Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera ta louange.

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit!

Tu es venu, Seigneur,

Dans notre nuit,

Tourner vers l’aube nos chemins;

Le tien pourtant reste caché,

L’Esprit seul nous découvre

Ton passage.

Pour nous mener au jour,

Tu as pris corps

Dans l’ombre humaine où tu descends.

Beaucoup voudraient voir et saisir:

Sauront-ils reconnaître

Ta lumière?

Nous leur disons: «Voyez

Le grain qui meurt!

Aucun regarde ne l’aperçoit;

Mais notre cœur peut deviner

Dans le pain du partage

Sa présence.»

Puis nous portons vert toi,

Comme un appel,

L’espoir des hommes d’aujourd’hui.

Mûris le temps, hâte le Jour,

Et que lève sur terre

Ton Royaume!

Les poésies-prières sur la liturgie du dimanche par Franck Widro:
Le Souffle, l’Amour et un frère (sur Marc 1,29-39)
J’accueille dans ma vie et en mon âme, un frère dans la misère;
je suis plein de l’Amour de Dieu, du monde nouveau, notre demeure.
Si je vis en idolâtre, en égoïste, ma foi se meurt.
L’Esprit-Saint agit à travers mes œuvres; j’y prie le Rosaire.

Le Christ, mon Fiat et mon Je (sur Marc 1,29-39)
Dès mon Fiat, mon être, ma vie sont enfin abreuvés et libres,
j’apprends à quitter mon Je afin d’aller vers toi et l’autre.
Jésus-Christ délivre mon existence en plein déséquilibre,
pour m’inviter à devenir le verbe Aimer, un apôtre.