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Christine
Deux tomes d’une nouvelle messagère viennent de paraître aux Editions du Parvis: «Seul l’amour vous délivrera», tomes 1 et 2.
Des années durant, par les anges, l’Esprit de Jésus a formé Christine, son «petit scribe» (à ce jour, elle est uniquement appelé à écrire), pour nous délivrer des messages à vivre, à l’aube de la grande et décisive bataille spirituelle qui introduira les survivants dans l’ère de paix de la Divine Volonté. Elle nous a accordé un entretien.
Interview de Christine, réalisé par Christian Parmantier
Christine, voulez-vous vous présenter, décliner votre identité, vos origines?
Je suis née en France dans une grande ville. Maman était d’une famille catholique très pieuse. Orpheline très jeune, elle a été recueillie par un oncle et une tante et elle a dû travailler très tôt. Papa est né dans une famille également catholique et croyante. Il a perdu sa mère tout petit. Son père s’est remarié et sa belle-mère était très méchante. Mes parents se sont rencontrés à l’adolescence. Ils se sont aimés, ils se sont mariés et ils ont fondé une famille.
Comment s’est déroulée votre enfance?
Comme tout le monde, j’avais une vie de famille avec mes frères et sœurs. J’avais aussi une amie d’école et c’était magnifique! C’était quelqu’un de timide. On était très sages, nous allions nous promener au grand parc tout proche le jeudi après-midi et puis après nous faisions nos devoirs. Plus tard, elle est décédée d’un cancer.
Hormis les promenades, je n’avais pas de loisirs particuliers.
L’été, nous allions à la campagne avec nos parents, c’était extraordinaire, les voisins fermiers avaient aussi plusieurs enfants; il y avait les lapins, les poules, les chevaux de trait… Ils avaient une très grande foi, la messe chaque dimanche… C’était une vie très simple.
J’aimais aussi beaucoup le théâtre et j’allais à la Mairie prendre des cours donnés par un comédien.
Je n’étais pas attirée par les lectures intellectuelles mais, plus tard, j’ai pensé que si on m’avait offert des livres comme ceux de Maria Valtorta, j’aurais été absolument ravie.
Quand l’âme a déjà reçu l’essentiel, la vie divine, le cœur est bien nourri et l’intelligence est moins exigeante.
Ce qui m’est arrivé, c’est un don de Dieu. Je pense toujours à cette vision enfantine. Un jour, j’ai demandé à une de mes sœurs: «Te souviens-tu de la fois où nous avons dormi sur la paille à la campagne et quel âge j’avais?» «Tu avais 20 mois.» C’était facile à dater puisque papa venait d’acheter une maison de campagne. Nous sommes arrivés dans une maison humide et glaciale où il avait fait mettre de la paille dans la grande pièce, nous nous sommes tous couchés dessus, devant la cheminée. Je regardais le feu qui me fascinait.
La nuit, j’ai eu une vision absolument incroyable. Il faisait très froid. Il y avait une échelle devant moi, qui montait très très haut, jusqu’au ciel. Ma sœur a commencé à monter devant moi et moi j’ai grimpé les barreaux derrière elle. Je me souviens qu’elle portait une chemise de nuit bleue. Elle a posé le pied sur le sol. Arrivée tout en haut de l’échelle, je vois la splendeur, je vois ce paradis, avec des fleurs et des fleurs et des couleurs magnifiques et Jésus était debout, là devant moi! Sans l’avoir jamais vu sur une image, je l’ai reconnu.
Vous n’aviez que 20 mois? Vous auriez donc reçu une grâce particulière; qui voit Jésus à 20 mois?
J’avais encore trois barreaux à monter et, au moment de mettre le pied au paradis, le Seigneur a dit: «Non, non, non, pas tout de suite…». Il avait un sourire lumineux et de splendides yeux bleus. Ma sœur marchait déjà parmi les fleurs. Après, je ne me souviens plus. Voilà ce qui est resté dans mon cœur, dans mon esprit, c’est assez surprenant. Je l’ai toujours en mémoire, sinon je ne pourrais le raconter!
