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Je viens vous préparer à cet événement - 2e partie

Sulema
 

Nous poursuivons l’entretien que nous avons eu avec Sulema à propos de la publication de son livre: «Je viens vous préparer à cet événement: l’illumination des consciences.» (Cf. SM 499/16-18)

Sulema: Quand le Père Rubén m’a annoncé que ces messages étaient pour tous les enfants de Dieu, et qu’il fallait les partager, je lui ai demandé: «Est-ce vous qui m’accompagnerez?»
Là, il s’est mis à rire et m’a dit: «Mais non, mais non.» Mais de fait, c’est lui qui m’accompagne. Ainsi, tout ce que je reçois, je le fais discerner par deux prêtres: le père Guy Giroux est le conseiller spirituel de l’œuvre, le père Rubén est mon directeur spirituel. Les deux font les discernements.
Et voyez-vous, 9 ans plus tard, quand l’éditeur canadien Christian m’a proposé de faire la publication du livre, (En Europe c’est le Parvis qui publie ce livre) — tout s’est passé tellement vite. Je lui ai répondu que je ne pouvais pas lui donner de réponse, qu’on allait prier. Et qu’on ferait selon ce que les prêtres diraient: s’ils disent oui, on le fera.
Et à ma grande surprise, ils ont donné leur autorisation. Et le livre est publié.

Parce que c’est l’éditeur Christian qui vous a proposé d’éditer vos messages?
Oui, Christian a proposé de faire l’édition. Et c’est là que j’ai répondu qu’il fallait l’accord des prêtres pour éditer. Moi, j’ai senti que ce n’était pas à moi de prendre la décision, mais aux prêtres. Et ils ont dit que le moment était arrivé de rendre ces messages publics.

Sauf erreur, les messages publiés commencent à partir de fin 2010?
Oui, nous avons décidé que ce serait bien de commencer avec l’année liturgique, la première semaine de l’Avent.
Le titre, c’est Maman Marie qui l’a donné.

Pourquoi ne pas avoir commencé par les messages antérieurs à l’Avent 2011?
Parce qu’il n’y a plus de temps et parce que c’est un appel urgent pour nous préparer à cet événement. Probablement qu’après, on fera les autres.

Sulema, quand vous entendez, vous entendez de quelle manière?
Par locution intérieure, c’est une voix.

Dans l’oreille, dans le cœur, dans la tête…?
Parfois c’est dans mon cœur, parfois c’est à l’oreille. Et c’est toujours en français soit pour écrire, soit pour parler, parce que ce n’est pas ma langue.

Voulez-vous dire que c’est personnel quand vous entendez dans votre langue?
Non, dès le début, j’ai reçu les locutions en français, soit pour moi soit pour les autres. Mais depuis peu, j’ai commencé à recevoir des locutions en espagnol quand je me suis trouvée devant des prêtres ou des personnes qui parlent l’espagnol.

Les messages, comment vous arrivent-ils? De façon régulière, toujours à la même heure, n’importe quand?
Chaque jour. En général je les reçois tôt le matin ou le soir quand je suis vraiment recueillie dans la prière. Mais il arrive aussi que j’entende dans mon cœur pendant la journée, alors, je dois me retirer pour aller écrire.

Sentez-vous un appel intérieur?
Oui, j’entends l’appel. Et quand il y a des mots que je ne connais pas, le Seigneur me donne le sens, l’explication, du fait que je n’ai pas étudié le français; souvent, si je ne connais pas la signification d’une parole, il me la donne. Quand il y a des mots que je ne sais comment écrire, il vient les épeler, ou Maman Marie, sans que j’aie à la leur demander, c’est merveilleux!

Quelle durée ont vos communications? Elles sont brèves, longues?
Ça dépend. Parfois c’est court, parfois c’est long. Quand je vais pour une conférence, après notre témoignage il y a toujours un message adressé au groupe qui nous reçoit, parfois ça peut aller jusqu’à une demi heure.

De qui recevez-vous des messages?
Parfois, c’est de Jésus, ça peut être Maman Marie ou Dieu le Père. Et j’en ai reçus aussi de saint Joseph, de saint Padre Pio, d’une sainte Québécoise Dina Belanger. Le Père Hurtebise est venu me parler une fois.

