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Père Bianco - Torre le Nocelle

Saint Cyriaque au sanctuaire de Torre Le Nocelle (Italie)

Don Michele Bianco, charismatique, exorciste

Au cours d’un périple en Italie en octobre 2005, le Père Michele Bianco, Curé du sanctuaire Saint-Cyriaque de Torre Le Nocelle, petit pays dans la province d’Avellino, a accepté de nous rencontrer pour les lecteurs de Stella Maris. Nous avons pu faire sa connaissance et comprendre la nature de son charisme.

Depuis 1994 il exerce un ministère charismatique de la prière de louange au Seigneur, d’intercession pour obtenir de Jésus la guérison physique, psychologique et maligne.
Don Michele Bianco est aussi un grand lettré. Il fréquente avec aisance les auteurs grecs et latins de l’Antiquité. Il est aussi un passionné d’études, il s’occupe d’une façon particulière d’histoire et de philosophie, et il collabore sur des questions de bioéthique, d’éthique sociale, et de philosophie morale, à l’université de Bari. Il donne aussi des conférences.
Il a publié quelques livres en cherchant à mettre ses capacités intellectuelles au service de la foi et surtout de la prière1.

Père Michele, qui êtes-vous?
Je suis Père Michele Bianco, un prêtre du diocèse de Benevento. Je suis né dans une famille modeste et religieuse, à Baselice, un petit village de la province de Benevento (à quelques kilomètres de Pietrelcina, là où est né Padre Pio). Je suis le cinquième de six enfants. J’ai toujours été en bons termes avec ma famille. Papa est mort en 1996, ma maman est toujours vivante. J’ai suivi un parcours normal de foi: je fréquentais la paroisse, je suis devenu enfant de choeur, puis je suis entré au séminaire.
Vous avez ressenti cet appel à devenir prêtre très tôt?
Oui, enfant, j’ai toujours entendu cet appel du Seigneur en mon âme, et j’ai eu cette volonté de le servir. Je me suis appliqué à approfondir les études pour connaître la vérité et pour connaître Jésus.
J’ai pu étudier à la Grégorienne et passer la licence. Puis j’y ai suivi une spécialisation en christologie. A l’université d’Etat, j’ai étudié les lettres classiques. Ceci pour me dédier à l’approfondissement de l’aspect culturel de la foi et à la recherche de la vérité.
En 1991, j’ai été ordonné prêtre.
C’est aussi à la Grégorienne que je suis entré dans le mouvement charismatique, guidé par des prêtres qui m’ont encouragé à découvrir cette spiritualité. J’ai aussi fréquenté quelques communautés pentecostales, pour y voir la manière de prier. Mais c’est la rencontre avec le Père Dario Bettauncourt qui a été fondamentale, parce qu’il m’a fait comprendre en 1994 que je devais mettre au service de la foi et de l’Eglise ces charismes que le Seigneur déposait dans mes mains et dans mon coeur, malgré mon indignité.
La première rencontre avec le mystère est advenue en 1991, alors que depuis peu, je venais d’être nommé Curé de ce pays de Torre Le Nocelle. Ici on a gardé ce culte ancien de saint Cyriaque. De fait, dans mon livre, j’ai montré le témoignage qui atteste que déjà en 1700 il y avait des exorcismes. Les gens venaient de toutes les parties du royaume d’Italie, du royaume de Naples, et des deux Siciles. Toute la péninsule venait y graviter pour la prière de libération des forces obscures du mal.
Alors, plus que par curiosité, il y eut des demandes d’exorcismes, quand je suis arrivé là, j’ai été immédiatement impliqué dans ce ministère nouveau pour moi. Le premier cas: Une fille piémontaise a lévité de terre, alors que je la bénissais; son corps s’est élevé, elle brisa le crucifix de ses yeux et il s’est répandu dans toute l’église. Elle a commencé à parler en hébreu et dans une autre langue inconnue. Ce fait m’a fait comprendre que la force de la foi et la puissance de la prière pouvaient la secourir.
