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Le cadeau de la Divine Volonté est à la disposition de tous!

Luisa Piccarreta

A Gethsémani, Jésus a montré comment accepter la volonté du Père. Cette soumission de la volonté propre est toujours une pierre d’achoppement pour les fils d’Adam baptisés. Aujourd’hui à travers Luisa Piccarreta, le Seigneur offre en cadeau l’entrée dans la Divine Volonté! Ces quelques extraits invitent à faire le pas.

Jésus dit à Luisa: «Promets-moi de m’être fidèle et je déverserai en toi beaucoup de grâces qui feront des merveilles. J’ai de grands plans pour toi, mais je ne pourrai les réaliser que si tu te soumets à ma Volonté. Je ferai mes délices en te rendant comme une image parfaite de moi. Tu devras être une imitation de moi, de ma naissance à ma mort. N’aie aucun doute en ce qui concerne la réussite, parce que je t’enseignerai comment cela se fera: petit à petit.» (Livre du Ciel, volume 1, p. 5)
Le grand cadeau de la Divine Volonté permet à Dieu de recevoir une gloire parfaite de toute la famille humaine, c’est-à-dire d’Adam jusqu’à la dernière personne qui sera créée. A partir de sa création, Adam pouvait donner à Dieu un retour parfait d’amour à travers chaque chose, parce qu’il possédait le don de la Divine Volonté. En commettant la faute originelle, il perdit ce cadeau et, avec sa seule force humaine, il ne pouvait plus correspondre avec Dieu de la même façon, puisque la présence en lui de la Divine Volonté était limité.
Jésus expliqua à Luisa que la Divine Volonté avait été déposée dans la volonté humaine d’Adam dès l’instant où il fut crée. Elle l’a habité uniquement parce qu’il avait consenti à être animé par Dieu en toutes circonstances, dans toutes ses pensées, ses paroles, ses regards, ses mouvements, ses respirations, ses battements de cœur, etc. C’est pour cette raison que tous ses actes étaient parfaits et d’ordre divin: il consentait à laisser la Divinité agir en lui, il correspondait parfaitement à l’amour de son Créateur. Cela ne veut pas dire qu’il y avait un manque de volonté de sa part, mais il était consentant à ce que la Divine Volonté opère librement en lui.
Jésus compare la volonté humaine à un verre à boire rempli de l’eau de la Divine Volonté à la suite d’une entente entre Dieu et l’homme. La volonté humaine n’a pas été créée pour être isolée de la Divine Volonté. Jusqu’au moment de sa chute, la Divine Volonté agissait dans tous les aspects de l’être d’ Adam. Avec sa volonté libre, Adam pouvait en tout temps renoncer à la capacité divine qu’ il avait de glorifier parfaitement Dieu. En fait, il a rejeté son cadeau quand il a pris le fruit défendu.

Vivre dans Divine Volonté marque le début de l’ère du Royaume de la Divine Volonté sur la terre