Avez-vous la possibilité de dialoguer avec les Personnes divines, de leur poser des questions…
De dialoguer oui. Je préfère écouter ce qu’elles ont à me dire.

Et avez-vous eu la vision de Jésus?
Je l’ai vu deux fois comme Jésus miséricordieux. A Medjugorje, nous sommes montés sur le mont Krizevac, mon époux et moi. Quand nous sommes arrivés à la quatrième station, on a vu la sainte humanité de Jésus. Il nous a parlé, il était très proche de nous. Il nous a dit: «Je suis le Bon Pasteur et je prends soin de mes brebis.» Mon époux l’a entendu en espagnol et moi, je l’ai entendu en français.

C’est pourquoi vous disiez «nous».
Parce que c’est la première fois que mon époux l’a vu et la première fois qu’il l’a entendu. On a rien dit jusqu’au samedi avant notre départ. Et là, mon époux a compris que j’entendais vraiment la voix du Seigneur en français et que je le voyais quelquefois.

Donc Sabino a vu le Seigneur qui s’est fait voir en même temps qu’à vous, pour que votre mari vous croie enfin?
Oui, il a vu plusieurs signes à Medjugorje, mais je pense que le Seigneur a voulu cela pour lui faire comprendre que je n’étais pas folle.

En fait, c’est un disciple de l’apôtre saint Thomas, votre mari!
Vraiment! Moi je lui ai dit qu’il était plus incrédule que saint Thomas, parce qu’il a fallu que le Seigneur se laisse voir et qu’il l’entende.

Du moment qu’il accepte, c’est déjà bien.
Oui, et proche comme Jésus l’était de nous à Medjugorje, c’était la première fois; il était très près de nous et il nous a parlé. C’était le cadeau des cadeaux que de voir la sainte humanité de Jésus.

Et comment se manifeste cette sainte humanité de Jésus?
On l’a vue comme le Bon Pasteur. Il portait une robe blanche, il était radieux, il était… oh!... son regard et son sourire sont aussi magnifiques. Rien qu’à y penser, j’en pleure de joie.
Quand nous évoquons cette grâce dans notre témoignage, mon époux devient tellement ému; c’est là qu’il a eu sa conversion et sa guérison.

Avez-vous vu Jésus d’autres fois?
J’ai vu Jésus trois fois, c’était la troisième fois, mais en tant que Bon Pasteur, c’était la première fois. Les fois précédentes, c’était Jésus miséricordieux.

Comme sur le tableau de Sœur Faustine?
Oui, comme l’original, celui qu’on voit le plus souvent, celui qui est chez les religieuses au sanctuaire de Cracovie. Une fois, j’ai vu la sainte Face.

Le Seigneur vous a-t-il fait voir l’au-delà, le Ciel…?
J’ai vu une fois le purgatoire, parce que le Seigneur demande que l’on prie pour les âmes du purgatoire.

Quelle impression cela vous a t-il fait?
Cela m’a fait prendre conscience, combien on blesse le Seigneur par nos péchés, combien on le fait souffrir et combien les âmes souffrent quand elles comprennent à la fin, au tout dernier moment, que le péché existe et combien d’âmes pèchent par ignorance. Cela m’a fait pleurer, ça m’a fait mal de voir la souffrance que vivent ces pauvres âmes du purgatoire.

En théologie, on enseigne que pour faire un péché, il faut le savoir, le vouloir et le faire. Et vous, vous dites que les gens ont péché par ignorance?
C’est ce que j’ai compris. Parce que parfois on dit par ignorance: «Oh ça, ce n’est pas un péché!» vu qu’on vit dans un monde où rien n’est mal et où tout est permis. C’est en ce sens que je dis par ignorance. On croit que le péché n’existe plus, parce que les gens ne veulent rien savoir de l’existence du péché. Mais quand on est devant le Seigneur, j’ai compris que, oui, le péché existe. Même si on va se confesser, on pense que tout est fini. Mais non, on doit encore réparer pour nos péchés.

Avez-vous compris tout cela dans la vision du purgatoire?
Oui, parce que des personnes disent que la souffrance du purgatoire vient juste du fait qu’on ne voit pas le Seigneur. Effectivement, il y a cette souffrance, mais il y a aussi la souffrance due aux remords du mal qu’on a commis et qu’on aurait pu éviter, la souffrance due au manque de réparation qu’on a du mal à accepter actuellement ou qu’on ignore, oubliant que pour aller au Ciel il faut non seulement que l’âme soit purifiée de tous ses péchés par le sacrement du pardon de Dieu, mais aussi qu’elle ait accompli toutes les réparations.
C’est pourtant l’enseignement de l’Eglise qu’il importe de rappeler.

