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Témoin de l'amour de Dieu!

Mirella Pizzioli habite aujourd’hui Santarchangelo di Romagna (à 5 kilomètres de Rimini). Après avoir travaillé avec son mari comme commerçante à Rimini, elle est aujourd’hui femme au foyer en retraite, sans enfants.

Mirella a reçu un charisme de communion des saints après la douloureuse disparition de sa maman. Des âmes s’approchent d’elle pour demander des prières. Et quand des personnes en deuil viennent rendre visite à Mirella, souvent un parent défunt vient délivrer un message de consolation aux siens et/où demander foi et prières. Jésus lui a donné ce charisme, pour toucher et sauver ceux et celles qui pensent qu’il n’est qu’une fable pour enfants. Une fois touchés dans leurs plus profondes affections, ces personnes peuvent mieux poser un acte de foi.
A partir de ses expériences et messages, Mirella a publiée quatre livres: Porte ouverte sur l’au-delà (2 vol.) Jésus lumière du monde et Rabbi, où demeures-tu.
Mirella, témoin de l’amour de Dieu, livre ici un aperçu de ce qui remplit sa vie suite à son charisme: sa compassion à l’écoute de la souffrance et sa prière d’intercession.

Appels

Bonjour, Mirella, excuse-moi si je pleure, mais j’ai perdu mon fils voilà seulement quelques mois… Il avait 20 ans… il était très beau… une terrible maladie…
Bonjour Mirella… Ma fille est morte, un accident… Elle est partie de la maison heureuse et… n’est plus revenue. Je l’attends toujours… je n’arrive pas à y croire…
Mon enfant n’avait que cinq ans… trois ans… dix ans…
Bonjour Mirella, j’ai une douleur tellement forte au cœur, ma maman… mon papa… ils ne sont plus…
Je suis malade, Mirella… On doit m’opérer…
Je n’ai plus de travail…Mon mari m’a lâché…
Mes enfants ne viennent jamais me voir…
Voilà tant d’années qu’avec mes parents, nous ne nous parlons plus…
Depuis si longtemps, je souffre de dépression… j’ai peur…
Les Douleurs, Seigneur… Les Souffrances… écrites avec une Majuscule… Les souffrances font tellement mal…
Chaque douleur est souffrance…
Les douleurs n’ont pas de préférences, elles choisissent tout le monde…
Toutes les douleurs sont douloureuses, mais certaines sont l’essence de la douleur.
Lettres, téléphones, courriels, arrivent de toutes les parties du monde…
Assis devant moi… Chaque fois, c’est une émotion, une douleur partagée.
Larmes, larmes…
Elles coulent des yeux comme une source de douleurs qui sillonnent le visage…
Les larmes naissent, comme ça, à l’improviste, sans frein. Elles sont aimer, tellement aimer, miroir et vision de sentiments si profonds qu’ils n’ont pas besoin de paroles.
Pure souffrance. Sentiments qui ne peuvent se raconter. La douleur, impossible de la raconter. Il faut la vivre.
Les mains posées sur la poitrine, sur le ventre… Elle est là, oui, elle est là, la douleur, dans le plus profond de soi, dans le cœur, dure, sourde, impétueuse, physique…
L’âme! Dans l’âme, oui… elle est là, la douleur, dans l’âme… dans l’essence de l’être de chaque créature.
Je sais où elle est, j’ai vu là où elle est, je la vois devant moi, mille et mille fois. Impossible de contenir la douleur.
Ame et corps…
Je n’ai plus mon fils… ma fille en reviendra plus jamais… je suis mal… j’ai peur…
Le cri… «…J’ai peur…» 
Seigneur…

Mes frères…

Oui, frères… je pleure avec vous…
Je t’embrasse, chère amie,
Je vous embrasse tous, très chers amis…
Larmes bénies… aussi bénites.
Embrassons-nous… 
Agenouillons ensemble… Jésus…
Seigneur, Seigneur…
Où es-tu, Jésus? Où es-tu?

Je suis à l’église, à la sainte messe…

Il n’y a pas le temps… il n’y a pas le «temps» pour la sainte messe.
La sainte messe est éternelle, elle a toujours été éternelle, depuis toujours… dans la pensée du Créateur.
Puis, selon les temps du notre Père qui est aux Cieux… la sainte messe se fait Chair… Sang… 
Pour nous… devant nos yeux.
Sacrifice sublime… mort… Résurrection…
Finalement, nous aussi, les hommes, nous pouvons participer au mystère des mystères qui se révèlent…
Dieu, de Dieu… Lumière de la Lumière…

La Sainte Liturgie!

