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Fille du Soleil: Soyez porteurs d’Evangile

Le 7 janvier 2012, Fille du Soleil a donné une conférence sur le premier commandement à la basilique de Domremy La–Pucelle. (SM 448/22) Nous poursuivons avec le quatrième point.

 

Quatrième point 

Le Seigneur nous redit souvent: «…Soyez porteurs d’Evangile, Soyez porteurs d’Evangile…»

Si aujourd’hui il y a beaucoup de messagers catholiques, c’est qu’il y a beaucoup d’âmes à évangéliser chez les catholiques. 

Il y a des messagers de Dieu dans toutes les religions, le Seigneur ne va certainement pas dire à un protestant par exemple: «Lis la Bible et mets-la en pratique», parce qu’ils le font tous les jours.

Il ne va pas non plus leur dire: «Evangélise», parce qu’ils passent leur temps à évangéliser.

Qu’il y a-t-il de plus noble que faire connaître le Christ autour de soi? Tout découle de l’évangélisation.

Dans une Eglise, les fidèles qui n’évangélisent pas ne font pas leur travail correctement. Constatons ce qui se passe chez les Evangéliques: leur Eglise prospère, prend de l’essor, parce qu’ils n’ont pas peur de parler de Jésus toujours et partout. Et nous, les catholiques?

Demandons donc à l’Esprit de force du Seigneur de nous remplir de courage pour annoncer l’Evangile aux catholiques qui ne le connaissent pas.

L’évangélisation passe toujours et nécessairement par la charité vécue au quotidien, parce que la charité est un signe de la présence et de l’amour du Christ. Cependant, nous dit le Saint-Père, les actes ne suffisent plus, nous devons joindre la parole à l’acte.

Les chrétiens, dans l’appel à la nouvelle évangélisation, sont mis au défi par Jésus et par l’Eglise 

Si nous, catholiques pratiquants, nous n’évangélisons pas, qui évangélisera les catholiques à notre place? Ce «travail» ne revient pas uniquement aux prêtres, mais à tous les baptisés…

Nous nous étonnons que des catholiques partent ailleurs…

Comment pouvons-nous évangéliser avec nos lèvres si nous laissons nos bibles fermées? 

Venir se ressourcer, c’est bien, mais on ne doit pas en rester là, nos retraites doivent apporter des fruits qui demeurent; si l’on se contente de venir chercher sans rien donner ou sans faire d’efforts, nous n’avancerons que très peu.

 

L’ordre du jour est à l’évangélisation…

Le Père Cantalamessa prend l’exemple de la parabole de la brebis perdue et il fait remarquer qu’elle «se présente aujourd’hui à l’envers»: «Quatre-vingt-dix-neuf se sont éloignées (ce sont ceux qui ne pratiquent pas ou plus) et une seule est restée à la bergerie, (la brebis seule, ce sont les pratiquants). Le danger est de passer tout son temps à nourrir la seule brebis qui est restée, et de ne pas avoir le temps d’aller à la recherche de celles qui se sont égarées. En cela, l’apport des laïcs apparaît providentiel…» 

Aujourd’hui dans les conférences ou les retraites, la plupart des personnes sont pratiquantes… Qui prendra le temps d’aller à la recherche des brebis égarées? C’est l’affaire de tous les baptisés.

Le plus grand obstacle à l’Evangile, nous le savons tous, est le silence. Si nous gardons le silence en espérant que notre vie chrétienne témoignera d’elle-même, nous n’obéissons pas au commandement du Seigneur… Une personne à qui vous donnez à manger ou à boire, ou que vous habillez, ne fait pas systématiquement le rapprochement avec Jésus ni avec l’Eglise catholique. Pourtant le commandement est clair et précis: «Allez dans le monde entier, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création.» (Mc 16,15) 

Cela implique que nous avons tous à annoncer cette Parole. Tous doivent être en mesure de le faire, n’ayons pas peur d’agir d’une manière ou d’une autre. Le Saint-Père demande à tous les baptisés de ne pas avoir honte de proclamer leur foi catholique. 

Jésus nous dit que trop de personnes adhèrent à des doctrines qu’il ne nous a pas enseignées… 

Pourquoi partent-elles ailleurs? Parce que nous ne les avons pas évangélisées!

Nombre de protestants et d’autres chrétiens sont en général des catholiques non évangélisés par les catholiques, ils sont partis dans la confession qui les a évangélisés.

La majorité des autres personnes s’engouffrent dans leur propre bourbier, parce qu’elles n’ont personne pour leur parler de Jésus.

Aux catholiques, qui ne se sentent pas la force de parler de Jésus aux personnes qu’ils rencontrent, le Seigneur demande de distribuer des tracts! Si Jésus et saint Michel Archange nous demandent de diffuser des tracts sans nous lasser, c’est qu’ils savent de quoi les catholiques sont pétris. Les catholiques sont tièdes à ouvrir leur Bible chaque jour, tièdes à évangéliser avec des paroles bibliques. Par ces tracts, le Ciel nous aide à faire notre devoir de chrétiens.

Le Seigneur nous demande d’aller vers ceux qui ne le connaissent pas ou ceux qui l’ont oublié. «Je vous attends dans mon Sacré-Cœur» est le livre approprié pour ramener les gens à Dieu. Son titre est bien explicite. Il y a un tract avec des extraits de messages (voir page suivante) qui fait de lui, c’est un outil d’évangélisation à diffuser dans toute la France sans se lasser. Plus nous distribuons de tracts, plus nous évangélisons. 

Quand vous lirez ce tract, vous comprendrez qu’il est vraiment nécessaire de le faire circuler partout; faire connaître ce livre autour de soi ou diffuser les tracts, c’est travailler à la nouvelle évangélisation. Avec ce tract, nous n’aurons plus besoin de nous justifier devant les hommes.

Le Saint-Père demande à tous les baptisés d’évangéliser «avec de nouvelles méthodes, des nouveaux moyens d’expression»; si nous avons honte de le faire dans notre ville, prenons notre voiture et allons distribuer des tracts dans la ville d’à côté; ce qui est important, c’est d’avoir le courage de le faire et surtout de continuer à le faire.

«N’ayez pas honte de moi, parce que j’aurai honte de vous devant mon Père», nous dit Jésus dans l’Evangile.

Moi aussi, je suis gênée de distribuer les tracts, mais pour la gloire de Dieu, je le fais quand même. Attention à la petite voix qui nous dira systématiquement «tu es ridicule, tu en fais assez pour l’Eglise…» C’est à nous de savoir de quelle façon nous aimons le Christ et si nous tenons réellement à notre religion catholique.

L’évangélisation fait partie intégrante de la vie de chaque baptisé. Un bon chrétien se doit de faire connaître le Christ autour de lui. Nous formons un tout, nous formons tous, prêtres et laïcs, une grande famille. Nous sommes tous un peu responsables de ce qui se passe dans notre Eglise aujourd’hui faute d’avoir évangélisé. N’accusons pas les prêtres, ne nous lamentons plus sur le sort de l’Eglise catholique, mais agissons.

Que nous soyons seuls ou dans nos groupes de prière, distribuons les tracts et n’hésitons pas à refaire des photocopies; ce qui est primordial, c’est de poursuivre notre campagne d’évangélisation dans toute la France, chacun dans sa ville, les villes avoisinantes et pour ceux qui le peuvent, élargir à tout le département, nous pouvons mener une campagne d’évangélisation sur toute l’année 2012. L’erreur serait de distribuer quelques tracts pour faire son travail et d’arrêter; Marthe Robin disait: «…l’Eglise se relèvera grâce aux laïcs…» Je préciserai, grâce aux laïcs catholiques persévérants dans l’évangélisation. 

Cela devient une nécessité vitale pour notre Eglise. Jésus nous dit qu’il délivrera beaucoup d’âmes du purgatoire et notre lignée ne sera pas délaissée si nous nous évertuons à faire connaître ses messages inlassablement… Jésus dit que celui qui persévèrera jusqu’à sa mort à faire connaître les livres «Chemin de Vie» ou les tracts, recevra une récompense de prophète.

Faire connaître le Christ autour de soi, parler de la grande miséricorde de Dieu, n’est-ce pas ce qu’il y a de plus important?

Depuis 2007, date de ma présentation au public, je demande à chaque fois lors de mes conférences, de lire la Bible chaque jour, de la mettre en pratique et d’évangéliser en distribuant des tracts sans se lasser… Regardez comme le temps passe vite… et il y a tellement d’âmes à sauver.

Je vous demande: Avons- nous pris les paroles du Seigneur au sérieux? Quel travail d’évangélisation avons-nous déjà fait?

Sommes-nous de ceux qui sont tièdes, qui viennent écouter et recevoir des grâces, ou aimons-nous suffisamment l’Eglise catholique romaine et travaillons-nous à ce qu’elle perdure, en évangélisant sans vergogne?

Que désirons-nous? Que les églises ferment toutes leurs portes? La santé de notre Eglise dépend en partie du petit troupeau que nous sommes.

«Pierre, tu es pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon église et les portes de l’enfer ne prévaudront pas.»

L’église catholique tangue; elle ne chavirera jamais, mais en attendant les églises ferment leurs portes, les prêtres sont âgés, etc…

Savez-vous que le Seigneur donne les mêmes grâces à tous? Je m’explique: certaines âmes privilégiées de toutes confessions chrétiennes dialoguent avec le Seigneur, vont sur ses parvis et dans son sanctuaire, entendent battre le Cœur de Jésus, etc…

Pourquoi le Seigneur leur donne les mêmes grâces que nous, catholiques, alors que nous avons les trois blancheurs dont nous nous glorifions? Comment le Seigneur peut-il donner aux autres les mêmes grâces qu’aux catholiques alors que certains chrétiens cataloguent les catholiques de démoniaques et démolissent les trois blancheurs? C’est parce qu’ils aiment vraiment le Christ? 

Les trois blancheurs ne sont-elles là que pour notre glorification personnelle? Le Saint-Père et les prêtres sont là pour nous aider dans notre cheminement spirituel, la Vierge Marie est notre maman éducatrice, recevoir Jésus Eucharistie fréquemment va nous permettre de devenir ce qu’Il est, d’autres Christ. D’autres chrétiens recherchent avant tout à faire connaitre le Christ à tout vent, toujours et partout et… force est de constater que leurs Eglises prospèrent.

Méditons cela, chers frères et sœurs en Jésus-Christ.

Je vous avais dit à Orléans en 2008, qu’au début de ma conversion dans les années 1990, j’étais allée en vacances avec ma famille à la Bourboule; j’en avais profité pour distribuer une grande quantité de tracts sur Dozulé. Je l’ai fait toute seule. Le lendemain, assises à la terrasse d’un café, deux personnes discutaient. En passant devant elles, j’ai entendu: «Je ne sais pas ce qu’il se passe en ce moment, tout le monde parle de Dozulé.» Cela m’a fait sourire.

Par ceci, je veux vous faire comprendre que plus nous distribuons de tracts dans une même ville, plus les effets se feront ressentir. Plus nous évangélisons de villes, plus notre Eglise reprendra son souffle, n’attendons donc pas que les autres le fassent à notre place.

Nous ne pourrons prétendre aimer Jésus véritablement que lorsque nous travaillerons pour ses intérêts, pas seulement pour les nôtres.

(à suivre) 

 

Littérature de Fille du Soleil: