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Le Message de Fatima, ce que la Vierge a dit

Tel est le titre du nouvel ouvrage publié ici sur le mystère de Fatima, charisme à l’origine de tout ce que nous avons eu le privilège d’écrire depuis plusieurs décennies sur ce thème fondamental pour l’Eglise et le monde de notre époque. Il s’agit simplement de présenter aux lecteurs le texte authentique de ce que Notre-Dame a vraiment dit aux pastoureaux auxquels elle s’est confiée de 1917 à 1929. Avec le préambule des apparitions de l’Ange au cours de l’an 1916.

Les buts de la présente édition

En effet, quels que soient nos âges et nos conditions, pensons bien que les messages du ciel visent toujours à l’universalité, comme l’Evangile auquel ils renvoient invariablement. Ils sont donc destinés à toutes les personnes d’un temps déterminé et méritent vraiment la plus grande attention, au regard des situations données, qui sont toujours dans ces cas-là, d’une importance et d’une urgence réelles.
C’est pourquoi, lesdits messages sont en rapport avec notre salut, et partant, fermes, simples, accessibles à tous, quelle que soit leur teneur. Ils nous invitent à l’écoute et à la contemplation, tellement la lumière divine qui enrobe la Vierge et les anges, contient en elle-même un enseignement porteur de vérité.
La grande apparition du 13 juillet 1917 et sa continuation jusqu’en 1929, nous font saisir l’importance extrême du Message de fond: à une époque où l’humanité passe de 1 milliard d’habitants (en 1900) à plus de 7 (dans le premier tiers des années 2000) et où les conditions du salut éternel pour lequel elle a été créée, se dégradent de plus en plus, il est grand temps de revenir aux sources de ce message, qui sont, comme l’a dit le Saint-Père Jean Paul II à Fatima, le 13 mai 1982, la Parole de Dieu: «La Dame du message lit avec une perspicacité spéciale les “signes de notre temps”… Ce qui s’oppose le plus à Dieu est le péché, l’obstination dans le péché et, finalement, la négation de Dieu, la volonté programmée d’effacer Dieu de la pensée humaine, que toute son activité terrestre se détache de Lui. Le refus de Dieu de la part de l’homme. C’est pourquoi l’appel de la Mère est plus actuel et plus urgent que jamais, à cause des menaces quasi apocalyptiques qui pèsent sur l’humanité…» Paroles prononcées il y a déjà près de 40 ans! Nous y étions, avec l’Abbé Richard. Nous reverrons toujours le Pape à genoux à même le sol l’entendre prononcer avec quel accent de gravité ces paroles, suivies de l’Acte de consécration au Cœur immaculé de Marie, en présence d’une foule considérable.
Chacun d’entre nous est à même de peser le poids de l’actualité et l’angoisse de l’avenir immédiat.
A notre connaissance, aucun message, aucun appel autre que celui de Fatima, n’a été lancé et relayé avec autant d’insistance durant treize ans! Jamais aucune réponse n’a été aussi attendue de la Mère du Salut depuis tant d’années! N’a-t-il pas fallu, de Benoît XV à saint Jean Paul II, pas moins de sept papes pour que les demandes propres aux divers Souverains Pontifes soient enfin exaucées?
C’est dès 1977, qu’à Fatima, au pèlerinage du 13 août, présidé par le cardinal François Marty, la Providence nous a permis de rencontrer pour la première fois Monsieur l’Abbé André Richard, fondateur de l’Apostolat Mondial de Fatima en France. Originaire de la proche Ardèche, nous avons vite sympathisé, et il nous a convaincus sans peine de l’importance du Message de Fatima. La France et les pays d’expression française doivent beaucoup à la lucidité, au labeur, à l’endurance de ce théologien de l’Eucharistie, missionnaire de terrain, propagateur du message «évangélique, extraordinaire, urgent, plus actuel que jamais » (Jean Paul II) de Fatima. Pour cela, après avoir co-fondé le célèbre périodique «L’Homme Nouveau», il a lancé le trimestriel: «L’appel de Notre-Dame», spécialisé dans la propagation du Message de Fatima. Parmi ses ouvrages mariaux, il avait publié un best-seller: un livret de 45 pages, intitulé: A Fatima… l’Appel de Notre-Dame (Ed. Téqui), promis à une très large diffusion. Il donnait la substance du Message, avec quelques commentaires éclairants. Mais, il s’arrêtait pratiquement au 13 octobre 1917 (sans pouvoir citer le fameux troisième secret, non autorisé par le Vatican), et sans rapporter les paroles de la Vierge à Pontevedra (1925) et au couvent de Tuy (1929), sur la dévotion nouvelle envers son Cœur Immaculé et la question de la consécration de la Russie.
Avec le temps, il nous a paru indispensable de combler ces lacunes, les exigences de la critique historique le nécessitant. C’est pourquoi, nous avons tout repris, et cité le Message, de 1916 à 1929, dans son intégralité, lui restituant ainsi toute son unité.

