L’Enfant-Jésus tient dans sa petite main le globe terrestre
Angela – Je suis la Résurrection et le Vie
21 décembre 2002
La neuvaine de Noël, avec le chant des prophéties qui annonce le Sauveur, nous introduit dans l’atmosphère de la naissance du petit Jésus. Puis, pendant la sainte messe du soir, mon cœur est habité par une image émouvante: Je vois l’Enfant-Jésus, couché pauvrement sur la paille. Il tient dans sa petite main le globe terrestre. Puis, cette douce et tendre image laisse place à une autre. Je vois Jésus déposé de la Croix, qui soutient encore le globe terrestre avec sa main droite. Puis, pendant un instant, je le vois enveloppé dans un suaire. Encore un peu, et je vois ensuite Jésus ressuscité, monter au Ciel, soutenant toujours le globe.
Jésus consigne la terre au Père des Cieux qui prend le globe terrestre entre ses mains et souffle sur lui. La terre s’ouvre et d’elle sort un grand cœur que le Père prend entre ses mains et contemple avec un amour infini. Et ce cœur est le cœur de l’humanité entière, que Dieu aime infiniment malgré tout.
Puis, le globe terrestre se referme et revient entre les mains du petit Jésus qui le serre sur son Cœur. Je comprends que Jésus s’est incarné, est mort et ressuscité pour un seul but: par amour de l’humanité entière. Maintenant, l’Enfant-Jésus caresse la terre et moi… je ne peux qu’adorer mon divin Sauveur.
Noël du Seigneur - 25 décembre 2002
Pendant la messe de minuit, j’entends résonner dans mon cœur les rumeurs de guerre qui résonnent désormais dans trop de parties du monde. Je vois intérieurement la terre constellée de souffrances, de violence, de faim, de froid, de misères de toutes sortes. Puis, en contraste avec cette réalité, je revois dans mon cœur la grotte de Bethléem et tant de grottes répandues dans le monde. Je sens dans mon cœur que Jésus me fait contempler ces grottes comme des oasis d’amour
au milieu de tant de douleur et de tristesse. «Oui, mon petit Enfant, tu es la Lumière de ce monde immergé dans les
ténèbres».
Je suis la Résurrection et la vie , T.2, p.326.
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