C’est une particularité des songes.
Ah, ce n’était pas une vision, en fait, puisque je dormais!
Avez-vous souvenir de comment vous avez vu Jésus? Pourriez-vous le décrire?
Oui, je le revois toujours. Ce songe est gravé dans ma mémoire comme un sceau de feu et les couleurs étaient splendides, magnifiques! Jésus était grand, très beau. Il avait de longs cheveux, des yeux bleus et il était habillé de blanc. Il était très majestueux. Il avait un doux sourire et les bras grands ouverts, tendus pour accueillir. Tout autour de lui il y avait un parterre de fleurs toutes plus belles les unes que les autres. Il y avait une grande lumière dans ce tableau et il rayonnait une grande paix.
Jésus vous parlait comme une personne vous parlait à cet âge?
Toute petite, j’étais toujours en conversation avec Jésus, j’aimais Jésus, c’était mon ami d’enfance, c’était naturel, on se parlait tous les deux, j’avais le Seigneur à côté de moi. Il était tel que je l’ai revu la veille du décès de ma maman, lorsqu’il s’est approché de mon lit, dans la soirée après le temps de la prière. C’est Jésus enfant qui s’est approché de moi et il ressemble au magnifique portrait de l’Enfant Jésus peint par Mère Yvonne-Aimée de Jésus. C’était vraiment lui, je l’ai réalisé bien des années plus tard en voyant cette peinture à La Brardière. Jésus parlait normalement, il s’exprimait si bien et était toujours très doux!
De quoi parliez-vous?
Du ciel, de l’amour, de la beauté de l’amour, de la nature. Jésus infusait l’amour, il diffusait l’amour. Il était sage, il aimait les fleurs, la nature, il était bon avec tout ce qui vit, jusqu’au plus petit brin d’herbe.
A l’âge de quatre-cinq ans, il m’est arrivé quelque chose qui m’a vraiment surprise, je crois que là, j’ai appris la crainte de Dieu. Je rentrais toute seule de l’école. Il y avait cinq étages à monter, mais pas d’ascenseur. Je commence à monter les étages et j’entends une voix qui m’appelle: «Christine, Christine!». J’ai peur, que se passe-t-il? J’avais l’impression que j’allais me trouver mal, je ne sais pas comment dire, j’entendais cet écho qui résonnait tout autour de moi et au-dessus de moi, je ne comprenais pas, je voulais m’enfuir et j’entendis encore: «Christine, Christine!». Puis j’ai compris, je me suis arrêtée et j’ai répondu: «Ah oui, Seigneur, me voici, je suis là. Tu es mon serviteur!» Et je tapai du pied, «Mais, non, mais non, pardon, Seigneur, je me suis trompée, c’est moi qui suis ton serviteur!»
Bien plus tard, j’ai pensé que ce n’était peut-être pas tout à fait faux, puisque le Christ s’est fait le Serviteur de tous.
Quelle éducation chrétienne vos parents vous ont-ils donnée?
Maman avait la foi. C’était une très belle femme qui a malheureusement été agressée par des prêtres. Elle avait fait baptiser ses premiers enfants mais, pour cette raison, elle s’est éloignée de l’Église et n’a pas fait baptiser les suivants. Papa aussi était catholique et pour les deux cela a été difficile à vivre.
Mais avez–vous été au catéchisme quand même?
J’avais 6 ans quand mes parents sont allés à la Science chrétienne.
La Science chrétienne?
Elle ne fait pas partie de l’Eglise catholique. Là, une dame m’a enseigné la Bible et la vie du Christ. Elle avait beaucoup d’amour. J’aimais beaucoup l’écouter, parce qu’elle nous parlait beaucoup de Jésus avec une foi vive, son rayonnement a contribué à me faire aimer le Christ.
