L’hostie, modèle de vie cachée
«In Sinu Jesu - Lorsque le Cœur parle au cœur»
Il est là!
Dans In Sinu Jesu, la place de Jésus-Hostie et l’importance de l’adoration sont primordiales. Jésus rappelle qu’en fixant nos yeux sur le Très Saint-Sacrement, c’est Lui, vivant, que nous contemplons, conformément à la promesse faite au soir du Jeudi saint: «Vous Me verrez parce que Je vis, et vous aussi vous vivrez.» (Jn 14,19)
«Je vis dans le Sacrement de la très sainte Eucharistie, mais peu comprennent que ce Sacrement est l’accomplissement de ma promesse faite à la veille de ma Passion. Il suffit que vous leviez les yeux vers la sainte Hostie pour Me voir. Là, dans le Très Saint-Sacrement, Je vis.» (13 novembre 2008)
«Il est là dans le sacrement de son amour, il est là, je vous le dis, il est là… Il est là! Il est là au milieu de vous… il est là pour vous!» s’exclamait saint Jean-Marie Vianney. En sommes-nous bien conscients? C’est Jésus qui est là, aussi vivant sur nos autels qu’Il l’était au milieu de ses disciples, il y a deux mille ans!
Consens à être caché
Pour les personnes appelées à une telle vocation, l’hostie consacrée, dans sa pauvreté élémentaire, son dépouillement, devient un modèle de vie humble et cachée, de vie enfouie dans les profondeurs du Cœur de Jésus.
«Je t’ai appelé à une vie aussi cachée que ma vie dans le Sacrement de mon Amour. Consens à être caché. Laisse-Moi te cacher comme tu Me caches dans le tabernacle. Mon Cœur est ton tabernacle et tu es mon hostie.» (5 septembre 2011)
«Observe-Moi dans le Sacrement de mon Amour. La sainte Hostie que tu vois est silencieuse, immobile, humble, pauvre et cachée. Imite-Moi dans le Sacrement de mon Amour. Deviens silencieux, immobile, humble, pauvre et caché. Cache-toi en Moi comme Je suis caché dans le tabernacle, et comme Je suis caché derrière les apparences de la sainte Hostie.» (20 septembre 2011)
La vertu de discrétion
Ces qualités nous rappellent évidemment la personnalité discrète de la Vierge Marie et de saint Joseph, comparaison que le Seigneur ne manque pas de faire, en précisant que la vertu de discrétion est intimement liée à l’adoration eucharistique:
«Comme J’aime les âmes cachées! En elles, Je vois le reflet de la discrétion de ma Mère et de celle de saint Joseph, mon père nourricier sur la terre. La discrétion est la vertu de ceux qui M’adorent caché dans le Sacrement de mon amour. Je suis le Dieu caché, mais Je Me révèle à la face de ceux qui se cachent en Moi.
Retranche-toi de plus en plus du regard des hommes. Cherche à passer inaperçu. Cache-toi en Moi et avec Moi dans le sein de mon Père. Repose-toi en Moi, et consens à demeurer là où tu n’es vu de personne, ni reconnu, ni félicité. Accomplis l’œuvre que Je t’ai confiée, et puis sois heureux de disparaître, une fois que tu auras guidé les âmes à la contemplation de mon Visage eucharistique et à l’amour de mon Cœur eucharistique.» (20 septembre 2011)
«La grâce de l’enfouissement et du silence n’est pas donnée à tous, mais elle est la grâce par laquelle Je distingue les âmes destinées à une vie eucharistique, à une vie d’adoration qui leur donne de Me ressembler de plus en plus, Moi caché dans le Sacrement de mon Amour. Tout cela ne se produit pas d’un seul coup, mais cela ne manquera pas de se réaliser pour tous ceux qui consentent à l’œuvre de mon amour dans leur âme, et qui se montrent fidèles à adorer ma Face cachée, mon Visage eucharistique. L’enfouissement ne peut être imposé de l’extérieur, ni être enseigné comme on enseigne une technique. C’est mon don, et la réalisation de ma ressemblance dans les âmes que J’ai appelées à une vie d’adoration eucharistique.» (20 septembre 2011)
Le Dieu caché
Alors que tant de nos contemporains s’exposent volontairement à tous les regards, étalant leurs vies et leurs opinions sur les réseaux sociaux, Dieu nous rappelle la valeur d’une vie libérée de l’agitation du monde et de leur propre ego.
«Je suis un Dieu caché, et ceux que J’appelle à M’adorer doivent se cacher en Moi, se soustraire aux regards du monde, jusqu’à ne plus se voir eux-mêmes, leur regard pur fixé sur Moi seul, comme mon propre regard, pur et filial, reste fixé sur mon Père dans le ciel. Apprends ce que signifie être caché: cela signifie être libre de toutes préoccupations concernant soi-même, l’opinion des autres, et ce que le monde pourrait dire sur toi ou sur Moi. Cela signifie vivre pour Moi seul, comme Moi Je vis pour le Père.
Cache-toi en Moi comme Je suis caché dans la gloire de mon Père. Cache-toi en Moi comme Je suis caché dans la nuée lumineuse de l’Esprit Saint. Cache-toi en Moi comme Je suis caché dans les espèces consacrées. Cache-toi dans mon Cœur comme Je suis caché dans les tabernacles du monde, invisible, inconnu, et oublié des hommes.
Je t’appelle à cette vie cachée parce que Je suis le Dieu caché et parce que ma vie eucharistique au milieu de vous est une vie cachée. Ceux qui voudraient être mes adorateurs doivent consentir à vivre dans mon tabernacle, caché avec Moi tout en aimant comme J’aime: aimant le Père comme Je L’aime, aimant les âmes comme Je les aime, éprouvant la froideur, le rejet, l’incompréhension et l’abandon avec Moi et pour Moi.
Comprends ces choses et tu commenceras à comprendre la vie eucharistique à laquelle Je t’appelle de plus en plus. Seules les âmes que J’appelle à cette vie d’adoration saisiront la valeur d’un tel enfouissement, qui paraîtra insensé et inhumain aux autres, mais qui agira comme le levain dans la pâte jusqu’à ce que la masse entière lève pour donner un pain parfait, digne de mon oblation. C’est une petite flamme qui continue de briller dans un monde envahi de ténèbres. C’est une goutte de divine douceur dans un océan d’amertume et de misère. C’est une présence d’amour dans un monde d’où l’amour est absent.
Aime mon enfouissement et cache-toi en Moi. Retire-toi de tout ce qui sollicite ton attention, ton énergie et ton temps dans le secret de mon Visage eucharistique. Là Je te montrerai comment faire au mieux les choses que Je te demande. Là Je te donnerai une paix que personne ne pourra troubler, une paix que personne ne pourra te ravir. Là Je t’utiliserai pour la sanctification de mes prêtres et pour la consolation de mon Eglise. Le veux-tu?» (22 septembre 2011)