Comment garder longtemps son confort articulaire!

Parvis Santé: Corps - Cœur - Esprit

Quand une vieille brouette grinçait, mon grand-père remettait un peu d’huile dans les rouages, le bruit disgracieux disparaissait et la brouette reprenait sa route sans crier désespérément sa souffrance. Les articulations avec l’âge craquent et, si elles ne sifflent pas comme la brouette de mon grand-père, elles nous font sentir qu’elles manquent d’huile par les douleurs qu’elles nous procurent. Quand le cartilage est usé au point de disparaître, les extrémités osseuses frottent l’une contre l’autre et les douleurs apparaissent et sont parfois insoutenables. Nous allons voir comment prévenir une telle situation ou comment l’atténuer et la corriger au maximum quand elle survient dans notre vie.

Un peu d’étude sur le cartilage articulaire

Les articulations sont formées de plusieurs éléments: le cartilage, la membrane synoviales, les tendons et les ligaments.
Le cartilage assure le glissement des extrémités osseuses en diminuant les forces de friction, il participe aussi à l’amortissement des contraintes physiques sur les articulations.
La membrane synoviale sécrète un liquide lubrifiant de l’articulation. 
Les tendons permettent aux muscles de s’insérer sur les os, et les ligaments assurent la stabilité des articulations. De la naissance à l’âge adulte, le cartilage sert à assurer la croissance de l’os. Au delà de 20 ans, à la fin de la croissance, le tissu cartilagineux est formé de façon définitive et ne se renouvelle qu’extrêmement lentement. C’est la singularité du cartilage.

La composition du cartilage articulaire

C’est un tissu conjonctif non vascularisé (sans réseau sanguin), constitué à 80% d’eau, d’une matrice extracellulaire et d’un seul type de cellules: les chondrocytes (cellules composant le cartilage) qui possèdent la capacité d’assurer à la fois la synthèse et la dégradation de cette matrice. La matrice est formée essentiellement de fibres collagènes et de protéglycanes (molécules hydrophiles qui piègent l’eau dans le cartilage lui conférant ses fonctions d’amortissement et de glissement). Les protéoglycanes sont constitués de glycoaminoglycanes (acide hyaluronique augmentant la viscosité du liquide séminal) et de chondroïtine (composant majeur du cartilage humain et des vertébrés) et de longues chaînes polysaccharides branchées autour d’un axe protéique.

Les troubles articulaires dégénératifs

Les agressions répétées du cartilage entraînent des fissures par rupture et dissociation des fibres du collagène. Celles-ci conduisent à une fragmentation des protéoglycanes, à une hyperhydratation et au ramollissement du cartilage. Sous l’effet de chocs répétés ou de fortes pressions, il se produit successivement une superproduction de collagénases (enzymes capables de rompre la construction protéinique du collagène), de stromélysine (enzyme responsable de la dégradation de la matrice extracellulaire), de prostaglandines inflammatoires (molécules liposolubles), de radicaux libres et de monoxyde d’azote. Cela induit progressivement à la destruction des chondrocytes (cellules du cartilage), à une baisse de l’acide hyaluronique augmentant la viscosité du liquide synovial et à une réduction de la taille des protéoglycanes. Finalement, des fissures se produisent dans la zone d’appui de l’articulation; l’épaisseur du cartilage diminue et l’os sous-jacent se déstructure, produisant le phénomène inflammatoire et douloureux qu’on appelle l’arthrose.
L’arthrose est une maladie articulaire très répandue (10% de sujets entre 15-25 ans, plus de 80% des sujets de 55 ans et plus) sont affectés par l’arthrose. C’est une affection chronique dégénérative des articulations. Les lésions arthrosiques du cartilage sont la conséquence d’un déséquilibre entre les mécanismes de la chondroformation (synthèse du cartilage) et ceux de la chondrolyse (dégradation du cartilage).
Contrairement aux idées reçues, il est devenu possible de régénérer au moins partiellement la cartilage en apportant un ensemble de nutriments participant à sa synthèse. Plus l’âge sera avancé, plus la vitesse de régénération sera lente. Avant 50 ans, la régénération se compte en mois, mais après 60 ans, cela se compte en années. Si certains constituants ou catalyseurs pour la reconstitution du cartilage sont absents, la réparation sera plus longue et imparfaite car on aura un déficit fonctionnel. Il est donc important d’apporter tous les éléments nutritifs nécessaires à la reconstitution de la structure cartilagineuse.