C’est ainsi qu’au début de mon ministère sacerdotal s’est diffusée la renommée que j’étais un exorciste efficace! Les gens ont commencé à arriver de partout et les problèmes avec les évêques de la zone ont commencé! Ils regardaient avec scepticisme ce phénomène. Quand mon nouvel évêque, Mgr Serafino Sprovieri, est arrivé en 1992, il m’a verbalement autorisé pour de nombreuses années à faire des exorcismes. Le 29 septembre 2004, il m’a donné le mandat officiel d’exorciste du diocèse.
Le drame de la souffrance à travers la possession diabolique est un grand mystère qui se poursuit. Et chaque vendredi, j’exorcise des personnes provenant de toute l’Italie..., et qui se recommandent aussi du Père Gabriel Amorth, exorciste de grande renommée.
L’exercice du ministère d’exorciste, uni à la prière de louange pour l’intercession des guérisons physiques, ont accompagné depuis 1994 jusqu’à maintenant ce ministère qui voit affluer des milliers de personnes. Deux fois par an, je célèbre dans les stades ou des palais des sports. Nous avons vu jusqu’à 8 à 10 000 personnes prendre part à ces rencontres.
Chaque samedi, je célèbre ici une sainte messe avec prières d’intercession. Chaque fois, plus d’un millier de personnes participent à ces rencontres qui se déroulent à l’église et dans l’oratoire, à quelques dizaines de mètres, grâce à un grand écran qui nous relie et permet de voir en direct le déroulement de ce qui se passe à l’église.
Les guérisons spirituelles sont très nombreuses. Des conjoints retrouvent leur unité, des couples se remettent à vivre ensemble, des conversions, des personnes qui s’approchent du sacrement de la confession après 20 ou 30 ans. La joie de découvrir le don du pardon, à travers la réconciliation... Ce sont des miracles qu’on peut toucher du doigt chaque jour.
Mais il y a aussi des guérisons physiques qui sont certifiées par une documentation médicale. L’important est que, de ces rencontres, on en sorte transformé.
Les guérisons sont donc de diverses natures, comme l’atteste le livre «Guariscimi Gesù» (Guéris-moi Jésus) du journaliste Enzo Di Frenna, qui a recueilli des témoignages. Beaucoup ont été reportés dans la documentation scientifique, ce qui confirme et prouve l’authenticité de ce qui a été dit et de ce qui a été proclamé. Il y a aussi les références des médecins. Par exemple, Maria Fiore a vu disparaître un carcinome au 4e stade, terminal. Elle a été reçue par Jean Paul II, parce que son cas patent est arrivé aux oreilles du Vatican. Maria Fiore déclare dans ce document qui est un certificat laissé de la Polyclinique Gemelli, qu’après avoir prié dans ce sanctuaire, la tumeur disparut complètement.

Enzo di Frenna a recueilli son témoignage2:
«Voilà une année, on m’a diagnostiqué une tumeur à l’abdomen au 4e stade et un carcinome au sein gauche. Une situation désastreuse — comme si le monde me tombait sur le dos —, qui m’a rendue dépressive. Une amie, Maria D’Onofrio, m’a conduite chez le Père Michele. Il m’a imposé les mains sur la tête et il m’a bénie. Puis il m’a donné une photo du serviteur de Dieu Palatucci et m’a recommandé de beaucoup prier. Six mois plus tard, j’étais complètement guérie. Les médecins ne parvenaient pas à croire comment cela avait pu arriver. Ils admettent que c’est un miracle. La nouvelle de ma guérison a paru dans les journaux. Je remercie Père Michele et mon ange gardien!»
Comme chacun sait, les miracles, c’est le Seigneur qui les fait. Nous, nous nous limitons à les lui demander, bien conscients que les «Actes des Apôtres» sont une page actuelle, vivante, valide, pérenne. Il faut une grande foi de la part du prêtre, de ses collaborateurs, et de toute la communauté priante, pour devenir sujet d’intercession auprès du Seigneur. Jésus leur dit merci, surtout dans la mesure où ils ont une foi vive et profonde, dans leur coeur de priants.

