Oui, je réponds toujours à vos prières
Oui, je réponds toujours à vos prières
Jésus parle à Domenico
18 juillet 1961
Les fonctions sacrées qui se font dans mes églises, et spécialement les célébrations du Saint Sacrifice, sont de l’encens qui monte au Ciel, apportant les parfums de la terre, à savoir les prières et les offrandes, les unes et les autres étant vraies adoration de la part de l’homme qui pérégrine sur la Terre. Montent vers le Ciel aspirations et soupirs, et chacun, qu’il soit sincère ou non, me montre ce qu’il est réellement.
Je ne me trompe pas, je vous vois tous et tout et à chacun je sais donner la réponse qui lui convient. Oui, je réponds toujours à vos prières, parce qu’elles sont représentatives de vos misères et celles-ci sont un matériau précieux (j’ai dit précieux) adapté à vous pour vous faire comprendre mon Amour. Si vous n’étiez pas pleins de misères, outre que vous ne vous soucieriez pas de moi, vous ne comprendriez pas grand-chose à mon intervention en votre faveur. C’est pourquoi j’appelle vos misères un matériau précieux. Au contraire, pour beaucoup, pour la plupart, pour quasi tous, la misère est le poids que vous traînez sans fruits et avec beaucoup de peine.
J’aimerais vous faire voir du Ciel l’ensemble des prières et des offrandes qui montent vers moi durant les fonctions sacrées pour vous démontrer combien il est vrai que dans la prière les scories se consument, c’est-à-dire que le poids des misères humaines s’allège, et l’homme, à travers d’innombrables degrés d’adoration, se met en meilleure condition pour être aidé par moi. Combien me plaît celui qui persévère dans l’oraison! De quelque façon qu’il prie, l’homme mérite du secours. Ce ne sera pas toujours ce qu’il a demandé, mais je ne peux et ne veux pas que mes créatures demandent et ne reçoivent pas.
Considérez donc combien mon amour désire vous faire du bien. Je vous ai donné un Fils que vous pouvez toujours immoler sur vos autels, afin qu’il soit entre vos mains, à votre disposition, la garantie de mon acceptation. Pourrais-je mépriser mon Fils, moi qui l’aime infiniment, en le voyant immolé pour moi et pour vous? Déjà avant de vous le donner lui, je vous aimais infiniment, comme maintenant; mais maintenant que vous l’avez lui, vous êtes et pouvez être certains que je suis désireux de vous exaucer, de vous aider, de vous consoler et de vous sauver.
J’ai dit que les prières et les offrandes montent comme de l’encens vers moi: les unes et les autres sont nécessaires pour vous et aussi pour moi, parce que je le veux ainsi pour votre bien et pour la gloire de mon Fils. Priez toujours, offrez toujours et vous aurez réponse à tout, aide en chaque chose de l’âme et du corps. Qui prie entre dans le Ciel avec l’esprit, tout en restant avec les pieds sur la terre et il porte ainsi sur la terre, parce que je les lui donne, les trésors du Ciel pour lui-même et pour les autres. Toutefois, s’il prie d’une manière distraite, pourquoi l’homme ne comprend-il pas qu’il reste les mains vides? Pourquoi prier avec les lèvres seules? Seules les lèvres auraient-elles besoin d’une aide? Et pas votre esprit? Rappelez-vous bien et ne l’oubliez plus: quand vous priez, c’est comme si vous alliez chercher de l’eau. Si vous me portez un récipient étanche, sans trous, vous pourrez recevoir toute l’eau que vous voulez, selon la grandeur de votre récipient. Si, au contraire, vous priez distraitement, cela signifie que vous me portez un récipient troué qui perdra aussitôt l’eau à travers les divers trous qu’il a. Essayez de remplir d’eau, si vous y réussissez, un de ces récipients percés avec lesquels vous rôtissez les châtaignes; constatez et puis convainquez-vous que la fontaine n’est pas à sec, mais que votre récipient est inadapté pour l’eau. Et vous êtes précisément des châtaignes crépitantes quand vous me priez distraitement, tandis que je voudrais que votre prière, unie à l’offrande, soit placide, humble, confiante, ainsi que sereine, sereine si cela vous est possible aussi dans les grandes occasions que parfois je vous envoie.
Moi, j’accepte tout, sachez-le. Mais priez ensemble, unis à Celui qui prie le plus de tous et pour vous tous. Lui est votre garantie, le gage du Ciel que je vous ai donné. Vous devez recourir à lui. De lui vous devez vous servir pour qu’à lui reviennent ensuite honneur et gloire.
Pensez! Si je me montre tant désireux de vous faire du bien en vous élevant, je suis d’autant plus désireux de glorifier, à travers vos misères, ce Fils Très Saint qui pour moi donna tout de lui-même. Pourriez-vous ne pas avoir de mérite en vous présentant à moi qui ai immolé mon propre Fils, alors même que votre démérite est couvert, recouvert par la beauté et par l’amour infini de Celui que vous m’offrez?
Oui, regardez-le et en lui, vous tous n’êtes plus vous, mais lui!
(Extrait de «Je suis votre Dieu – Ecoutez-Moi!»
Tome 2. pages 211-213)