A 9 ans, j’ai eu des problèmes pulmonaires et je suis partie en sanatorium. A mon arrivée, un prêtre est venu me voir et je lui ai dit: «Bonjour, Monsieur.» La religieuse qui accompagnait le prêtre m’a reprise: «Il faut dire bonjour mon Père.» «Je ne peux pas l’appeler mon père.» «Pourquoi?» «Parce que mon Père, c’est celui qui est dans le ciel. C’est lui mon vrai Père. Sur la terre, c’est mon papa.» Tous deux ont été surpris de ma réponse.
A la fin de mon séjour, le dernier jour, j’ai eu l’honneur d’être emmenée par les religieuses dans leur oratoire devant le Saint-Sacrement. C’était la première fois que je venais dans ce lieu. Au bout de quelque temps, les religieuses m’ont dit qu’il fallait partir, cela a été un arrachement.
A 10 ans, maman m’a emmenée à un concert. Des personnes donnaient leur témoignage sur la foi, sur les anges, sur ce qu’elles vivaient dans leur vie de prière. C’était très enrichissant, très touchant, même pour une enfant de mon âge. La pianiste était la personne qui m’avait enseigné le catéchisme! Elle parlait du Seigneur et, à un moment donné, j’ai été très surprise, parce que tout autour d’elle, j’ai vu toutes les nuances de l’arc-en-ciel qui l’entouraient. Cela m’avait interpellée.
Quelle réflexion vous êtes-vous faite alors et quel sens donnez-vous à cette perception?
J’ai pensé tout de suite que ce devait être le rayonnement de son âme et que tout être était entouré de ces rayons lumineux. J’ai pensé aussi que pour voir ainsi cette dame avec cet arc-en-ciel de lumière tout autour d’elle, elle avait une grande foi. C’était si beau à voir! J’en ai parlé à maman en sortant, mais elle n’avait rien vu.
Comment s’est passée votre adolescence?
Je l’ai mal vécue, papa était entré chez les Rose-Croix. Tous les dimanches, il s’enfermait dans sa chambre, lui qui communiquait déjà peu ne communiquait plus du tout. Je ne supportais pas ça. C’est à partir de ce moment-là que j’ai commencé à avoir de très gros problèmes de santé, j’avais des malaises tout le temps, je m’évanouissais à n’importe quel moment dans la rue. Mes frères et sœurs n’ont pas ressenti la même chose. Maman en a beaucoup souffert.
Avez-vous pu étudier?
Je souhaitais devenir maquettiste, métier qui à l’époque était plus particulièrement réservé aux garçons. J’ai malheureusement raté l’entrée de cette école d’art à un point près, sans préparation aucune, alors que les élèves qui passaient cette épreuve faisaient une année préparatoire fort complexe. J’étais très triste.
J’ai vadrouillé un peu, en travaillant par obligation mais dans des domaines qui ne m’intéressaient pas du tout. C’était difficile!
Bien plus tard, parce que ça m’intéressait, j’ai commencé des études de médecine, c’était dur, parce que je devais assurer ma subsistance en même temps. Je n’ai pas pu continuer.
Par la suite, j’ai travaillé avec des chirurgiens comme assistante opératoire et j’ai également fait du secrétariat médical en cancérologie.
J’ai aussi travaillé dans un journal. Je voulais me changer les idées et enfin savoir ce qu’était la vie à l’extérieur. L’été, j’étais contente de voir le soleil, surprise de voir les mamans promener leurs enfants; la vie autrement, elle existe!
Vous êtes restée seule ou bien vous vous êtes mariée?
Non, je ne suis pas mariée.
A cause de cette présence de Jésus?
Je n’ai jamais eu ce désir, ce n’était pas possible pour moi.
Vous avez pensé à une vocation religieuse?
Jésus, c’était mon Ami, on était ensemble, c’était naturel. A la différence de mes frères et sœurs, je n’avais pas plein d’amis, mais le Seigneur à côté de moi.
Est-ce à dire le sentiment de la présence de Dieu?
Oui, la présence de Dieu à mes côtés. Par moments je le voyais, à d’autres non, mais Il était toujours là.
Vous aviez donc cette amitié avec le Seigneur sans être baptisée. C’est surprenant.
Surprenant, oui certainement, mais le Seigneur est venu pour sauver tous les hommes, pour les mener à la Vérité qu’il est lui, alors il vient aussi vers les non-baptisés!
Et qu’est-ce qui vous a décidée à demander le baptême?
Je suis d’abord allée prier dans des églises catholiques et je suis allée à la messe tous les soirs, quand je rentrais du travail. J’aimais entendre la Parole et être là, à la Consécration. Je n’ai communié qu’après avoir été baptisée. J’ai été bien accompagnée par de bons prêtres autour de moi, avant mon baptême et après.
Ils savaient que vous n’étiez pas baptisée et ils ne vous ont pas proposé de vous faire baptiser?
Pas tout de suite, mais ils m’ont accompagnée.
Finalement quand avez–vous été baptisée?
J’ai été baptisée à 42 ans. J’ai choisi, j’ai aimé mon baptême! C’était une joie incommensurable, ce fut la journée la plus belle de ma vie!
Mais sans grâce particulière, comme celle actuellement?
Si, parce qu’avant que je sois baptisée, le Seigneur me parlait déjà, il a toujours été présent depuis l’enfance, sans que je sois baptisée. En plus, au moment de la Communion, le jour de mon baptême, j’ai été investie par une Force immense, j’ai reçu la grâce de la force.
Je constate que les dictées ont commencé en 1992, avant votre baptême en 1993. Le Seigneur vous a-t-il parlé du baptême et de sa nécessité pour devenir enfant de Dieu? Ou quelqu’un d’autre?
Le Seigneur ne m’en a pas parlé, ce sont les prêtres qui me suivaient qui l’ont évoqué.
Vous a-t-il influencée? Ou quelqu’autre intervenant?
Bien sûr, mon désir du baptême est venu dans mon cœur sous l’inspiration de l’Esprit Saint, mais pas par des injonctions. Le Seigneur m’a guidée vers l’Eglise, tout en douceur et fermeté.
Vous a-t-il dicté un message sur ce sujet?
Non.
Qui vous a demandé d’écrire la première dictée?
C’est le Seigneur, en 1992!
Quand vous entendez, y a-t-il une différence entre les paroles parlées et celles dictées? Si oui, laquelle?
Concernant les messages que je reçois destinés à la publication, il s’agit bien de dictées puisqu’on me demande d’écrire ce qu’il m’est donné d’entendre intérieurement.
Est-ce que le Seigneur vous a préparée à devenir sa petite secrétaire?
Oui, le Seigneur m’a préparée à devenir son «scribe» – comme Il m’appelle – par les messages reçus à partir de 1992. J’ai eu une grande préparation, surtout à travers les messages des anges, en 1996.
L’ange gardien vous guidait en disant: fais pas ci, fais pas ça? (sourire)
Ah! Pas du tout, Monsieur!
Quel est le contenu de ces messages? Expliquez: méthode, progression, reprises, explications, histoires, exemples? Etc.
Les anges ont une façon spéciale de s’exprimer, souvent poétiquement, en images. Leur discours est toujours ferme, il n’appelle aucune réponse, aucune contestation. La parole de l’ange a le tranchant de l’épée. Pour exemple:
«Votre monde est un monde d’apparences. Puissance fictive, elle s’écroule!» (28.03.1996)
«Ne crains ni les pleurs, ils t’élèvent, ni les doutes, ils te renforcent.
Mais ne leur permets jamais d’aller plus loin que la surface de toi-même.
Ne les engrange pas, ils sont tes fausses routes pour te perdre!» (03.07.1996)
Vous connaissez la Brardière. Quel est votre lien de départ avec?
Je crois que c’est poussée par le désir de me rapprocher de Mère Yvonne-Aimée et incitée par mon amie M.D. qui y allait déjà, que je m’y suis rendue la première fois.
Quelle année?
