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La santé naturelle de vos artères: un bon investissement!

Parvis Santé: Corps - Cœur - Esprit

Père François Zannini

Un constat évident
Les années passent et nous voyons que les cheveux grisonnent, les rides surgissent, les dents jaunissent, la vue diminue et la peau se flétrit. Mais de nous jours, il existe des traitements naturels et une bonne hygiène de vie naturelle permettant de ralentir le vieillissement prématuré des individus. N’oublions pas nos vaisseaux sanguins se détériorent également et d’une manière invisible. Là encore dans cet article, nous allons voir comment protéger nos vaisseaux sanguins et ralentir leur détérioration prématuré évitant ainsi AVC, infarctus, thromboses et phlébites ou encore plaies variqueuses.

Une connaissance de vie cardiovasculaire
Nos artères conduisent le sang aux organes. Ce sont de solides vaisseaux sanguins suffisamment épais pour contenir la haute pression sanguine. Ce ne sont pas des vaisseaux rigides mais plutôt élastiques qui s’adaptent aux variations du flux sanguin pénétrant dans les différents organes.
Les veines évacuent le sang des organes en le ramenant au cœur et permettent qu’il soit filtré et purifié par les poumons, puis renvoyé dans l’organisme. Les veines sont des vaisseaux plus souples, moins solides. Mais cela est moins gênant car le sang y circule doucement.
Le sang des artères est propre et clair pour nourrir les organes et celui des veines est foncé et sale et doit être purifié par les reins et les poumons, qui sont des stations d’épuration. Le sang y est nettoyé de ses déchets et rechargé en oxygène. Le foie, agissant sur le métabolisme des graisses et des sucres pour l’organisme, fait la synthèse des protéines et dégrade certaines substances toxiques en produits non toxiques. Il produit de la bile pour aseptiser le côlon et faciliter le transit intestinal.
Le foie recharge le sang en glucose permettant l’activité musculaire et cérébrale de l’être humain.

Le sang ne colle pas aux parois artérielles
La partie interne des artères est recouverte d’un épithélium, une fine couche permettant au sang de s’écouler dans l’artère sans adhérer à la paroi. Cet épithélium fabrique un anticoagulant permettant au sang de glisser sur la paroi sans y adhérer.
Certaines substances, comme le tabac, les radicaux libres (déchets cellulaires), l’homocystéine (substance inflammatoire), une alimentation carencée et la sédentarité, attaquent l’épithélium de nos artères.
Quand l’épithélium se détériore, les plaquettes sanguines s’agglutinent à la paroi et forment un caillot. L’artère est réparée, mais des traces subsistent.

Le rôle vital des plaquettes sanguines
Le sang n’est pas homogène. Il est formé de plasma (liquide jaunâtre et transparent) dans lequel flottent des globules blancs et rouges et des plaquettes sanguines. Le sang contient aussi du glucose et des protéines en tout genre qui transportent des graisses dont le cholestérol.
Le rôle des plaquettes sanguines est de prévenir l’hémorragie. Dès l’ouverture d’une veine ou d’une artère, les plaquettes s’agglutinent pour former un bouchon à l’endroit blessé. Un filet en fibrine se met en place sur la partie blessée. Des globules blancs et rouges et de l’élastine viennent s’agglutiner dans cette fibrine pour former un bouchon dur presque incassable. Tout ceci forme la coagulation. Ce mécanisme naturel arrête l’hémorragie et forme sur la peau une croûte.
A l’intérieur de l’artère, l’épithélium se refait et les cellules repoussent pour couvrir la paroi. Le sang peut glisser de nouveau sans s’accrocher. Mais la paroi à l’endroit blessé a un peu durci et est devenue rigide: elle s’est sclérosée. Au milieu de la lésion cicatrisée se trouve un cor lipidique, c’est-à-dire une accumulation de graisse et de cholestérol composé de cristaux, de fer, de cuivre et de calcium appelé athérome. L’ensemble forme l’athérosclérose.
L’athérosclérose disparaît surtout si elle est récente. Mais si l’hygiène de vie est malsaine et se prolonge, le phénomène se reproduira avec un risque de former une cicatrice plus grosse à l’intérieur de l’artère et un athérome également. L’artère peut alors se boucher à 80% et un rétrécissement appelé «sténose» de l’artère se produit, nécessitant une intervention médicale pour éviter sa complète obturation.

La gravité de l’athérosclérose
Si une petite hémorragie se produit dans l’artère, celle-ci peut faire grandir la cicatrice ancienne de l’artère et obturer totalement l’artère. Si la cicatrice ancienne s’ulcère, avec sur elle la formation d’un plus gros caillot, on risque dans les deux cas une obturation de l’artère.
L’organe en aval est alors privé de sang, de glucose et cesse de fonctionner. Si cet organe est le cœur, le cerveau, un rein ou un œil ou même une jambe (thrombose), on peut alors avoir un infarctus, un AVC, une crise d’urémie foudroyante ou la cécité.
Le risque d’athérosclérose se présente souvent dans les artères entourant le cœur, appelées coronaires. Elles alimentent le muscle en oxygène et en glucose. Une thrombose dans les coronaires est un infarctus. Dans 50% des cas, la mort se produit en quelques heures.
Les médicaments anti-cholestérol ne guérissent pas l’athérosclérose
L’athérosclérose ne contient que 10% de cholestérol et la médecine en cardiologie pense qu’il faut donner aux personnes souffrant d’athérosclérose, des médicaments capables de faire baisser le taux de cholestérol dans le sang pour réduire la progression du mal et les risques d’un caillot créant une thrombose.
Diminuer le cholestérol n’est pas très utile car il n’est pas la cause première de l’athérosclérose et n’intervient pas dans la formation du caillot. Les fibrates et les statines, qui sont des médicaments anti-cholestérolémiques, font baisser le cholestérol sanguin sans réduire la mortalité cardiaque, ce qui est en fait le but recherché mais pas atteint. Réduire le taux de cholestérol présente des risques pour l’organisme. Le cholestérol est une molécule essentielle entrant dans la composition des parois cellulaires et assurant leur étanchéité. Diminuer le taux de cholestérol par un régime ou des médicaments, c’est fragiliser les cellules et augmenter le risque d’AVC ou d’hémorragie cérébrale. Des études cliniques l’ont prouvé.
Des médicaments anti-cholestérol ont bien des effets secondaires. Ils donnent des douleurs musculaires et ligamentaires, de l’impuissance masculine, une amnésie partielle et un risque accru de cancérisation cellulaire.

Lutter contre les caillots est une arme à double tranchant
Si les accidents cardiovasculaires proviennent des caillots, prenons alors des anticoagulants.
Pour lutter contre les caillots sanguins, les cardiologues encouragent les malades à prendre de l’aspirine à petites doses quotidiennement. Le problème est que si vous empêchez le sang de coaguler, vous accroissez le risque d’hémorragie dans votre athérosclérose. Cette  hémorragie peut être la cause de la croissance brutale de l’athérosclérose et de l’obstruction totale de l’artère. 40% des AVC proviennent d’hémorragie cérébrale par défaut de coagulation sanguine.
Certaines personnes font des AVC ou des hémorragies cérébrales alors qu’elles ne prennent pas d’anticoagulants, mais ont une vie désordonnée avec trop de sédentarité, peu de sport, une nourriture carencée et trop riche en graisse et sucre (pas assez d’oméga 3) ce qui fait que leur sang se coagule mal. Les anticoagulants ne sont pas la solution, excepté pour dissoudre un caillot déjà formé ou suite à une opération chirurgicale.
Si la baisse du taux de cholestérol avec des médicaments ne sert à rien et que les anticoagulants sont dangereux, on va pratiquer par chirurgie le pontage coronarien pour contourner la sténose ou le rétrécissement de l’artère. Le pontage coronarien sauve des vies en cas d’urgence quand un organe manque réellement de sang et que l’artère qui le nourrit est trop étroite. Un pontage naturel se produit. De nouvelles artères se forment naturellement pour contourner votre rétrécissement sans qu’on ait besoin de vous opérer.
Ce phénomène de pontage naturel se produit quand vous sollicitez réellement et régulièrement votre organe c’est-à-dire que vous avez une vie saine, peu sédentaire avec au moins 4 km de marche quotidienne ou au moins 30 minutes d’exercice physique par jour.
Subir un pontage sans faire de l’exercice physique et sans manger différemment provoquera de nouvelles scléroses d’artères et de nouvelles opérations chirurgicales. Il aurait fallu privilégier le pontage naturel, plus efficace et moins risqué en cardiologie, et inviter les gens à changer de mode de vie. Mais les cardiologues ont préféré la technique de l’angioplastie en 1970 et du stenting en 1980.

L’illusion de ces techniques opératoires
Le chirurgien intervient avec un fil téléguidé appelé cathéter. Ce dernier atteint la sténose et écrase l’athérosclérose avec un ballonnet gonflé sur place à haute pression.
L’artère ainsi élargie permet alors le passage du sang, mais la plaque d’athérome écrasée par le ballonnet se cicatrise rapidement avec une prolifération de cellules. Dans 40% des cas, une re-sténose pire que la première se reforme dans les six mois après l’angioplastie par ballonnet. Pour prévenir une prochaine sténose, les cardiologues posent dans l’artère un stent, c’est-à-dire un petit tube à ressort pour empêcher l’artère de se rétrécir à nouveau.

Les risques de ces pratiques
Ces pratiques ne sont pas sans danger sur l’organisme. Voyons en quelques unes:
    1.    Le stent une fois posé ne peut plus être enlevé et s’il y a un problème, le patient devra vivre ou mourir avec ce corps étranger dans l’artère.
    2.    Le stent n’étant pas lisse comme l’endothélium de l’artère, les plaquettes sanguines s’y agglutinent et forment un caillot, d’où la prescription d’anticoagulants avec risque d’AVC parce que le sang est trop fluide.
    3.    Les cellules artérielles vont coloniser le stent est un nouveau rétrécissement artériel peut se produire dans 25% des cas.
Pour éviter ces inconvénients, la cardiologie a inventé des stents «actifs», c’est-à-dire enrobés de substances prohibant une nouvelle sténose. Mais si les cellules épithéliales ne reviennent pas sur le stent pour éviter qu’elles s’agglutinent dans l’artère, le patient devra prendre longtemps des anticoagulants.
La prise régulière d’anticoagulants augmente le risque d’hémorragie, comme on l’a déjà dit, et favorise des trous dans l’estomac, d’où la nécessité de prendre des médicaments contre l’acidité. Ces antiacides ont pour inconvénient majeur d’inhiber la bonne digestion des aliments et de provoquer des carences en nutriments cellulaires. Cela favorise des maladies de carence et ouvre la voie à la cancérisation et à de nombreux dysfonctionnements glandulaires et organiques.

La cardiologie se trouve au pied du mur
Depuis 2007, les AVC hémorragiques sont plus fréquents qu’on avait imaginé 40% des cas et parmi les 60% restant, 40% sont de cause inconnue.
C’est pourquoi avant d’intervenir au hasard avec la physiologie du malade, il faudrait plus de réserve et de prudence dans l’acte médical pour éviter un mal plus grand. Le cardiologue Michel de Lorgeril du CNRS de Grenoble appelle à revenir pour tout ce qui touche au cœur et aux artères à la voie naturelle et le moins possible à la voie médicamenteuse et chirurgicale.
En 2004, un cardiologue allemand a tenté une expérience avec deux groupes de personnes souffrant de sténose dans les coronaires. Le premier groupe n’a subi aucune opération, pris aucun médicament et a fait de l’exercice physique modéré mais régulier. Le deuxième groupe a été soigné de sa sténose par la pose d’un stent et a repris sa vie passée. Douze mois plus tard, 42 patients qui avaient reçu un stent connurent des complications contre 12% dans le groupe qui s’était entraîné à un exercice physique modéré. Les patients du premier groupe avaient en plus une meilleure forme.

Conclusion
Il faut donc en urgence arrêter de forcer les malades du cœur et des vaisseaux sanguins à prendre des médicaments. Il faut éviter les opérations autant que possible sauf en cas d’urgence de mort possible.
Les personnes souffrant d’athérosclérose ou ayant eu un accident cardiovasculaire doivent changer de mode de vie avec une hygiène de vie plus saine (un régime crétois: fruits, légumes, pain complet, poisson et huile d’olive) et ne surtout pas prendre de médicaments anti-cholestérol lourds d’effets secondaires et inefficaces pour prévenir les troubles et les maux cardiovasculaires. Que toute personne cardiaque évite les sports violents qui pourraient hâter le risque d’un accident cardiovasculaire, mais qu’elle marche chaque jour 4 à 5 km, en campagne si possible, pour stimuler son cœur et réactiver la circulation sanguine. C’est un moyen excellent d’éviter l’athérosclérose et une opération.

Père François Zannini
Naturopathe