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Comme homme, je voulus apprendre de Marie

Jésus à Esultanza - «Le Chemin des Fiancés»

Esultanza a bénéficié de locutions qui sont un enseignement pour soutenir la famille, petite église domestique, cellule précieuse de l’Eglise. Marie est le parfait modèle pour chaque baptisé, temple de l’Esprit Saint… appelé à être adorateur en esprit et vérité.

5 août 2006
Cette époque est très agitée, conflictuelle, combien de victimes fait l’Ennemi! Mais il y a elle, la Reine de la Paix, qui intercède pour vous tous. Elle, de par sa naissance, a fait tressaillir de joie le paradis. Elle, puissante par la Grâce, intercède pour vous tous. Elle est l’œuvre humaine la plus achevée, elle fut mon premier Tabernacle. Elle est la Mère des miséreux. Elle est la petite du Père. Elle, ce Lys immaculé qui s’élève de la terre vers le ciel et c’est Elle encore qui vous régénère dans une splendeur de pureté. Depuis sa naissance, elle ravit le Cœur du Père par la splendeur de son Cœur Immaculé. Elle fut rendue précieuse par tous les dons éternels. Elle croissait en Sagesse et en Grâce et Moi, J’ai grandi à travers elle. Elle est la Mère et par le vase de son corps, Je suis devenu l’un de vous et pour cette raison, en anticipant sur les mérites de ma Passion et de ma Mort, Elle fut préservée de tout péché. Merveilleuse Créature qui, même en conservant les caractéristiques de la nature humaine était si parfaite qu’elle surpassait la nature des anges. N’ayant pas été touchée par le péché originel, ma Mère ne ressentait pas l’inclination au mal, cependant ses vertus furent éprouvées et elle les pratiqua de façon héroïque.
Comblée de l’Esprit Saint, par l’œuvre duquel elle M’avait conçu, elle fut toujours l’Epouse fidèle de son œuvre sanctificatrice. Elle fut mon Enseignante de vie et comme Homme je voulus apprendre d’elle. Sa science acquise de l’Esprit Saint en fit la Maîtresse de l’Eglise naissante. Mère, enseignante, corédemptrice de tous les hommes pour les guider vers le salut. C’est la Mère qui m’offre au Père dans la liturgie eucharistique et s’offre avec Moi comme Victime sainte.

6 août 2006
«Dans la Lumière tu verras la Lumière.» «Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous.» «Le Verbe.» Moi Je Me suis fait chair. Le miroir et le modèle du Divin, principe actif, force dynamique qui crée toute chose et c’est encore Moi qui manifeste la Vie qui est dans le Père. C’est une plénitude de Vie, car dans la Parole se trouve la Très Sainte-Trinité. La Parole offre la Lumière à l’intelligence, au cœur et à tout notre être. Cette Lumière est manifestation de Vie. Mon fils, ma fille, si l’Eglise ne se ressource à son Fondateur, elle ne peut être la lumière du monde là où Je suis la Vérité, le Chemin et la Vie, et non point une institution structurale. Une Eglise qui ne prie pas ne peut Me suivre, Moi J’en ai donné l’exemple toute ma vie jusqu’au dernier souffle, ma dernière Parole scellée dans mon Cœur fut: «Père, entre tes Mains, Je remets mon Esprit.» Si l’Eglise ne se nourrit pas de la Parole de Vie, elle ne peut résister aux attaques de Satan qui, aujourd’hui, est furieux et se déchaîne avec tout son pouvoir diabolique. Si l’Eglise ne s’immerge pas dans la contemplation, dans cette prière profonde que toi qui es en route, tu connais à présent, elle ne pourra pas communiquer avec Moi comme une personne vivante, mais elle communiquera seulement un ensemble de normes à observer et elle ne pourra pas même Me porter dans les cœurs, si elle ne fait pas l’expérience de ma Présence. Par la bouche de saint Luc j’ai légué ces paroles écrites: «Moi Je suis avec vous jusqu’à la fin du monde.» Mais comment cette nouvelle de Vérité peut-elle arriver dans les cœurs si celui qui l’annonce, n’a pas le cœur empli de Moi? Moi Je suis l’Eternel présent. Je dis dans (l’Evangile de) saint Jean: «Vous adorerez le Père en esprit et vérité.» Ici l’on parle d’adorer et l’on peut seulement adorer dans le tabernacle, mais le tabernacle est placé dans un temple, en un lieu, et Jean le précise à la Samaritaine et vous communique mes Paroles: «Crois-moi femme, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne, ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.» Avec ces Paroles, Je suis venu maintenant dans les cœurs de vous tous qui êtes de vrais adorateurs. Certes il est dit que dans le baptême vous êtes revêtus de la Grâce, mais mon fils, ma fille, quel ministre vous parlera de ce temple plus sacré que n’importe quel tabernacle au monde, plus précieux que toute pierre précieuse, celui de votre cœur vivant, non point fait des hommes mais du Père, ce cœur qui est le vôtre et qui bat sans relâche et transmet la vie? Viens, mon fils, ma fille, écoute ton cœur, sens les battements de ton cœur et sache que Moi Je vis en toi avec le Père qui continuellement te récrée et fais de toi un nouvel être. Moi la Vie et la Résurrection, Je te pardonne et Je t’immerge dans l’Amour et la force de l’Esprit Saint qui te donne tous ces dons pour être le témoin authentique de ce que tu éprouves de Moi et non de ce que tu sais de Moi.

Le Chemin des Fiancés, pages 106-109