Le texte intégral des paroles de Notre-Dame

Etant donné que l’entendement humain est naturellement porté à l’interprétation, laquelle peut  involontairement déformer, c’est-à-dire simplifier ou compliquer le message, il convient de ne jamais s’éloigner de la source, de veiller aux traductions, de bien vérifier la teneur exacte des paroles prononcées.
Tel est le devoir de l’historien, Et le magistère de l’Eglise est là pour faciliter la tâche, quand elle se prononce favorablement pour telle ou telle apparition.
Pour que le lecteur soit absolument certain de la véracité de qu’il lit, il fallait donc recourir à la seule source disponible et sûre: le texte écrit de la main même de la seule survivante des apparitions, devenue Sœur Lucie. Ceci sur la demande expresse de l’évêque de son époque, Mgr Jose Alves Correia da Silva (1920-1957), puis du Recteur du Sanctuaire, Mgr Luciano G. Guerra.
En  vertu de l’obéissance et de l’humilité dues par les  religieux, Sœur Lucie s’est mise en devoir, entre 1935 et 1941, dans les quatre premiers documents, d’écrire – sa prodigieuse mémoire aidant – ses souvenirs relatifs aux événements survenus dans la campagne des Valinhos (1916), puis à la Cova da Iria (1917), à Pontevedra (1925), et enfin à Tuy (1929).
Elle les a rédigés dans des circonstances laborieuses, vu le manque de commodité et le peu de temps que lui concédait la règle conventuelle. Sur de simples feuilles de papier écrites à l’encre, dont l’ensemble a paru dans un ouvrage assez considérable, sous le nom de «Memorias e cartas da Irmà Lucia», publié à Porto en 1973 en 471 pages. Toutes photocopiées (partie gauche), avec en regard (à droite), le texte transcrit en portugais, et traduit en français et anglais. De cet ensemble de récits et lettres diverses, il fallait présenter ici le récit visuel et auditif (François, au début, ne voyait ni n’entendait la Vierge) de l’ensemble du Message. C’est-à-dire la relation succincte et réelle des apparitions de 1916-1917 d’abord, sans interférence ni influence quelconque, issues des 4 premiers Mémoires, avec la suite des ultimes apparitions de 1925 et 1929, et la divulgation du 3e secret, révélé le 13 mai 2000 par le cardinal A. Sodano, en présence du Saint-Père Jean Paul II. Ceci à la fin de la cérémonie de béatification de François et Jacinthe Marto. En résumé:
1. Les trois apparitions de l’Ange sur le site de leur hameau d’Aljustrel, aux printemps, été et automne 1916, au cours desquelles furent enseignées des prières d’adoration et de réparation; et lorsque l’Ange manifesta le grand mystère eucharistique en communiant les trois bergers pour la première fois. Ceci dans les 3e  et 4e Mémoires.
2. Les six apparitions de Notre-Dame du Rosaire, du 13 mai au 13 octobre 1917, dans le «berceau» de la Cova da Iria, relatées dans les 2e et 4e récits.
3. Lucie a seule eu la possibilité de revoir Notre-Dame pour les apparitions ultérieures promises, du fait que ses deux cousins étaient décédés (1919 pour François, 1920 pour Jacinthe). Elle a laissé les lettres relatant ces interventions promises en juillet 1917 et toutes ponctuellement réalisées. Les unes sur la mise en place – en décembre 1925, en son couvent de Pontevedra (Espagne) – de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie ; les autres concernant la consécration de la Russie, à faire par le Pape et la collégialité universelle des évêques. Cela quand elle était dans un autre couvent, à Tuy (12-13 juin 1929). Documents également photocopiés à partir des récits de Sœur Lucie par les pères portugais spécialisés, J. M. Alonso, J. B. Gonçalves et  A. Martins.
Tels sont les textes de base, fondamentaux, irremplaçables et faisant seuls autorité.

Fatima, 2021

On trouvera donc ici un court Livret, rassemblant en 64 pages les paroles mêmes prononcées par la «Dame de Fatima» au cours de ses huit principales apparitions entre 1917 et 1929, avec les trois apparitions de l’Ange en 1916.
Pour faciliter la compréhension des locutions angéliques et mariales, on les a simplement mises en relation les unes avec les autres, sans commentaires particuliers, comme il se doit.
Nous laissons donc nos lecteurs en contact direct avec le Message de salut de Fatima, dans l’attente de la grande promesse de Notre-Dame, que, par-dessus toutes les vicissitudes du monde contemporain, «A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera». Etant sûrs que plus d’âmes répondront à ses appels, aux moyens évangéliques préconisés, plus tôt et plus grand sera ce triomphe.
Nous tenons à remercier vivement les Editions du Parvis d’avoir édité la plupart de nos ouvrages sur Fatima, dont celui-ci, à la fois le dernier et le premier. On y trouvera des illustrations suggestives et une amorce de bibliographie, dont le livre des Sœurs carmélites sur la vie de Sœur Lucie au couvent de Coimbra où elle a prié, travaillé, souffert et rendu son âme à Dieu, âgée de près de cent ans, deux mois avant l’Evêque vêtu de blanc, saint Jean Paul II.

Bernard et Angélique Balayn