Les causes de la dégénérescence articulaire

Celles-ci sont nombreuses. Il y a:
    •  La maladie génétique affectant la structure du squelette ou la fonction des cartilages.
    • Le déficit nutritionnel surtout à la croissance de l'enfant mais aussi à l’âge adulte.
    • Une anomalie ou un désalignement articulaire (scoliose, lordose, etc.)
    • Un sport intensif ou une activité professionnelle brutalisant les articulations.
    • Des fractures, des interventions chirurgicales ou une usure anormale des articulations.
    • Un handicap physique entraînant une immobilisation partielle ou totale.
    • Le surpoids induisant une surcharge pour les articulations porteuses.
    • La goutte provoquant une inflammation due au dépôt de cristaux dans les articulations.
    • Une maladie auto-immune chronique comme la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante.
    • Une faible activité physique entraînant un faible apport sanguin et une mauvaise oxygénation du cartilage.
    • L’âge (plus de 45 ans, surtout chez les femmes, plus touchées par l’arthrose des hanches ou des genoux).
    • La sénescence ou le vieillissement articulaire qui est lié à la calcification des cartilages.

Que manger pour protéger ses cartilages?

Contrairement aux idées reçues, les produits laitiers ne sont pas indispensables à notre santé. C’est même le contraire, puisque les protéines du lait de vache sont pro-inflammatoires et sont la principale cause de l’arthrose.
La priorité doit être donnée aux légumes, aux fruits riches en minéraux (choux, brocoli, chou-fleur, pois, haricot, lentilles, algues, oignon, ail, orange, banane, avocat, poire, pomme, pêche, brugnon, mandarine, clémentine, châtaigne, amande, noisette, sésame, noix du Brésil, noix, pistache, etc.) et aux poissons gras riches en acides gras polyinsaturés (maquereau, sardine, hareng, saumon etc… )
Il est aussi très recommandé de consommer des bouillons d’os riche en collagène (pot-au-feu) et des graines germées (alfafa, millet, sésame, soja, amarante, quinoa et fenouil).
L’iode régule et stimule la thyroïde qui, avec les parathyroïdes, régule le métabolisme calcique. L’iode se trouve dans le sel marin iodé, les algues marines, les fruits de mer, les poissons, l’ail, le soja, les haricots verts, l’oignon, le cresson, les épinards, le chou, la carotte, le poireau, le navet, la tomate, la poire et le raisin. On retrouve l’iode aussi dans la viande et les œufs d’animaux nourris avec des aliments riches en iode. La consommation de ces produits iodés est indispensable surtout chez les hypothyroïdiens.

Les substances contenues dans le Regenum Forte

Le Regenum Forte contient du collagène marin, du calcium, de la chondroïtine sulfate, du potassium, de la lécithine de soja, du magnésium, de l’extrait de racine de curcuma longa, de la vitamine C avec de l’acérola, des probiotiques, du fenugrec, de la vitamine E, de l’acide hyaluronique, du zinc, des caraténoïdes naturelles, de la levure enrichie au sélénium, de la vitamine B3, de l’édulcorant Stévia, du cuivre, de la vitamine B5, B6, A, B12, B1, B2, K1, du chrome, de la vitamine B8, B9.

