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Le lieu

Un hameau de la plaine du Pô.

Envoyée par le Père éternel, Marie, Reine des prophètes, s'est manifestée à San Damiano, un hameau de la plaine du Pô, pour prévenir l'humanité des graves dangers qu'elle encourt en s'obstinant à suivre une route qui l'éloigne toujours plus de son Créa-teur et l'a déjà conduite au bord de l'abîme.

Notre-Dame miraculeuse des Roses — c'est ainsi que Marie s'est elle-même présentée — est apparue à une humble paysanne, Rosa Quattrini, la chargeant de transmettre aux hommes de bonne volonté les messages qu'elle lui confiera chaque vendredi et même plus souvent.

San Damiano a conservé l'aspect d'une agglomération rurale, vouée aux travaux de la vigne et des champs. A moins de cent mètres de la maison de Mamma Rosa se trouve cependant un important aéroport militaire.

Le hameau, dont la population a diminué de 300 à 150 personnes durant ces dernières décennies, constitue encore une paroisse autonome. Au début des apparitions, elle avait pour guide spirituel Don Edgardo Pellacani. En raison de son manque d'hostilité envers le phénomène des "apparitions" et envers les "pèlerins" qui affluaient du monde entier, il fut destitué par son évêque en avril 1969. Il se retira alors dans sa maison natale de Lariano / Gropparello, à une vingtaine de kilomètres plus au sud. Jusqu'à son décès, survenu le 2 août 1989, les pèlerins se rendaient nombreux chez lui pour écouter son convaincant témoignage. Don Secondo Restani lui succéda durant quelques années. Destitué de son poste pour raison d'âge, il mourut à peine un an plus tard. C'est actuellement Don Pietro Dacrema, un prêtre dans la cinquantaine, qui a la charge de la paroisse. Des trois curés successifs, Don Pellacani s'est le plus engagé en faveur de l'authenticité des apparitions. Evidemment, il fut celui qui a vécu de près le début des événements et qui en avait donc la meilleure connaissance. Ses deux successeurs, sans prendre publiquement position sur l'origine des faits, ont toujours apprécié l'authentique et saine piété des pèlerins qui, du monde entier, accourent à San Damiano.

Chaque jour, la sainte messe est célébrée dans l'église paroissiale. Le dimanche, il y a deux messes. Les relations entre le curé de San Damiano et les pèlerins sont empreintes d'une confiance réciproque (ce n'est plus le même évêque qui est à la tête du diocèse). Don Pietro Dacrema accueille ces innombrables pèlerins (près de deux cents mille par an) comme de fidèles membres de l'Eglise catholique et il assume envers eux son devoir de ministre de Dieu avec une disponibilité remarquable.

L'enclos des apparitions

Chaque matin dès 5 heures, les pèlerins adressent au Seigneur et à la T.S. Vierge Marie leurs premières prières et invocations qui se terminent vers 6.15 heures. A 10 heures (11 heures en été) commencent les prières principales, lesquelles durent un peu plus de deux heures. Elles comprennent notamment le Veni Creator, les litanies des saints, le chemin de croix pour la sanctification du clergé, les quinze dizaines du rosaire, les litanies de la Sainte Vierge (ou du Sacré-Coeur le premier vendredi du mois), la prière à la Madone des Roses, la prière à saint Joseph, la consécration à Marie, diverses invocations et deux ou trois chants.

En fin d'après-midi, nouveau rassemblement d'une durée de 75 minutes. C'est ici, autour de l'enclos des apparitions, qu'ont lieu de véritables miracles de grâces qui expliquent la présence de milliers de pèlerins, venus souvent de très loin.

Enclos des apparitions

Dans ce «Jardin de Paradis» comme l'a appelé notre Mère du ciel entouré d'une double grille en fer forgé, on remarque une magnifique statue de Marie en marbre blanc, oeuvre de Pietro Ferraroni de Cremona, le puits et sa coupole de cuivre surmontée d'une petite statue de Notre-Dame, le poirier sur lequel Notre-Dame des Roses se pose encore, un prunier et une multitude de fleurs offertes par ceux qui sollicitent des grâces ou veulent témoigner leur reconnaissance. Devant cet enclos, une grande croix de bois rappelle que Jésus nous a rachetés par sa douloureuse Passion et par sa Mort. Un peu en retrait, mais bien en évidence, se dresse la statue de bronze de Padre Pio, le célèbre capucin stigmatisé de San Giovanni Rotondo, qui a joué un rôle important dans la vie de Mamma Rosa, comme nous le verrons plus tard.

