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500 fois Stella Maris

Stella Maris vous propose ce mois-ci son 500e numéro. Quel beau et long chemin de vie parcouru avec vous, chères lectrices et chers lecteurs, depuis la parution du premier numéro en mai 1969.
Dès le début, André Castella, fondateur des Editions du Parvis qui publie Stella Maris, a dédié ce mensuel spécialement à la Très Sainte Vierge Marie. Il voulait qu’il soit une plate-forme d’information, un trait d’union pour tous ceux qui propagent les paroles que le Ciel donnent aujourd’hui à l’humanité en de nombreux endroits du monde. Il attachait aussi beaucoup d’importance au rappel des éléments immuables de la foi catholique et à la fidélité à l’enseignement du Saint-Père et de l’Eglise.
500 numéros plus tard, nous pouvons affirmer que la ligne tracée dès le début par André Castella est celle que nous avons toujours suivie et que nous continuerons de suivre.
Si nous parlons des origines de Stella Maris, nous devons aussi rappeler que cette revue est l’un des fruits des apparitions de San Damiano. Elle a été créée spécialement pour diffuser, avec d’autres messages, les paroles de Notre-Dame des Roses. Faire connaître les messages du Ciel n’était pas aussi facile qu’aujourd’hui: pas d’internet, pas de réseaux sociaux… Publier une revue religieuse dans un monde qui se détournait progressivement de Dieu paraissait même très audacieux. Mais les risques ont été pris et ont porté des fruits grâce à la bienveillante protection de Marie et grâce à vous, chères lectrices, chers lecteurs, qui nous suivez, pour certains depuis le début. Votre fidélité, vos encouragements, comme vos critiques, ont été pour nous une grande motivation pour vous présenter, toujours avec la prudence requise, les paroles que Jésus et Marie continuent de donner pour que le monde actuel évite le chaos et se tourne résolument vers son Créateur en se convertissant et se laissant conduire par Dieu.
Réalisant la revue Stella Maris de 1983 à 2010 en collaboration avec André Castella, mon père, nous continuons aujourd’hui, avec sa bénédiction et sa protection du haut du Ciel. Je sais qu’il veille sur nous tous en compagnie de Jésus et de Notre-Dame des Roses. Nous nous sommes engagés avec foi, conviction et persévérance, malgré les nombreux obstacles rencontrés au fil des années.
Présenter des apparitions contemporaines et diffuser les paroles du Ciel, après un examen sérieux de l’authenticité du message et de la vie de foi du ou des messagers, est une gageure toujours aussi difficile qu’en 1969, au début de la revue Stella Maris. Cette dernière est appréciée parce qu’elle ne présente que des messages donnant un maximum de garantie sur leur origine céleste. Si nous ne sommes pas toujours les premiers à parler de tel ou tel messager ou lieu d’apparition, c’est parce que nous n’avons pas encore suffisamment de certitudes. Nous ne saurions parler de tous les phénomènes. Ceux dont nous ne parlons pas, ce n’est pas forcément parce que nous les avons jugés peu «fiables» ou «faux». C’est souvent par manque de temps d’approfondir, avec tout le sérieux requis, leurs charismes ou parce que nous estimons que leur témoignage à davantage une valeur locale qu’universelle.
Nous nous attachons aussi à défendre des prophètes ou messagers qui sont trop souvent malmenés, incompris ou ignorés par des pasteurs qui les voient comme des éléments perturbateurs. Les prophètes d’aujourd’hui ne sont pas mieux accueillis que leur Maître, Jésus, qui disait:
«S’ils m’ont persécuté, vous aussi ils vous persécuteront!» (Jn 15,18-20)
Loin de nous la volonté de critiquer ou de discuter le devoir de discernement que l’Eglise doit accomplir pour les messagers et leur message. Mais tout pouvoir, dans l’Eglise encore davantage qu’ailleurs, doit être exercé dans la charité et le respect de la personne. Nous constatons trop souvent que les prophètes ne sont pas compris et reçus par leur évêque, qu’ils sont au mieux convoqués pour se voir informés d’une notification qui, curieusement, est presque la même partout. Cela manque de foi et de sérieux. Ce n’est pas conforme à l’attitude du Maître, Lui qui a rencontré avec la plus grande charité des personnes comme Zachée, la femme adultère, la Samaritaine ou Marie-Madeleine… Toute décision de l’autorité devrait porter le sceau de l’Amour de Dieu pour sa créature, dans la Vérité et dans la Charité.
Stella Maris continuera à défendre, dans le cadre de la liberté accordée aux laïcs dans l’Eglise, les prophètes qui, contre vents et marrées, proclament les paroles reçues du Ciel. Rappelons ce que disait Gamaliel quand on se demandait s’il fallait faire taire les apôtres, s’il fallait les empêcher d’agir au nom du Christ. Gamaliel répond: «Car si leur propos ou leur œuvre vient des hommes, elle se détruira d’elle-même mais si vraiment elle vient de Dieu, vous n’arriverez pas à les détruire. Ne risquez pas de vous trouver en guerre contre Dieu.» (Ac 5,38-39)
Il serait bon que l’Eglise, devant la multiplication des prophètes, envisage une autre approche que le rejet pur et simple de tous ces phénomènes. Voici quelques suggestions pour éviter une confrontation entre hiérarchie et pèlerins:
— que l’Eglise analyse rapidement les messages pour s’assurer qu’ils ne contiennent rien de contraire à la foi, qu’ils ne conduisent pas les fidèles hors de l’Eglise;
— qu’Elle mette en place, avant une reconnaissance officielle, un accompagnement pastoral qui évitera toute dérive;
— qu’Elle reçoive et accompagne spirituellement les messagers, comme l’exige l’amour du prochain et la charité chrétienne.
— qu’Elle établisse une commission équilibrée et transparente, constituée de personnes ayant des connaissances en mystique.
Je suis sûr que le ou les cardinaux, que les centaines d’évêques et les dizaines de milliers de prêtres et religieux et les millions de pèlerins qui se sont rendus à Medjugorje, ne comprennent pas que trop de pasteurs ne voient pas l’évidence ou la nient.
C’est vrai pour Medjugorje, c’est vrai pour San Damiano, c’est vrai aussi pour tant d’autres lieux d’apparitions dans lesquelles de très nombreuses vocations sacerdotales ou religieuses, tant de conversions sincères et durables ont vu le jour. Si ces lieux n’étaient pas voulus par Dieu, comment expliquer que les pèlerins, 20 ou 30 ans après le début des apparitions accourent encore en nombre? Le sensationnel? Parlons-en: les 5-6 heures quotidiennes de prière dans la fournaise de l’été ou dans le froid de l’hiver à San Damianio? Le chemin de Croix et la montée au Krizevac ainsi que les messes et les prières chaque jour à Medjugorje?
Non, rien de spectaculaire en ces lieux de pèlerinages contrairement à ce que pensent ceux qui ne s’y sont jamais rendus. Le sensationnel, c’est la foi des croyants, les conversions profondes, les nombreuses vocations. Allez voir et jugez ensuite! L’Eglise en marche se trouve là. Ces lieux sont des oasis du Ciel sur terre et rempliront demain nos églises qui aujourd’hui se vident.
Chers amis de Stella Maris, ces propos peuvent sembler sévères. Mais l’heure est grave, on le voit quand la société civile vote des lois contraires à l’Evangile, quand tant de gens vivent dans le péché, sans se rendre compte qu’ils font le contraire de ce que leur Créateur et Père demande. Les messages du Ciel ne disent pas autre chose. Lisez les messages de Jésus et Marie à Sulema dans ce numéro.
Oui! l’heure est grave! Mais avec Dieu rien n’est jamais perdu, c’est pourquoi, avec l’aide de chacun de vous, chères lectrices et chers lecteurs, nous voulons poursuivre notre apostolat, continuer à appeler à la conversion de chacun de nous, à un retour à Dieu par et avec Marie.
Pour continuer notre apostolat, nous avons besoin de vos prières, afin que l’Esprit Saint nous guide et nous inspire. Pour qu’une revue puisse vivre, il lui faut des abonnés. Les temps sont durs pour Stella Maris qui n’a pas réussi à compenser ceux qui ne pouvaient ou ne voulaient pas continuer leur abonnement. Aujourd’hui, Stella Maris a un besoin urgent de nouveaux abonnés pour assurer sa pérennité et contenir le prix de l’abonnement. Les efforts consentis par de nombreux abonné(e)s de Stella Maris, que nous remercions de tout cœur, ont enrayé la baisse, mais n’ont pas permis de remonter la pente.
N’hésitez pas à faire connaître Stella Maris et demandez-nous des numéros de diffusion que nous vous ferons parvenir gratuitement. Si vous en avez les moyens, offrez un “abonnement découverte” à ceux qui, dans votre entourage, pourraient être intéressés par Stella Maris. Comme dit précédemment, l’heure est grave, mais il est encore temps de se convertir, d’aider à la conversion des siens, des amis et des voisins. Nous ne serons pas jugés sur le taux de réussite de nos tentatives de convertir les autres (c’est l’Esprit Saint qui agit), mais sur le témoignage que nous laisserons de notre vie de chrétien.
Je vous invite aussi à prier pour le pape Benoît XVI qui s’est retiré, pour les cardinaux qui devront choisir son successeur et pour le Pape à venir. Qu’il conduise l’Eglise vers un renouveau nécessaire!
Avec Jésus, avec Marie, avec saint Joseph, plaçons notre espérance dans le Seigneur et nous ne serons jamais déçus.
Bonne lecture de ce numéro 500 de Stella Maris.
Etienne Castella