets, ses joies infinies, son bonheur indescriptible et sa valeur incommensurable.» Apprenez de la Sainte Vierge; suivez la Sainte Vierge; aimez la Sainte Vierge; consacrez-vous pour toujours à la Sainte Vierge et vous vivrez sûrement dans la Divine Volonté.
«Que ton règne vienne!»
Daniel O’Connor, pp. 133-136
Légende photo:
Le Couronnement de la Vierge, Langen bei Bregenz, Autriche Photo: Reinhard Müller