Choisissons le bon camp, celui de Dieu
Le 600e numéro de Stella Maris paraît au moment où la guerre est à nos portes. Et la guerre est forcément l’œuvre du démon. Si Stella Maris ne publie pas d’analyses politiques ou économiques – nous estimons que ce n’est pas notre rôle –, nous rappelons que de nombreux messages du Ciel, nous avertissant très clairement des graves catastrophes menaçant notre monde et même de persécutions à venir pour les chrétiens, ont été régulièrement publiés dans notre revue.
Le Ciel se plaint depuis trop longtemps de notre piètre réponse à ses demandes de conversion et de prière. Bien sûr, la Russie est responsable de la situation dramatique que connaît l’Ukraine actuellement. Mais est-elle la seule responsable? N’avons-nous pas également notre part de responsabilité. Les messages de Jésus et Marie nous montrent très clairement que le mal appelle le mal et que le bien renforce le BIEN. L’arme la plus efficace contre ce déferlement de haine, c’est le ROSAIRE. Alors, choisissons le bon camp: celui de Dieu et, avec le Rosaire en mains, combattons le mal par le bien. Le passé nous a montré quelle efficacité redoutable pouvait avoir la récitation du chapelet contre les forces de Satan. Marie a déjà vaincu Satan. Par nos prières, donnons à Jésus et à sa Mère les moyens de le chasser de notre monde.
La rédaction de cet édito s’est trouvée complétement chamboulée par une actualité faite de morts et d’atrocités. Et cette fois, nous sommes davantage touchés, car cela se passe plus près de chez nous. Mais en Syrie, en Irak et en Afghanistan, sur le continent africain ou ailleurs, la guerre, les situations conflictuelles, les famines, les morts sont également beaucoup trop nombreux. Et sans une conversion radicale, notre monde connaîtra des ténèbres pour longtemps.
Dieu n’est pourtant pas absent, ni indifférent au mal, mais il attend notre participation caritative et spirituelle pour intervenir et nous sauver. Il nous a créés libres de choisir entre le Bien et le mal, car il veut être aimé de nous librement. Il faut que le monde, les chrétiens les premiers, s’engage aujourd’hui sur les chemins de l’Amour pour que Dieu puisse bientôt établir sur cette terre son Royaume de Paix et d’Amour et que s’accomplisse ainsi la prière du Notre Père.
Transmettre les Paroles du Ciel, c’est la mission principale de Stella Maris, publié pour la première fois en mai 1969 par André et Marie-Anne Castella. Les deux fondateurs des Editions du Parvis et de la revue Stella Maris ont aujourd’hui rejoint la Maison du Père. Jean-Marie et Etienne Castella, leurs fils, ont poursuivi leur apostolat. Mais comme évoqué à plusieurs reprises par le passé, l’existence même de la presse catholique, et de Stella Maris hélas aussi, est menacée. Sa survie n’est de loin pas garantie. Pourtant, seule une presse plurielle et indépendante est à même de garantir la liberté et la pluralité des opinions. Si Internet offre aujourd’hui encore une large liberté d’expression, qu’en sera-t-il demain? N’y constate-t-on pas déjà une forme de censure pour tout ce qui diverge de la pensée dominante. Pour que la vérité puisse toujours être enseignée, pour que le Ciel puisse nous faire connaître le chemin du salut, les dangers qui nous menacent et les solutions qu’Il nous propose, soutenez la presse catholique et Stella Maris.
Pour conclure, voici deux textes de la Bible et une prière d’un homme qui avait placé toute sa confiance en Dieu.
«Même si les montagnes s’écartaient, si les collines s’ébranlaient, ma fidélité ne s’écarterait pas de toi, mon alliance de paix ne serait pas ébranlée, – dit le Seigneur, qui te montre sa tendresse.» (Is 54,10)
«Qui regarde vers lui resplendira, sans ombre ni trouble au visage.» (Ps 33,6)
«Seigneur mon Dieu, je ne sais pas où je vais, je ne vois pas la route devant moi, je ne peux pas prévoir avec certitude où elle aboutira. Je ne me connais pas vraiment moi-même, et, si je crois sincèrement suivre Ta volonté, cela ne veut pas dire qu’en fait je m’y conforme. Je crois cependant que mon désir de Te plaire Te plaît. J’espère avoir ce désir au cœur de tout ce que je fais, et ne jamais rien faire à l’avenir sans ce désir. En agissant ainsi, je sais que Tu me conduiras sur la bonne route, même si je ne la connais pas moi-même. Je Te ferai donc toujours confiance, même quand j’aurai l’impression que je me suis perdu et que je marche à l’ombre de la mort. Je n’aurai aucune crainte car Tu es toujours avec moi et jamais Tu ne me laisseras seul dans le péril. Amen.» (Thomas Merton – 1915-1968 – moine cistercien-trappiste américain à l’Abbaye de Gethsémani dans le Kentucky, États-Unis.)
Etienne Castella