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Le sein d’une femme: chef-d’œuvre le plus sublime du Père!

Dimanche 2 avril 2000
Angela a reçu de l’Esprit Saint un charisme analogue à Jérémie. Elle reçoit des images, puis Jésus lui en donne le sens.
Pendant le Cénacle de prière, je reçois une image de Jésus qui porte une tunique de grosse toile écrue. Une capuche couvre sa tête…
Jésus part de la Croix Glorieuse, sur la colline de P., avec une grande faux dans la main. Avec des coups nets et sûrs, Il commence à faucher tous les prés autour de la Croix, puis, avec ordre, tout autour, en descendant le long des collines avoisinantes.
A chaque coupe arrive quelque chose d’extraordinaire: l’herbe devient plus dense et sa couleur devient toujours plus intense. Ensuite, c’est comme si chaque brin d’herbe subissait une transformation radicale.
En bref, au passage de la sainte Faux de Jésus, tous les prés deviennent très verts, d’un vert nouveau, qui n’existe pas dans la nature. Le revêtement herbu devient ensuite très fin comme un velours de soie.
Tout cela est quelque chose de très beau et de mystérieux… et je sens dans mon cœur que c’est une image profondément prophétique, même si je n’en comprends pas pleinement la signification.
Jésus continue, absorbé par son travail de faucheur… alors que j’entends sa Voix suave et sûre:
«Ainsi en était-il au début, dans la perfection! Fils, vous ne connaissez pas cette perfection, mais Je reviendrai pour vous la donner. Chaque coup de ma Faux, renouvellera la face de la terre».
Oh! oui, Jésus. Viens vite. Jésus, ne tarde pas! Viens, viens vite faucher dans nos cœurs… Amen! Alléluia!
Quelques jours après, toujours dans mon cœur, je revois la figure de Jésus avec Sa tunique de toile écrue.
Mais mon Maître est de dos, ce qui m’inquiète. Je demande alors à l’Esprit Saint de me confirmer s’il s’agit réellement de Jésus.
A peine ai-je formulé cette pensée que la figure accomplit un quart de tour, le capuchon descend de sa tête et une cascade de très beaux cheveux blonds descend sur ses épaules, alors que sa tête se renverse en arrière dans une attitude féminine provocante.
Cette image m’apporte un trouble profond et je comprends parfaitement. Alors, au Nom de Jésus, je chasse le menteur qui, en ricanant vulgairement, dit:
«La luxure… ah, la luxure, la luxure: mon pain, mon pain. Vite, vite, par cela, le monde m’appartiendra! Tout me sera soumis. Je ferai toutes sortes de prodiges et par une luxure sans frein des miens, je vaincrai!»
Un ricanement strident… tandis que, dans mon cœur, je pense à l’amour de la Création et à l’amour du Père.
«Au Nom de Dieu, va-t’en Satan! Tu sais déjà que le monde ne t’appartiendra pas, vite, il ne sera plus à toi!» Alors, comme un baume parfumé, voici la Voix douce et mélancolique de mon Seigneur:
«Mon Père avait créé toutes sortes de choses bonnes et belles… mais avec quel amour particulier n’a-t-Il pas créé le sein de la femme. Un nid inaccessible, dans lequel le germe de la vie se serait déposé pour toujours avec le souffle de son Esprit. Seulement après cet acte de la création, le Père s’est concédé le repos. Le sein d’une femme; son chef-d’œuvre le plus sublime! Le lieu choisi par le Père Céleste pour que Ses fils puissent avoir le très haut privilège de partager avec Lui l’acte sublime de donner la vie: la première demeure de chaque fils de Dieu! Mais maintenant, mes fils, que faites-vous de cette demeure? La luxure, oui, la luxure dont Satan se vante, où vous porte-telle, mes fils? Une demeure sacrée, car voulue par Dieu depuis toujours, mais maintenant profanée par le péché, une demeure vendue pour quatre sous ou pour le pouvoir de Satan, pour qu’il puisse dire: moi, je suis comme Dieu. Et vous, mes fils, croyez-vous que tout cela soit juste? Vous vous êtes ainsi laissés séduire? Vous vous êtes ainsi laissés prostituer? Avec vos dernières découvertes, vous avez vendu au profanateur la demeure créée pour vous par Dieu! Oh! Mes enfants!…»
Père, pardonne! Arrête cette humanité qui, au nom de la science, veut te nier et en même temps te dépasser. Aie pitié des fils qui viendront, tes fils… martyrs d’une humanité qui ne veut plus te reconnaître comme unique Créateur, comme unique Père.
O saint Michel archange: «Qui est comme Dieu?» O Marie, toi la Femme unique, dans laquelle depuis toujours et pour toujours trouve son siège «la demeure très pure», inaccessible au péché, défends-nous, femmes, de celui qui désire notre corps.
Que ta pureté, Marie, nous recouvre. Amen!

Je suis la Résurrection et la Vie, tome 2, pages 65-67.

 

 

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