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Les acides aminés: la force de la vie (1)

Parvis Santé: Corps - Cœur - Esprit

Sous l’action conjuguée des ferments et des sucs (gastriques, pancréatiques, biliaires et intestinaux), les protéines alimentaires se décomposent en acides aminés dont un certain nombre a été identifié.
On pense souvent que les acides aminés se trouvent surtout dans les protéines animales et que les protéines végétales n’en seraient pas aussi riches.
Les protéines contenues dans la viande ne sont pas les plus prolifiques. Celles du soja, des œufs, des céréales, du fromage et des légumineuses peuvent produire dans les mêmes proportions les acides aminés essentiels.
Même si la chair animale est riche en acides aminés, les herbivores arrivent à synthétiser des acides aminés en partant des substances protidiques des végétaux. Concernant l’alimentation humaine, une source importante des acides aminés se trouve dans le pain complet (d’épeautre, de blé ou de sarrasin), car la fermentation sur levain est favorable à la dégradation des protéines du blé ou d’une autre céréale en acides aminés utiles à la vie organique.
Provenant de la dégradation des protéines, les acides aminés se reconstituent en protéines de l’organisme dans lequel elles sont introduites. Comme pour tous les éléments de la nutrition, les notions de qualité et de condition priment toujours sur celles de quantité. Les acides aminés dérivés des protéines végétales, des laitages, des œufs et du miel sont bien supérieurs aux produits de la dégradation des protides usés ou impurs de la chair animale. On a même remarqué que si, dans un repas, un aliment dont les protéines sont considérées comme pauvres en acides aminés est associé à un aliment dont les protéines en sont riches, le résultat obtenu est meilleur que si les deux éléments sont pris séparément.
Tous les acides aminés sont indispensables au maintien de la vie, mais certains d’entre eux jouent un rôle particulier: la lysine est nécessaire à la croissance du corps; le déficit en arginine entraîne la stérilité et le manque de tryptophane conduit à la cataracte par dénutrition.

Où peut-on trouver les principaux acides aminés indispensables à la vie?
L’acide aspartique agit sur le cerveau, améliore l’endurance et renforce le système immunitaire. Son dosage est de 500 à 2000 mg/jour. Il n’est pas essentiel, l’organisme peut le synthétiser.
Son rôle dans l’organisme:
    •    Edulcorant
    •    Réduction des effets secondaires dans le sevrage des stupéfiants.
    •    Acteur dans les cycles de production d’énergie.
    •    Participation à la synthèse de l’ADN et de l’ARN, des immunoglobulines et des anticorps.
    •    Défense contre les virus, les infections et les parasites.
    •    Favorisation de l’élimination de l’ammoniaque en excès.
    •    Excellent agent de chélation (désintoxication).
    •    Augmentation de la résistance à la fatigue.
On le trouve dans les graines germées, les produits laitiers de chèvre et de brebis, le bœuf, la volaille, la farine de soja, les œufs, les légumineuses, le porc, la dinde, les moules, les anchois et les arachides.
Une carence en acide aspartique provoque la dépression et la fatigue chronique.
L’acide glutamique favorise l’équilibre psychique, combat l’alcoolisme, agit sur la croissance, la cicatrisation des plaies et aide à garder les muscles «secs».
Son dosage est de 500 à 2000 mg/jour. Cet acide glutamique ne doit pas être donné aux personnes allergiques au glutamate. Les signes d’allergie sont: la migraine, les nausées, la soif, la rougeur au visage, la transpiration, les crampes abdominales, les frissons, les engourdissements des gencives, la rhinite et les problèmes neurologiques. Utiliser l’acide glutamique est contre-indiqué lors d’une leucémie, d’une cirrhose du foie ou d’un problème rénal. Il est également néfaste chez les séropositifs.
Son rôle dans l’organisme:
    •    Neurotransmetteur contribuant à la vivacité d’esprit, la capacité d’attention et la mémoire.
    •    Transport du potassium au niveau du cerveau.
    •    Influence reconnue sur le cerveau: correction des troubles de la personnalité, amélioration de l’état psychique et de la fatigue cérébrale.
    •    Diminution du besoin de sucre ou d’alcool.
    •    Participation à la libération de l’hormone de croissance.
    •    Prévention du catabolisme musculaire (dégradation des muscles).
    •    Réduction des complications post-opératoires.
    •    Participation à une meilleure cicatrisation d’un ulcère ou d’une brûlure.
    •    Contribution aux fonctions de la prostate.
    •    Participation au métabolisme des sucres et des graisses ainsi qu’à l’équilibre acido-basique en diminuant l’acidité de l’estomac.
    •    Favorisation de la fonte des tissus graisseux.
On le trouve dans la farine de soja, les produits laitiers de chèvre et de brebis, les œufs, le riz, les pommes de terre, les légumes frais, le poisson, la volaille, le persil cru, les épinards crus et la viande.
Une carence en acide glutamique provoque de l’irritabilité chez les personnes âgées, des sautes d’humeur et des fatigues psychiques.
L’alanine est un neurotransmetteur. Elle est transformée en énergie par le foie et augmente le taux de glycémie (sucre) dans le sang. Ce n’est pas un acide aminé essentiel car le corps peut le fabriquer.
Sa dose recommandée est de 500 à 2000 mg/jour. L’alanine a une action antagoniste à la taurine (dérivé d’acide aminé nécessaire à l’activité musculaire et cardiaque).
Son rôle dans l’organisme:
    •    Stimulation de l’élévation du glucose sanguin.
    •    Participation à la production d’énergie dans l’organisme.
    •    Aide à la production des lymphocytes (globules blancs).
    •    Elimination le phosphate et d’autres produits nocifs du corps humain.
    •    Présence dans les sécrétions prostatiques.
On le trouve dans la farine de soja, le blé, l’avocat, les légumineuses, le lait et le fromage de brebis et de chèvre, le bœuf et la volaille.
Une carence en alanine n’affecte pas la santé de l’être humain puisque le corps peut le métaboliser.
La carnitine tonifie le muscle cardiaque et améliore les performances et l’endurance à l’effort. Elle est impliquée dans le métabolisme des prostaglandines au niveau des muscles.
La dose recommandée est de 1000 à 2000 mg/jour.
Son rôle dans l’organisme:
    •    Diminution de l’acide lactique et ainsi prévention de la formation de crampes.
    •    Combustion des graisses en transformant les acides gras en énergie et ainsi favorisation de la perte de poids.
    •    Diminution de l’hyperglycémie, du taux de cholestérol et des triglycérides.
    •    Stimulation de la libération du neurotransmetteur messager de la mémoire.
    •    Amélioration de la vigueur des spermatozoïdes.
    •    Stimulation de l’activité anti-oxydante des vitamines C et E.    
On la trouve dans le lait maternel pour le bébé, les produits laitiers de brebis et de chèvre, la viande rouge (mouton, bœuf, veau, cheval), diverses noix ou graines (citrouille, tournesol, sésame), en quantité moindre dans les légumes (artichaut, asperge, betterave, brocoli, chou de Bruxelles, chou cavalier, ail, moutarde, persil, chou frisé), les fruits (banane et abricot) et les céréales (sarrasin, maïs, millet, riz complet, seigle).
Une carence en carnitine entraîne des angines, des problèmes cardiaques, une faiblesse musculaire, un manque d’énergie, de la frilosité, de l’artériosclérose, une prise de poids par accumulation graisseuse et l’infertilité masculine.

(à suivre)
Père François Zannini Naturopathe