Mon dieu, je te confie mon ami.
Je sais qu’il va mourir.
Je suis là, près de lui: il a les yeux clos,
essaie de me dire quelque chose que je ne saisis pas.
Il exhale ce grand soupir, c’est sa souffrance. Mais je sais, Jésus, que bientôt il va connaître ta paix, le soulagement de la béatitude.
Et je resterai là moi aussi avec ma peine et la certitude de ta promesse.
Josette d’Auzon

Les poésies-prières sur la liturgie du dimanche par Franck Widro:
Dieu, les sourds-muets et moi (sur Marc 7, 31-37)
J’étais un sourd-muet fermé au langage Chrétien, à l’Histoire;
je refuse de parler la langue de l’argent, de l’égoïsme;
j’écoute la Parole, suis pour toi, un apôtre du réalisme,
un maître caché, t’ouvre aux valeurs d’une foi libératrice.

Enseigner aux impies (sur Marc 7, 31-37)
La Cité me rejette car je refuse Sa culture de mort;
Elle fuit Dieu, est face à Lui une sourde et muette, sans remords;
il me faut protéger nos valeurs, nos fêtes belles et vraies;
j’apprends à devenir pour l’impie un enseignant discret.