Avez-vous eu des communications avec des anges?
Oui, saint Michel Archange qui m’a donné quelques messages et très rarement, mon ange gardien.

Alors il vous a dit son nom?
Oui, Il s’est présenté. Il s’appelle Ferkiel et, pour l’écrire, il m’a dit «comme le fer!»

Parmi les anges, il en est un qu’on n’aime pas du tout. Je suppose qu’il ne vous laisse pas tranquille?
Oui, j’y ai aussi «goûté»! Quand il y a de petits combats comme ça, j’en rends compte, j’appelle ceux qui m’accompagnent. Ils m’ont appris comment me protéger et Maman Marie et Jésus m’ont appris des prières.

Ce sont des prières spéciales pour vous ou bien…
Moi, je me couvre du Précieux Sang, parce que, à un moment donné, j’avais des doutes. Je m’interrogeais pour savoir si cela venait de Dieu ou non. J’avais arrêté d’écrire. Alors, Jésus m’a dit que pour reconnaître que c’était lui, je devais toujours me signer et me couvrir de son Précieux Sang.

Vu que l’autre — c’est son métier — essaie de vous mettre dans la confusion et de vous troubler.
Oui. Par exemple, mon époux, quand il ne croyait pas, me disait: «Tu es folle, tu es malade...» Alors cela m’a fait douter et j’ai fini par me dire: «C’est vrai, je suis folle, c’est mon imagination.» Alors, le Seigneur m’a dit: «Crois-tu, ma fille, que mon adversaire va te dire d’aller au sacrement du pardon, de venir m’adorer, de dire des prières, de reconnaître ma Mère comme l’Immaculée Conception?... Crois-tu qu’il va te demander de prier pour le Saint Père?» J’ai reconnu: «Oui, Seigneur, c’est vrai.»
Jésus m’a dit: «Dorénavant, pour les messages, les enseignements que tu vas recevoir, tu commencera par te signer et te couvrir de mon Précieux Sang. Et à la fin tu recevras toujours ma bénédiction ou celle de ma très Sainte Mère.» C’est pourquoi vous verrez dans le livre que les messages commencent et se terminent par une bénédiction. C’est ainsi que le Seigneur m’a rassurée.

N’avez-vous pas eu à subir des sévices corporels, comme certains messagers?
Par deux fois, oui, je peux dire que j’ai eu des attaques physiques. Alors j’ai dit: «Seigneur, aide-moi et couvre-moi de ton Précieux Sang.»

Avez-vous aussi reçu d’autres charismes, en dehors des locutions?
Oui, outre la prophétie et les visions, le Seigneur me fait sentir et voir des choses, par exemple quand je prie proche d’une personne.C’est un charisme de connaissance, très utile pour la mission.
Parfois, il me montre par avance des choses qui vont arriver, mais il m’a dit que ce n’est pas pour faire peur, mais afin de prier pour les personnes qui vont mourir ou souffrir.

Avez-vous d’autres charismes encore?
Je ne sais pas! J’entends les personnes, mais je ne peux pas les identifier. Si j’entends quelque chose, je dis: «Gloire à toi, Seigneur», je ne prête pas attention à ce que disent les gens autour de moi. Je leur demande de se fixer sur le Seigneur et non sur l’instrument.
Ce que j’entends souvent dire des gens, c’est qu’ils sentent très fort la Présence, soit de Maman Marie, soit de Jésus.

Vous voulez dire quand vous parlez…
Oui, quand je parle, quand je donne une locution ou même quand des personnes sont proches de moi; très souvent c’est la présence de Jésus ou de Maman Marie que les personnes disent ressentir. Plusieurs prêtres m’ont dit qu’ils ressentaient une présence mariale en moi.
(à suivre)

Notes:
(1) Chants d’entrée de la conférence de Sulema - 15/10/2012
(2) Début du témoignage de Sulema - 15/10/2012
(3) SULEMA - Voyage déterminant à Médjugorge
(4) SULEMA – Charisme de Sabino

 

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