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Tu me plais, tu me reposes
Quand je viens Te prier, à l’écart, dans cette solitude
Où je Te regarde et où je T’interroge,
Je me laisse d’abord aller devant Toi,
Je commence par me perdre en Toi, laisser tomber
Les angoisses et les tensions du jours ou de la veille,
Je me repose, Tu me reposes.
Il n’y pas d’autres raisons profondes
Quand je viens vers Toi:
Tu me plais, Tu me reposes.
Tu me plais parce que Tu es bon,
Je Te l’ai dit cent fois,
Parce que Tu connais les chemins du bonheur
Et que Tu es vrai;
Par là même, Toi qui est simple,
Tu me reposes des nœuds et des chemins tordus
Que les hommes construisent si souvent. […]
L’heure viendra, je le crois,
Où j’aurai accompli le périple,
Où j’aurai librement défié la mort
Et où Tu me prendras à jamais avec Toi.
Cette heure n’est pas encore venue.
Ce moment de prière avec Toi
Me fait l’attendre paisiblement,
T’attendre, Toi.
Jean-François Six
100 prières pour les malades, p. 46
–
Les poésies-prières sur la liturgie du dimanche par Franck Widro:
• Dieu, ma foi et toi (sur Jean 6, 1-15)
Je fuis la foi immature, ai reçu celle, adulte, de Dieu.
J’accueille joyeux mon vrai Je ; de la Vie, je suis un choriste ;
je t’offre gratuitement mon aide et suis heureux de croître en Christ,
d’atteindre les béatitudes au Ciel, un infini radieux.
• Ma foi et la Cité (sur Jean 6, 1-15)
Ma vie nourrit l’autre, car mon regard sur la Ville délétère
est celui de la foi, une façon de voir le Ciel sur terre,
ses signes ; même si je suis vieux, invalide, Dieu fait des merveilles
à travers mon agir, mes écrits, un amour en éveil.