Pour faciliter la distribution de l'eau du puits on a érigé, entre deux allées d'accès au Jardin de Paradis, une grande fontaine ayant une dizaine de robinets. Bien que située à l'écart de l'enclos des apparitions, cette fontaine est alimentée par l'eau du puits, lequel fut creusé sur ordre du Ciel.
A droite du chemin qui donne accès à l'enclos des apparitions, on remarque, une immense et imposante statue de Jésus.

Statue du Christ à San Damiano

La maison de Mamma Rosa

Lorsque Mamma Rosa fut guérie, le 29 septembre 1961, sa famille habitait l'annexe d'un immeuble agricole jouxtant l'aéroport. En 1963, une personne charitable mit à la disposition de la famille Quattrini une modeste mais un peu plus confortable fermette, dans laquelle Mamma Rosa a passé le reste de sa vie.

Pour recevoir les pèlerins qui venaient demander conseil à Mamma Rosa, on transforma en 1965/66 une pièce de l'habitation en petit oratoire. Sur une «table d'autel» se trouvent un crucifix, l'image de Jésus miséricordieux, une statue du Sacré-Coeur et une autre de saint Michel, des cierges et des vases remplis de fleurs. Sur le mur, à l'arrière-plan, on remarque trois statues, dont une de Marie, placées dans des niches. Sur les murs latéraux, de nombreux ex-voto témoignent des grâces reçues. Au premier plan, un prie-Dieu, deux bancs et quelques chaises.

Sur recommandation céleste, Mamma Rosa avait acheté une petite statue en bois ressemblant à la Vierge de la Médaille miraculeuse de la Rue du Bac à Paris, qui est, comme chacun le sait, entièrement blanche. Le 7 octobre 1965, jour du Rosaire, cette statue devint inexplicablement bleu intense. Après quelques heures, elle reprit sa teinte blanche initiale, sauf la robe qui resta définitivement bleu ciel. D'une manière à peu près identique, ce phénomène se renouvela le 21 novembre 1969. L'observateur de l'évêché a alors constaté le fait. La statue fut demandée par l'évêché qui la confia à un expert, mais le rapport de ce dernier ne fut pas rendu public. Quant à l'image de Jésus miséricordieux placée au centre de l'autel, des centaines de personnes ont fréquemment remarqué sur son visage des changements d'expression et la formation de zones contusionnées. Il émane alors une très grande tristesse de la Sainte Face de Jésus.

La maison de Mama RosaL'intérieur de l'oratoire

La Cité des Roses

Il fallut très tôt acheter les terrains environnant le Jardin de Paradis pour permettre à des rassemblements de cinq à trente mille personnes, comme ce fut le cas le 28 novembre 1971, de se dérouler sans porter préjudice à la propriété d'autrui. Cela d'autant plus que, le 10 mars 1967, la Madone des Roses déclarait: «Il viendra un jour où vous verrez une grande lumière, tant de consolation et de joie dans ce sanctuaire que je vous ai demandé, dans ces maisons que vous ferez pour les consacrés et également pour les enfants abandonnés, pour les pauvres, pour tous. Commencez cette oeuvre; n'attendez pas qu'il soit trop tard! Réunissez-vous dans la prière et dans les oeuvres, afin que, lorsque viendront les châtiments, la jeunesse soit rassemblée sous mon manteau et que leur âme soit blanche comme la neige. Jésus leur pardonnera, leur donnera le baiser du pardon et les consolera dans les heures tristes.»

Outre les terrains nécessaires à l'érection d'une basilique et d'une chapelle des apparitions lorsque l'Eglise l'autorisera — et à l'hébergement et la restauration des pèlerins dans une zone proche du Jardin de Paradis, fut acheté en 1974 le domaine de la Cascinotta (44 hectares) situé sur une colline du bourg de Rizzolo, à environ 5 km de San Damiano. Il sera plus spécialement destiné à accueillir des oeuvres de bienfaisance (hôpital, hospice, centre de recherches médicales et centre d'accueil pour retraites ou convalescences).

La réalisation de ces oeuvres s'est heurtée à des difficultés de tout genre. Le discrédit fut jeté sur Mamma Rosa, sur les membres de sa famille et sur ceux qui l'aidaient dans cette difficile tâche.

Toutefois, après une minutieuse enquête, les autorités judi-ciaires prononcèrent un non-lieu et l'ensemble des biens de Mamma Rosa fut finalement attribué à l'Association «Ospizio Madonna delle Rose», qui déploie maintenant son activité selon des statuts approuvés par l'autorité civile de surveillance. Ces démêlés retardèrent la réalisation de la Cité des Roses, de sorte qu'une partie des désirs de la Vierge Marie est encore dans l'attente de voir le jour.

Mais pourquoi Marie a-t-elle demandé une oeuvre à caractère caritatif?

Son regard englobe l'univers dont elle est la Reine. Comme Mère, elle sait que tant d'âmes naissent aujourd'hui sans être entourées d'amour et sans recevoir le baptême. Elles grandissent, vivent, souffrent et meurent sans amour dans un monde qui manque d'amour. C'est pourquoi Marie viendra dans le monde avec une grande lumière, afin de révéler à nouveau l'Amour authentique: son divin Fils qui aime chaque être humain d'un amour infini.

La Cité des Roses ne sera pas seulement une oeuvre de bienfaisance temporelle, qui s'ajouterait à beaucoup d'autres. Elle doit devenir l'oasis du rafraîchissement dans le désert de ce monde. Là viendront se désaltérer les âmes assoiffées d'amour, parce que c'est l'amour que la Vierge Marie donne à tous ses enfants avec son Coeur de Mère.

La Cité des Roses sera un lieu empreint de sérénité, de pardon, de lumière, de paix et d'amour pour tous les petits, les humbles et les rejetés, les abandonnés et les bannis de cette terre. Elle sera un Jardin de sainteté pour tous ceux qui y travailleront, y demeureront au service de la Madone et de leurs frères dans la prière et le sacrifice.

La Cité des Roses sera un Monde Nouveau. Ce sera comme une restauration de la Création dans sa dignité première, à l'inverse du chaos que Satan fait régner en cette heure dans tous les domaines. Les coeurs, les esprits, les méthodes, les choses même, tout sera restauré et rétabli selon le Règne de Jésus dans le monde des corps et dans celui des esprits, faisant éclater plus que jamais sa Puissance, sa Sagesse et son Amour miséricordieux.

Quand on saisit l'importance de la Cité des Roses pour la restauration de l'ordre établi par le Créateur, on comprend pourquoi Satan s'acharne contre San Damiano et contre les oeuvres voulues par la Vierge Marie. Toutes les oeuvres du Ciel se heurtent aux difficultés provoquées par l'orgueil humain, par la volonté de domination de ceux qui ont intérêt à ce que le monde ne change pas. San Damiano c'est le choc d'un monde qui va passer avec celui à venir. Dans ce monde encore subjugué par Satan, tout paraît s'opposer à San Damiano et au triomphe de la Vierge Marie en ce lieu, mais dans le monde qui viendra et qui sera celui du Règne de Jésus, tout s'expliquera avec une grande clarté.

Le don de l'eau miraculeuse

puits de san damiano

L'eau est symbole de vie. Là où elle manque, c'est le désert. Marie nous a donné Celui qui est la Vie: le Sauveur, son Fils Jésus. Elle vient maintenant nous présenter une autre source de vie: l'eau du puits de San Damiano.

L'eau purifie. Sous son action, les souillures disparaissent. Pour baptiser et enlever la tache du péché originel, le prêtre utilise de l'eau. Pour nous purifier de corps et d'esprit, la Madone des Roses nous fait don de l'eau miraculeuse du puits de San Damiano.

L'eau désaltère. Chacun a en mémoire l'épisode biblique de Jésus et de la Samaritaine au puits de Jacob. Dans le Jardin de paradis de San Damiano se trouve le nouveau puits de Jacob, celui qui désaltérera jusqu'à la fin du monde des foules de pèlerins à la recherche de la santé physique et spirituelle.
En cette fin du deuxième millénaire après le Christ, l'humanité a grandement besoin d'un regain de vie, avant tout spirituelle. Qui oserait affirmer qu'elle n'a pas aussi besoin de se purifier et de se désaltérer à une source d'eau vive? C'est précisément cela que la Vierge Marie est venue nous proposer à San Damiano. Voici ce qu'elle a dit:

«Mes enfants, buvez de cette eau! Elle vous purifiera l'âme et le corps. Buvez-en souvent! » (23.12.1966)

«Venez prendre beaucoup d'eau... Elle vous donnera la santé de l'âme et du corps et vous affermira dans la foi pour combattre et pour vaincre.» (2.6.1967)

«Ce puits donnera de l'eau à toutes les générations, à tous les hommes. Plus on en tirera, plus il en viendra. C'est une eau miraculeuse.» (16.7.1967)

«Buvez beaucoup d'eau! Cette eau vous donnera la santé de l'âme et du corps et vous purifiera. Elle libérera les possédés. Buvez-en beaucoup! Baignez la partie du corps qui est malade en récitant trois Ave et un Credo. Faites-le avec foi et je vous donnerai toutes les grâces, ainsi que le réconfort.» (13.10.1967)

Le don des «fazzoletti» bénits

Le mot italien «fazzoletto» a plusieurs significations: mouchoir, pochette, foulard. Disons qu'il s'applique à un morceau d'étoffe de dimensions restreintes pouvant servir à divers usages.

Il faut d'emblée rappeler que seuls les sept sacrements produisent la grâce sanctifiante, c'est-à-dire la «vie divine». Les sacramentaux sont des objets que l'Eglise sanctifie par une bénédiction spéciale pour obtenir de la part de Dieu et de Marie des secours particuliers dans les dangers qui menacent notre âme et notre corps.

Tous les lieux de pèlerinage comptent des objets de piété, bénis par les prêtres ou simplement mis en contact avec les endroits miraculeux: le rocher de Massabielle, à Lourdes, la terre de Trois Fontaines, à Rome, etc.
La Sainte Vierge, Mère de l'Eglise, toujours si intimement unie à Jésus, son divin Fils, unique souverain, Prêtre éternel, sanctifie d'une façon mystérieuse qui n'appartient qu'à elle tout ce qu'elle veut. Ce qui est béni par elle aura une efficacité surnaturelle particulière: eau, chapelets, médailles, scapulaires, etc. C'est aussi le cas des «fazzoletti» de San Damiano. Ajoutons que pour montrer son attachement à l'Eglise et au ministère des prêtres, Mamma Rosa faisait préalablement bénir par l'un d'eux les «fazzoletti» qu'elle présentait ensuite à la bénédiction de la Madone avant de les offrir à de très nombreuses personnes.

Je citerai ici un épisode, dont j'ai été le témoin, qui fera réfléchir plus d'un ministre de Dieu. Un jour, Mamma Rosa demanda à un prêtre présent de bénir les «fazzoletti» ainsi que d'autres objets de piété quelques heures avant l'apparition de Marie. Comme tant de ses confrères, il imposa les mains sur ces objets en récitant une prière, avant de faire le signe de la croix. Mamma Rosa intervint alors énergiquement, disant, d'ordre de saint Michel archange, que cette bénédiction n'avait pratiquement aucune valeur. Elle demanda au prêtre d'aller chercher et de porter son étole, de se servir de l'eau bénite et de réciter les prières prescrites par l'Eglise pour chacun de ces objets. Dès ce jour, cela se passa toujours ainsi à San Damiano. Les prêtres que je connais et auxquels j'ai relaté cet épisode ont confirmé la justesse de cette remarque et en ont personnellement tenu compte.

Le Père Pierre Toqueboeuf MEP a publié dans Stella Maris de juin 1970 une étude sur les «fazzoletti» de San Damiano. Nous en extrayons quelques passages qui alimenteront notre réflexion:

«Pour entrer pleinement dans les intentions de la Maman céleste quand elle donne les carrés d'étoffe blanche, il faut se reporter à la cérémonie de notre baptême. Après avoir fait couler sur notre front l'eau sainte accompagnée de la formule traditionnelle, le prêtre nous a marqué le sommet de la tête avec le saint chrême, en forme de croix, pour souligner que nous appartenons, suivant la forte expression de saint Pierre, à la race choisie et au sacerdoce royal des enfants de Dieu et de l'Eglise.

Zone de texte: 65Ensuite, avant de mettre dans la main des parrain-marraine le cierge, symbole de Dieu vivant en nous par la grâce sanctifiante et l'Eucharistie, le prêtre a mis sur notre tête le voile blanc en disant: "Recevez le vêtement blanc; puissiez-vous le porter immaculé, devant le tribunal de Notre-Seigneur Jésus-Christ, afin d'obtenir la vie éternelle."

Le "voile blanc" posé sur la tête du nouveau-né qui vient d'être baptisé est le symbole de l'âme purifiée du péché originel et blanchie par la Vie divine. Il avait la même signification, l'habit blanc que portaient jadis durant l'octave pascale, les catéchumènes baptisés le samedi saint. Les carrés d'étoffe blanche, bénis par Marie à San Damiano, n'ont pas d'autre but que de rappeler, aux pauvres pécheurs que nous sommes tous, la blancheur de la Vie divine et de la foi reçue au baptême; blancheur qui, chez les âmes de bonne volonté, malgré les éclaboussures de la vie, grandit en éclat par la réception du sacrement de Pénitence, puisque nous sommes blanchis dans le sang rédempteur de l'Agneau de Dieu; blancheur qui doit finalement s'épanouir dans la lumière de la vision béatifique du ciel.

Le "carré d'étoffe blanche" de notre baptême rejoint mystiquement les vêtements blancs de la communion solennelle... ces vêtements blancs qui ont vu l'Esprit-Saint nous envahir de la plénitude de ses Dons, lors de notre confirmation...»

Voici comment Marie les présentait le 11 novembre 1968: «Vous donnerez ces "fazzoletti" à de nombreuses personnes malades et elles essuyeront leurs larmes. Ces carrés d'étoffe blanche recevront de moi un grand don: ceux qui s'essuyeront les yeux auront la lumière du ciel, comprendront que Jésus les appelle et sauront qu'ils ont à se préparer à la pénitence et à demander pardon pour arriver au ciel heureux et contents. C'est le grand don que je vous fais... Dites-le à tous!»

Pour obtenir la lumière du ciel et garder la paix intérieure et la sérénité, Mamma Rosa recommandait de porter toujours sur soi un fazzoletto bénit. Elle conseillait aussi d'en offrir aux malades. Du vivant de Mamma Rosa, ils étaient bénits par la Vierge Marie tous les premiers vendredis, samedis et dimanches du mois, ainsi qu'aux grandes fêtes mariales. On peut logiquement penser qu'il en est encore ainsi après la mort de Mamma Rosa.

Seriez-vous encore sceptiques quant à l'efficacité des fazzoletti bénis par Marie à San Damiano? Pensez-vous que Marie soit moins puissante que saint Paul, dont les Actes des Apôtres relatent: «Dieu opérait par les mains de Paul des miracles peu banals, à tel point qu'il suffisait d'appliquer sur les malades des mouchoirs ou des linges qui avaient touché son corps: alors les maladies les quittaient et les esprits mauvais s'en allaient.» (Ac 19,11-12)?

Statue devant laquelle Rosa Quatrinni récitait ses prières

Les promesses de Marie concernant ce lieu

Elles sont nombreuses et impressionnantes. Il est certain que San Damiano, malgré les obstacles déjà rencontrés et ceux qui ne feront pas défaut à l'avenir, deviendra un jour un des hauts lieux de la chrétienté. Mais écoutons Notre-Dame miraculeuse des Roses:

«Le Père éternel m'a envoyée en ce lieu avec de grandes grâces, avec une telle puissance, avec une telle sagesse! Ce lieu deviendra grand, ce lieu triomphera par vos prières, vos sacrifices et une grande humilité.» (6.6.69)

«Le Père éternel m'a envoyée en ce lieu pour vous sauver, pour appeler tous mes enfants du monde au salut éternel, parce que le monde descend jour après jour toujours plus dans la boue, toujours plus dans le péché.» (9.1.70)

«Je viens en ce lieu au nom du Père éternel pour sauver mes enfants, pour éloigner toutes les pestes, les famines, les guerres... si vous m'écoutez.» (16.1.70)

«En ce lieu j'ai converti tant d'âmes; à tant de mes enfants j'ai donné la santé de l'âme et du corps. Que d'âmes j'ai guéries!» (7.3.70)

«Je suis en ce lieu, en ce lieu tout à moi que je veux enrichir de grâces, de trésors célestes. Ce lieu est mon Jardin de Paradis.» (20.3.70)
«Le Père éternel m'a envoyée en ce lieu pour sauver mes enfants du monde, pour leur donner la lumière, le réconfort et la résignation au moment de la tristesse.» (16.5.70)

«Tant d'innocents souffrent de la faim, tant de prêtres pauvres souffrent et ont besoin d'aide, tant de vieillards! Il faut construire un refuge pour les aider, leur porter secours, leur procurer le soutien de mon amour. Puis viendra le jour où je voudrai un grand sanctuaire, car tous viendront m'honorer, tous m'appelleront et tous me demanderont pardon!» (22.5.70)

«Rappelez-vous, mes enfants, ce lieu où je suis vivante et vraie avec vous, ayant dans les bras mon Fils Jésus qui vous entoure d'amour...» (16.7.67)

«Jour et nuit, je serai avec vous en ce lieu sacré, dans ce petit Jardin de Paradis. Je vous attends ici!» (16.7.68)

«Satan, je l'écraserai et mon triomphe viendra en ce lieu où, avec tant d'insistance, je vous appelle et vous attends.» (5.9.69)

«Je veux triompher en ce lieu, même au milieu des tempêtes. Quoi qu'il advienne, je triompherai! Mes enfants, priez, priez, priez, et mon triomphe viendra!» (14.4.69)
«Ce lieu est mon lieu de prédilection! » (15.8.68)

Ce texte est extrait du livre:

San Damiano, Le Message de Notre-Dame des Roses
par André Castella, 236 pages 3 32 pages d'illustrations, 13x20 cm Euro 15.– CHF 21.–

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