L’interaction des éléments nutritionnels

Parmi les éléments composant le Regenum Forte, nous avons:
Les aminopeptides de l’hydrolysat de collagène (un complexe d’acide aminés libres), le zinc, le cuivre, les vitamines A, B6 et C, sont très impliqués dans la synthèse de la matrice de collagène des cartilages, des os et autres tissus de soutien.
La méthionine (un acide aminé soufré) permet de combattre les douleurs articulaires, les raideurs et l’inflammation.
La glucosamine est un constituant fabriqué par l’organisme à partir du glucose et de la glutamine. C’est un acide aminé. Il entre dans la composition des cartilages, des os, des yeux, des vaisseaux sanguins, de la peau, des ongles et des cheveux. Cet acide aminé participe à la synthèse des protéoglycanes. La chondroïtine (constituant du cartilage) favorise l’hydratation des protéoglycanes et joue un rôle dans la lubrification des cartilages. L’acide hyaluronique est indispensable au glissement des surfaces articulaires entre elles.
Le méthyl-sulfonyl-méthane est une autre source naturelle de soufre qui entre dans la composition des cartilages. Il joue un rôle primordial dans le transport des substances nutritives et favorise l’évacuation des toxines.
Le curcuma longa est riche en curcumine possède un puissant pouvoir anti-inflammatoire ou inhibant la production des enzymes peu inflammatoires qui incitent d’autres enzymes à dégrader les cartilages articulaires.
Le zinc, le cuivre et les vitamines B6 et C participent à la synthèse de la matrice collagène des tissus de soutien; le zinc en stimulant la sécrétion des hormones sexuelles, intervient dans la minéralisation des os.
La vitamine A intervient dans la différentiation et la croissance cellulaire, participe à la synthèse des glycoprotéines entrant dans la composition de la matrice collogénique.
La vitamine D est indispensable à l’assimilation du calcium et du phosphore dans l’intestin. Dans l’os, elle mobilise le calcium et le phosphore et participe à la minéralisation des os.
La vitamine K assure la fixation du calcium sur l’ostéocalcine impliquée dans la minéralisation osseuse.
Les oligo-éléments (zinc, manganèse, cuivre, sélénium, molybdène) les vitamines B, C, E et les caroténoïdes
participant à la destruction des radicaux libres responsables de l’inflammation s’opposent aux dystonies neurovégétatives et assurent la minéralisation des os.
Les bactéries probiotiques, le magnésium, le manganèse et les vitamines du groupe B favorisent la dominance de la microflore de protection intestinales et conséquemment une meilleure assimilation des nutriments du Regenum Forte.

Comment prendre Regenum Forte?

Selon l’altération des tissus de soutien, on prendra une à deux mesures de Regenum Forte par jour en une ou deux prises: une avant le petit-déjeuner et l’autre avant midi dilué dans un verre d’eau tiède (30 à 35° C).
Vu sa richesse en potassium, Regenum Forte ne convient pas aux personnes souffrant d’insuffisance rénale, ni aux enfants de moins de trois ans.
Pour accroître l’efficacité de la cure, on prendra au cours des deux repas 2 à 3 capsules d’Omega-3 (34/24) ou (45/10), ou d’huile de Krill et d’huile de bourrache pour lutter contre les inflammations dues à la dégénérescence du cartilage et une à deux mesures de Siprel-b buvable par jour pour combler le déficit en silicium.
Pour apaiser les douleurs articulaires, il faut appliquer 2 fois par jour du Siprel-Gel.
Ne pas dépasser les doses prescrites journalières, tenir hors de portée des enfants. Ces compléments alimentaires ne remplacent en aucune façon un régime alimentaire sain et varié.
N’oubliez jamais qu’en prévention d’une dégénérescence osseuse ou cartilagineuse, il faut consommer chaque jour sa ration de magnésium, de vitamine C et de protides.
Combien de grammes de protides dois-je consommer par jour?
Cela se vérifie par le nombre de cm au dessus du mètre de ma taille. Par exemple, si je mesure 1,65 m, je devrais consommer 65 g de protides par jour et si je mesure 1,80 m, ce sera 80 g de protides par jour. 80 g de protides par jour est l’équivalent d’un beefsteak à midi et de 50 g de fromage le soir. L’excès de protéines donne de l’acide urique qui crée de la goutte ou du rhumatisme articulaire.
Agir ainsi avec un bon repos et du sport quotidien conserve les articulations et les os en bonne santé et pour longtemps.

Père François Zannini
Naturopathe