Je suis immergée dans la sainte messe éternelle, enveloppée de la prière…
J’écoute la musique… immergée dans la musique… enveloppée de la prière.
A l’écoute de mes mêmes paroles qui germent dans mon cœur…
Je veux tellement dire, pour moi, pour ma famille, pour mes ancêtres, les saintes petites âmes du purgatoire, pour ceux qui souffrent, pour ceux qui me demandent des prières.
Je ne veux oublier personne.
Jésus, tu es là…
Es-tu là? 
Seigneur…
Oui, tu es là, je te vois, là, en haut, à ma gauche.
Maintenant, il n’y a plus d’espace, il n’y a plus de temps…
Tu marches… non, tu ne marches pas, tu bouges…
Oui! Tu bouges…
Un vent doux agite tes cheveux… déplace ta veste, ton manteau rouge…
Seigneur, l’Eglise te représente ainsi…
Le Christ ressuscité. Et toi aujourd’hui, tu as un manteau rouge. 
Quand tu es ressuscité, avez-tu un manteau rouge?
Comme tu comprends notre façon de vouloir te représenter.
Comme tu souris et t’émeus devant nos tentatives.
Et toi, pour nous rendre heureux, tu te montres comme nous, tes petits, nous pensons que tu es…
Tu as des sandales! Tu es en route? Viens à moi! à tous! Tu es en chemin pour tous.
«Comme vous, jusqu’à la fin des temps.»
La fin des temps…
Les temps ont une fin…
Comme un Roi… le Roi. Tu es le Roi de gloire.
Tu n’es pas seul… ils te font la haie…
Qui… Qui sont-ils?
«Les bénis du Seigneur.»
En mon âme, j’ai entendu: 
«Même tes ancêtres pour lesquels tu pries toujours…!»
Je ne les connais-pas, Seigneur…
«Eux, si…»
En mon âme, j’ai entendu…
En mon cœur, Jésus… je te salue, je les salue et eux me sourient, ils lèvent les bras et me rendent mon salut…
Il en est qui m’envoie des baisers…
Je voudrais moi aussi élever les bras, envoyer un baiser, mais je suis à l’église, je me retiens.
«Seigneur, il est si infini ce don pour moi, c’est ainsi!  Il n’y a pas de paroles, je n’ai pas de mots. Regarde en mon âme, ma gratitude, ma reconnaissance, mon infinie stupeur, la joie infinie qui palpite en moi. Tu mets ton image, ces images devant mes yeux et tu enflammes mon cœur d’amour, de foi, de charité…»
C’est un moment totalement saint…
Ma pensée va à tous ceux qui s’adressent à moi, qui me cherchent, qui cherchent, qui confondent, pour ceux qui sont dans la nuit, qui ne savent pas, pour ceux qui savent très bien et ne veulent pas savoir, pour ceux qui n’ont plus la force…
«Excuse-moi, Seigneur, si je suis toujours en train de te demander… il y a tant de souffrance, de malades, de larmes…»
Il me sourit…
Il m’a sourit… 
Ta main gauche sur le cœur… Tant de fois, je t’ai vu faire ce geste, tu allonges le bras droit, je vois la paume de ta main! Doucement, tu me montres et doucement, j’entends…
«Voilà, regarde, voilà ceux qui souffrent, voilà les malades, il n’y a plus de larmes. Celui qui me suit a la vie éternelle, la joie éternelle. Ils vivent, vous vivrez tous la beauté, dans la beauté éternelle si vous croyez, si vous savez aimer, accepter, offrir, croire en moi et n’avoir pas peur de moi…»
Tu es heureux, Jésus, tu es entouré de mille et mille âmes bénites qui, à tes paroles, s’agenouillent. Des personnes vivantes, comme toi tu es vivant, sont avec toi et vivent avec toi l’exister éternelle dans une immense joie et une éternelle beauté…
Je suis émue, mais je suis aussi tellement têtue, Jésus…
«Oui, Seigneur, c’est vrai, merci Jésus.
Jésus, sur la terre, il y a tant tellement de souffrance, tellement de douleurs…»
Sa voix suave, amoureuse, dans mon esprit, dans mon cœur:
«Pour ceux pour lesquels tu m’as prié, pour ceux qui en confiance en mon Cœur, pour ceux qui croient à ma miséricorde, pour ceux qui honore ma Mère, pour ceux qui ont foi… Je suis Jésus.»
Mon Cœur tremble…
Et pour tous ceux qui ne font rien de tout cela?
«Seigneur, je te prie pour ceux qui demandent mes prières, parce qu’ils te cherchent, pour ceux qui n’ont pas confiance en ton grand Cœur, pour ceux qui ne croient pas à ta miséricorde, pour ceux qui n’honorent pas ta Mère, pour ceux qui te trahissent, pour ceux qui n’ont pas la foi, pour qui a une foi toute petite, seulement émotionnelle, pour ceux qui souffrent, Jésus je t’en prie, aie pitié…
Seigneur, je te prie pour moi, pardonnes-moi, laves-moi, libères-moi, purifies-moi, remplis-moi de ton amour.»
Dans la file, les mains jointes, je reçois la sainte Eucharistie, centre, source, sommet de toute la vie chrétienne. Lentement, elle se dissout lentement, ma bouche se remplie de douceur. Elle est douce… une fois encore j’ai compris.
Je souris.
Je m’approche de la sortie, un dernier regard vers l’autel… Tu es encore là, je sais que tu es toujours là. Je sais que tu es toujours partout et en tout lieu.
Dehors, le ciel est clair, le soleil réchauffe le corps, mais toi seul Seigneur, Béni, Saint, tu réchauffes nos cœurs.
En voiture, avec mon mari, nous rejoignions la maison… Encore un coup de fil… encore des douleurs.
Seigneur, écoute le cri de tes enfants qui souffrent, qu’ils puissent trouver consolation dans ton cœur…
Chers amis, vous êtes si nombreux, très nombreux, aussi, même si je réponds rarement à votre courriel, vous êtes dans mon cœur. Mais toujours, toujours, dans l’immense, l’infini Sacré Cœur de Jésus.
N’ayez jamais de doutes!
Votre Mirella.

Mirella reçoit sur rendez-vous, la semaine. (00 39 05 41 62 13 49, après 20h.)
www.mirellapizzioli.it

Littérature de Mirella Pizzioli: