Comment se produisent les apparitions de Jésus et Marie?
Giuliana Buttini
«Les Dictées de l’ange» introduisent progressivement le lecteur dans la réalité de notre future éternité.
Au fils des messages, le voile imaginé d’un ciel bleu ou gris se dissipe à notre horizon clos et Astralio révèle ce que l’homme n’a pas vu: «Des choses que l’homme n’a pas vues, que pas une oreille n’a entendues, qui ne sont venues à l’esprit de personne; les choses que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment. Mais à nous Dieu l’a révélé par l’Esprit…» (1 Co 2,9-10).
Oui, grâce extraordinaire pour soutenir la foi déclinante de notre temps, l’Esprit a révélé à Guiliana Buttini, par le biais de l’envoyé Astralio – esprit céleste expérimenté dans l’accompagnement de l’homme – les réalités d’en-haut, celles qui nous attendent, celles qui nous soutiennent, celles que notre nature humaine ne peut connaître par elle-même, mais que notre être spirituel désire pourtant ardemment. Et nous sommes servis! Pour une révélation, c’est une révélation! En ce sens qu’elle ouvre les yeux de l’esprit et du cœur et nous fait désirer et aimer la Vie de l’au-delà, par delà la mort matérielle qui n’est qu’un passage et non une fin comme tant veulent se l’imaginer aujourd’hui. Résultat: et foi et l’espérance se développe et grandissent.
Nous, humains, imaginons le Ciel à partir de notre expérience humaine, inscrite dans la matière et donc dans un lieu, un espace et du temps. Otez la matière, que reste t-il? Le lieu, le temps, l’espace n’existe plus! Demeurent l’âme, soit la pensée et les sentiments. C’est ce que tente de nous faire saisir Astralio, en l’appliquant au phénomène des apparitions.
L’Harmonie appelée paradis est certainement un lieu, mais non au sens où les hommes le pensent, car les lieux des humains, ou mieux, des êtres terrestres, sont faits de terre, mer, montagnes, maisons, donc des lieux matériels. L’Harmonie est un lieu spirituel, une condition où l’être spirituel est libre d’admirer les beautés créées par la pensée de Dieu pour ce monde spirituel où la matière n’a plus de forme, à la différence des sentiments, car ils viennent de l’âme. Sur terre, dans les lieux matériels, ils sont cachés par ce qui est visible aux yeux matériels.
Certes, le monde matériel existe, les lieux sont composés de matière et celle-ci change avec le temps, les saisons et le corps matériel se déplace comme réalité physique. Dieu est immense, très grand et infiniment petit. Il peut demeurer partout. S’Il était seulement grand, Il ne pourrait entrer dans ce qui est petit, alors que son immensité même en franchit les limites, sinon Il serait enfermé dans sa propre grandeur.
Dans les apparitions, Jésus, Marie peuvent se montrer s’ils le veulent. Ils vivent dans le monde spirituel, donc dans une condition en pleine liberté par rapport au temps et à l’espace, car ni l’un ni l’autre n’existent dans l’éternité et ainsi ils ne peuvent fixer de limites. Alors, moi Astralio, je sais, car je connais, et vous ne pouvez comprendre, si je vous explique, que le monde de l’Harmonie, le paradis, étant un monde spirituel n’est pas un lieu fixe. C’est un lieu formé par la pensée, un monde de pensée; elle se déplace et n’est pas limitée par l’espace. Si Jésus et Marie se font voir, ils ne laissent pas un vide au paradis où les esprits bienheureux peuvent toujours les contempler et toujours jouir de leur présence. Ils se déplacent par leur pensée, (il est inexact de dire «déplacer»; dans l’Harmonie, lieu de vraie liberté, sans espace ni temps, ce sont là des concepts terrestres!) se montrent, vont dans un lieu de la terre, apparaissent dans une maison, sur un fleuve, dans une grotte. Ils portent avec eux leur monde spirituel dans lequel souvent, de manière invisible, la vie matérielle est plongée.
Parfois Jésus ou Marie peuvent se montrer, grâce à la manifestation de leur pensée, ou au moyen de l’un de nous qui a le devoir de décrire à l’âme ces visages merveilleux qu’elle peut voir et reconnaître. La pensée de Jésus ou de Myriam vibre dans l’esprit d’un ange, qui à son tour la fait vibrer dans un esprit de la terre, afin qu’il voie de ses yeux spirituels et parfois aussi des yeux matériels.
J’espère avoir donné une petite explication sur ce qui est si grand. Dans les choses de Dieu, la philosophie ne compte pas ni les grands mots! Dans les choses de Dieu, la réflexion humaine est insuffisante. Ce qui compte c’est la foi, l’humilité, la méditation sur le mystère de Dieu Trine qui peut tout. Petit et grand prêtre, tu le sais, comme toi aussi qui vibres et voles avec moi, et vous tous qui avez compris l’amour! Et l’amour n’est ni philosophie, ni grands mots, ni science, il est beaucoup, oui, beaucoup plus. L’amour est Dieu!
Les Dictées de l’ange, pages 212-13