Quand Jésus donna à Luisa le cadeau de la Divine Volonté, le 8 septembre 1889, Jésus lui dit que cela marquait le début de l’ère du Royaume de la Divine Volonté sur la terre et que ce cadeau de la Divine Volonté était à la disposition de tous.
Pour recevoir le cadeau de la Divine Volonté, il faut le désirer et décider de ne plus donner vie à sa volonté humaine. Jésus dit: «Vous n’avez pas besoin de chemin, de porte ou de clé pour entrer dans la Divine Volonté, vous n’avez qu’à le désirer et à vous départir du caillou de votre volonté, car tout vous sera donné, ma Volonté faisant tout le travail.» (10 février 1921)
Il faut non seulement désirer le cadeau, mais aussi être prêt à sacrifier sa volonté propre: c’est Jésus qui fera tout, puisque lui seul peut faire un acte divin.
Quand une âme décide d’embrasser la vie divine, elle doit être prête à s’oublier elle-même. Jésus dit qu’il n’ y a qu’une manière d’atteindre ce but, c’est de pratiquer et de le faire tout au long de sa vie. Il dit à Luisa: «Ma fille, la façon pour l’âme de s’oublier elle-même, c’est d’accomplir tout ce qu’elle fait comme si c’était moi qui le faisais en elle…» Si elle prie, elle doit dire: “Jésus veut prier et je prie avec lui”; si elle travaille: “Jésus veut travailler et je travaille avec lui”, si elle marche, mange, dort, se lève ou s’amuse: “Jésus veut marcher, manger, dormir, se lever ou s’amuser et je le fais avec lui.” De plus, cette manière de faire doit se poursuivre tout au long de sa vie. C’est seulement ainsi que l’âme peut s’oublier totalement: elle aura sans cesse besoin de moi.» (14 août 1912)
Luisa explique (2 septembre 1912): «Jésus, ma seule crainte est que tu me quittes.» Jésus me dit: «Ma fille, je ne peux te quitter, parce que tu n’es pas repliée sur toi et que tu ne te soucies pas de toi. Pour celui qui m’aime vraiment, le repliement sur soi et le souci de soi, même pour le bien, créent des vides d’amour et ainsi ma vie ne peut remplir son âme complètement. Je me sens comme mis de côté et cela me fournit des occasions de faire mes petites fugues. Par contre, l’âme qui n’est pas portée à se préoccuper de ses propres choses et qui ne pense qu’à m’aimer, je la remplis complètement, il n’y a aucun point de sa vie où ne se trouve pas ma Vie... Ma fille, si les âmes savaient combien le repliement sur soi est dommageable: Plus une âme se regarde, plus elle devient humaine et plus elle ressent ses misères et devient misérable. Par contre, ne penser qu’ à moi, qu’à m’aimer, qu’à être totalement abandonné en moi redresse l’âme et la fait grandir: plus l’âme me regarde, plus elle devient divine, plus elle médite sur moi, plus elle se sent riche, forte et courageuse.»

Luisa nous parle des Heures de la Passion de Jésus

«J’étais à faire les Heures de la Passion et Jésus béni me dit: «Ma fille, pendant ma vie terrestre, des milliers et des milliers d’anges accompagnaient mon Humanité. Ils recueillaient tout ce que je faisais: mes pas, mes travaux, mes paroles, mes soupirs, mes peines, les gouttes de mon Sang, etc... Ils me donnaient des honneurs, ils obéissaient à tous mes désirs et ils montaient au ciel et en redescendaient pour apporter au Père tout ce que je faisais.
Ces anges ont une mission particulière: quand une âme se remémore ma vie, ma passion, mon Sang, mes plaies, mes prières, etc., ils viennent auprès de cette âme et recueillent ses paroles, ses prières, ses actes de compassion, ses larmes, ses offrandes, etc.,. ils les unissent aux miens et les apportent devant ma Majesté pour renouveler ma gloire. Avec révérence, ils écoutent ce que les âmes disent et ils prient avec elles. Par conséquent, avec quelle attention et quel respect les âmes doivent-elles faire les Heures de la Passion, sachant que les anges sont suspendus à leurs lèvres pour répéter ce qu’elles disent!»
Il ajouta: «au milieu de tant d’ amertume que me donnent les créatures, ces Heures sont pour moi d’agréables petites douceurs, mêmes si elles sont trop peu nombreuses, vu toute l’amertume que je reçois des créatures. Par conséquent, fais connaître ces Heures autant que tu peux.»