Comment se déroulent ces rencontres?
Il y a un moment d’accueil. Nous nous saluons au nom du Seigneur Jésus, nous nous donnons le baiser de paix, que Paul de Tarse recommandait aux premières communautés qu’il évangélisait. Et puis, «ad lucem per crucem», à travers le drame de la croix, il s’agit de renier son propre moi, le péché et, «Ad crucem per lucem», dans le sens inverse, de renaître en Jésus-Christ en allant vers la lumière de la grâce. D’abord il y a le drame de la croix, puis l’éblouissement de la lumière. Alors, dans ce chemin de conversion, le pécheur se confronte avec la croix du Christ, il doit souffrir physiquement l’offense faite à Jésus à travers le repentir, et ensuite, vient la joie de pouvoir rester sur le Thabor. Donc d’abord l’expérience du Golgotha, puis celle du Thabor, qui est très enrichissante et très forte.
Tout cela vient de l’enseignement extraordinaire de Marie. Marie est la première charismatique. Marie au pied de la croix près de Jean représente l’Eglise. Vraiment, le Saint Esprit est descendu sur Marie et sur Jean en jaillissant du côté ouvert de Jésus. Dans l’Evangile, quand Jean dit: «Il livra l’Esprit», le Saint Esprit est descendu sur Jean et Marie qui représentent l’Eglise; ce faisant, Marie est devenue la première charismatique de l’histoire de l’Eglise et de notre foi. (à suivre)

Notes:
1. Sur Giovanni Palatucci, martyr à Dachau en 1945. Il a sauvé près de 7000 juifs de la Shoah. Un olocaustro nella shoah (Montella 2003)
Sur saint Cyriaque, San Ciraco, diacre et martyr, patron de Torre Le Nocelle. (Ed. Montella 2005)
Sur Hegel, d’une part un recueil de philosophie théorétique, au sujet de la «réal philosophie». Letture filosofiche (Napoli 2004); d’autre part un livre sur les rapports entre Philosophie et religion. Filosofia e religione in Hegel (Franco Angeli 2005)
2. Guariscimi Gesù

Père Bianco: Informations pratiques
Comment lui écrire, comment se rendre chez lui

On peut écrire au Père Michele. Il ne répond pas aux courriers mais garantit de ses prières. (C'est donc inutile de téléphoner à Patrizia et d'insister pour savoir s'il a reçu la lettre qu'on lui a envoyée. Elle l'ignore elle-même). A ce jour, il n'existe pas de numéro de téléphone officiel à contacter pour avoir des informations mais uniquement des numéros privés qui ne sont pas toujours disponibles ou atteignables.

Si vous désirez envoyer un courrier au Père Bianco ou des intentions de prière avec ou sans photo (Dieu n'a pas besoin de votre photo pour vous guérir!), merci de les envoyer directement à l'adresse suivante (sans appeler Patrizia pour vérifier l'adresse!)

Padre Michele Bianco
Santuario San Ciriaco
83030 Torre Le Nocelle (AV)
Italie

Il n'est pas possible de lui téléphoner. Pour avoir une réponse personnelle, il faut se rendre sur place. Nous organisons tous les mois des pèlerinages en langue française.

Ceux qui ne peuvent se rendre sur place sont invités à ne pas insister pour demander comment le contacter mais plutôt à faire confiance à Dieu, sûr que toutes leurs demandes de prières arrivent à destination.

Soyez assurés que le Père lit tous les courriers et prie pour toutes les intentions même s'il ne donne jamais de réponse si ce n'est aux personnes qui se rendent elles-mêmes sur place.

Christian Parmantier

Livres du Père Michele Bianco à la Librairie du Parvis: