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Quand Jésus tire un coin du voile sur sa nuit au cachot

Léonie Nastal - «J’ai cru à l’Amour»

La nuit dans un cachot. Ce que j’y ai souffert et combien, cela aussi est couvert de mystères ténébreux.
Je n’y ai pas eu de témoin qui regardait mes douleurs, mes tourments et mes souffrances. Je veux te soulever un coin du voile de ces souffrances, car je veux que tu me donnes dans ton cœur le repos après les tourments de cette nuit. C’est pour cela que je viendrai aujourd’hui chez toi dans la sainte Communion.
Après l’interrogatoire chez les archiprêtres juifs, les tortionnaires m’ont jeté en prison, mais ils ne m’y ont pas laissé seul. Ils ont mis en route un horrible jeu dans les ténèbres de la nuit. Les bourreaux se sont installés dans les quatre coins de la caverne et, en toute brutalité, ils me renvoyaient les uns aux autres, telle une balle. Lorsqu’ils s’en trouvèrent fatigués, ils m’ont saisi par les bras me traînant dans des directions opposées, essayant ainsi leurs forces à mes dépens. En même temps, d’autres tortionnaires piquaient mon corps avec de grosses aiguilles. Je supportais alors des douleurs à m’évanouir. Enfin ils m’ont jeté par terre. Un des bourreaux a mis ses pieds sur ma tête, l’autre sur ma poitrine, d’autres se placèrent sur mes pieds pour me presser à terre avec tout le poids de leurs corps. Ils me marchaient dessus et ainsi je suis devenu la Voie, mais combien ce fut douloureux. Ils piétinaient la Voie qui mène au salut, mais ils le faisaient pour m’insulter, alors ils ne pouvaient pas arriver au salut, parce qu’on arrive au salut par l’amour et non par les injures et les outrages. Il y en a eu aussi qui essayaient de m’écarteler les doigts des mains, qui cognaient brutalement ma tête contre une colonne de pierre. Un acharnement vraiment satanique poussait ces malheureux à inventer des cruautés toujours nouvelles et à maltraiter la victime totalement désarmée. Durant ces tortures, mon Cœur était inondé de douceur, de bonté, de pitié pour tous les pauvres gens. Je n’ai pas émis une seule plainte, pas un seul reproche d’ingratitude. J’ai essayé d’apaiser leur âme par ma grâce, mais leurs cœurs étaient déjà très endurcis. Ils ne voulaient pas se refuser le plaisir de me torturer. Alors je me suis tu. Je veux en parler uniquement avec mes élus, et par eux, je tiens à révéler au monde une partie de mes souffrances de cette nuit. Combien souvent j’ai vécu cette nuit durant ma vie terrestre. Elle passait devant les yeux de mon âme et dans les rêves de petit enfant, même au moment où les chœurs angéliques chantaient au-dessus de Bethléem le joyeux Gloria.
Alors que mon âme tressaillait d’allégresse à la pensée de la gloire du Père accomplie par l’incarnation, en même temps une douleur atroce serrait mon Cœur à la vue des âmes qui seront plongées dans une nuit éternelle, parce qu’elles ne cherchaient pas le Soleil de Justice, évitaient la vraie lumière que leur indiquait le mal et les crimes. Mes larmes, je les cachais devant ma Mère Immaculée pour ne pas blesser son Cœur, mais moi seul j’offrais le sacrifice de moi-même pour ceux qui me bafouaient, pour ceux qui allaient être sauvés et ceux qui allaient être damnés. Oui, je présentais mon offrande aussi pour ceux qui allaient être damnés, pour réparer leurs graves offenses infligées par leurs graves péchés, non expiés.
La peine des damnés – bien qu’horrible et éternelle – n’est pas capable d’égaler les offenses infligées à Dieu, car c’est le supplice de la créature, et en plus, déchue. C’est pour cela que personne n’est capable de mesurer l’immensité de mes souffrances, vu que je souffrais pour tous et pour chacun en particulier.
Unis-toi à moi dans mes souffrances, offre au Père céleste mes souffrances secrètes, pour les péchés cachés qui blessent mon Cœur d’autant plus que des âmes les cachent devant le confesseur, me crucifiant ainsi secrètement dans un cœur rempli d’obscénités. Le séjour en de telles âmes durant la sainte Communion sacrilège est pour moi le renouvellement de toutes les tortures de cette nuit atroce passée en prison. Donne-moi le repos dans ton cœur, et je te récompenserai dans l’éternité.

«J’ai cru à l’Amour», pp. 132-134.

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