Odile Chevasson

Le Père Dominique Duten a été invit­é par l’association Témoins de l’Amour et de l’Espérance à venir parler de la DIVINE VOLONTé lundi 30 avril et mardi 1er mai, dans l’église de Vermenton, dans l’Yonne, au sud d’Auxerre. Ecrire à l’association pour s’inscrire:   
Association «Témoins de l’Amour
et de l’Espérance»   
3, rue des Acacias   
85340 Olonne-sur-Mer, France   

Père Dominique Duten:
https: //youtu.be/CrQdq6-f5c4

 

 

Luisa Piccarreta
La petite fille de la Divine Volonté

Ce titre est gravé sur la tombe de Luisa qui se trouve à l’intérieur de l’église de sa paroisse natale, à Corato, en Italie. Luisa est née et baptisée le 23 avril 1865, un dimanche, peu après Pâques, dans la ville de Corato. Elle est décédée le 4 mars 1947, après une vie tout à fait extraordinaire. Elle avait quatre sœurs. A 11 ans, elle devint «Fille de Marie».  A 12 ans, elle commença à entendre intérieurement la voix de Jésus, tout particulièrement quand elle communiait, cette voix intérieure amena Luisa au détachement d’elle-même et de toute chose. Un jour, à l’âge de 13 ans, pendant qu’elle travaillait dans sa maison et réfléchissait sur la triste partie de la Passion de Jésus, elle devint tellement accablée qu’ elle était sur le point de perdre le souffle. Elle se rendit alors sur le balcon du 2e étage de la maison. Comme elle regardait en bas, elle vit au milieu de la rue une foule immense conduisant le doux Jésus avec sa Croix sur l’épaule, le tirant d’un côté et de l’autre. Jésus avait le visage tout ensanglanté et se débattait pour respirer. Il faisait pitié. Alors, levant les yeux vers elle, Jésus lui dit: «Ame, aide-moi!»
Impossible de décrire la tristesse qu’elle ressentit et l’impression déchirante que cette scène produisit en elle. Sidérée, elle retourna rapidement à sa chambre, ne sachant plus où elle se trouvait, le cœur brisé de tristesse. Elle y pleura à torrents sur les grandes souffrances de Jésus. A partir de ce moment, elle fut profondément inclinée à souffrir par amour pour Jésus.
A l’âge de 17 ans, Luisa fut obligée de garder le lit par intermittence. Le 16 octobre 1888, à l’âge de 23 ans, Luisa fut unie à Jésus par les «épousailles mystiques». Onze mois plus tard, en présence de la Très Sainte-Trinité et de toute la Cour céleste, son union avec Jésus fut ratifiée, elle lui fut unie par le «mariage mystique». En cette journée bénie, se produisit aussi «le prodige des prodiges»: Luisa qui avait alors 24 ans, reçut le cadeau de la Divine Volonté! C’est le plus grand cadeau que Dieu puisse offrir à une créature, la grâce des grâces. A ce moment, le troisième Fiat de Dieu (celui de la sanctification) prenait forme sur la terre. Il commençait dans l’âme de Luisa. Et ce fut ainsi que le Royaume de Dieu dont Jésus a tant parlé s’inaugurait sur la terre. Il se développera silencieusement, petit à petit, dans les âmes préparées par Marie, la Mère et Reine de la Divine Volonté.
Luisa demeura alitée jusqu’à la fin de sa vie, soit un peu plus de 64 ans, sans être malade et en se nourrissant presque exclusivement de l’Eucharistie.
Le 28 février 1899, par obéissance à son Seigneur et à son confesseur, Luisa commençait la rédaction de son journal spirituel. Bien que sa formation scolaire se limita à la première année du cours primaire, elle écrira durant quarante ans, mettant sur le papier les plus sublimes secrets du mystère de la Divine Volonté. Elle eut comme principal confesseur et censeur de ses écrits saint Annibale Maria di Francia (canonisé par le pape Jean Paul II en 2004) Elle est décédée le 4 mars 1947. Et 47 ans plus tard, le Vatican demanda à l’archevêque de son diocèse natal de mettre en marche le processus pour sa béatification. Sa cause fut officiellement introduite le jour de la fête du Christ-Roi, le 20 novembre 1994.

Odile Chevasson

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