J’ai fait de nombreux séjours à la Brardière à partir de 1998. Le 5 juillet 1999, le Père Labutte a été mon parrain de confirmation et Mère Annie ma marraine et ils m’ont accompagnée jusqu’au bout. J’ai même passé six mois à la Brardière, parce que je me demandais si j’allais y entrer. Mais non, ce n’était pas ça!
Mère Annie, la responsable, avait été augustine hospitalière à Malestroit, elle avait connu Mère Yvonne-Aimée par l’intermédiaire du Père Labutte. Ce dernier a toujours été au courant de tout ce qui se passait concernant messages et visions, et il m’a dit: «C’est tout à fait juste.» Tous les messages des années 90 ont été lus par le Père Labutte, il a tout regardé.
Il a été votre Père spirituel dès le départ de ce charisme?
Pas au début, il m’a accompagnée à partir de 1998, mais il n’a pas été le seul à m’accompagner, il y a eu plusieurs prêtres. Chez mon amie, M.D., j’ai aussi rencontré le Père Elias Zalhaoui (accompagnateur de Myrna, la voyante de Soufanieh en Syrie). Je lui ai parlé de ces premiers messages et il m’a demandé: «Et si jamais ce n’est pas du Seigneur, est-ce que vous acceptez qu’on les brûle?» J’ai répondu oui. Il a repris: «C’est juste alors!»
Il y a eu le Père Elie Khaty maintenant décédé, le Père René Chenesseau qui accompagnait aussi d’autres personnes et le Père Sébastien I., eux aussi décédés. Mère Annie Lefrançois (†2013) s’est beaucoup occupée de moi également et elle continue encore dans ses messages. J’ai eu des accompagnateurs très proches.
Quel cadre de vie vous avait proposé le Père Labutte?
Je fais très attention à mes lectures et j’évite depuis 2017 de lire des messages d’autres personnes, sauf l’Evangile révélé à Maria Valtorta, car c’est la vie de Jésus.
Je préfère lire la Bible, j’aime beaucoup prier les psaumes. C’est une nourriture extraordinaire! Comme ça il n’y a pas d’interférence dans l’esprit. Bien sûr, j’ai lu et relu la vie de Mère Yvonne Aimée et des vies de saints.
Avez-vous reçu aussi des messages du Père Labutte?
Non.
Et par la suite?
Après deux étapes en province, en 2013, je me suis installée à la campagne.
De 2005 à 2017, plus rien? Comment l’avez-vous vécu?
Il n’y avait plus de messages destinés à être publiés mais j’en recevais encore à titre personnel. Et je ne savais pas du tout que j’en aurais de nouveaux en 2017, sur un registre différent de ceux des années de formation. Mais, pendant cette période, la foi a toujours été là. Depuis toute petite, je ne sais l’expliquer, je suis en conversation permanente avec le Seigneur.
Comment différenciez-vous les messages d’aujourd’hui des premiers?
Les premiers venaient surtout des anges et aussi du Seigneur. Ils étaient destinés en partie à me former. Les plus récents sont clairement donnés pour la multitude.
L’ange vous a avertie que le Seigneur Jésus allait vous parler?
Je ne m’en souviens pas.
La première fois que Jésus vous a appelée, vous l’avez identifié de suite?
Eh bien oui, pour moi c’est naturel, même si je n’en parle jamais.
Ceci par discrétion. Mais demain, pourriez vous donner des témoignages publics comme certains messagers?
La réponse appartient au Seigneur: «La tâche n’est pas terminée, mes enfants, celle qui vient portera le fruit à son apothéose. [...] Nul ne peut arrêter ni contraindre “mes mains” à se taire. Toi, tu resteras dans le silence pour m’entendre et écouter ma voix qui en toi te porte mes Paroles.» (03.03.2022)
Comment ont débuté les messages en 2017?
Fin août 2017, Katia s’est manifestée, peut-on dire tambour battant. J’ai été très bousculée, je n’avais appris son décès que peu de temps auparavant.
Je l’avais vue pour la dernière fois, six mois avant son envol. Elle ne m’avait pas dit qu’elle avait un cancer du sein, vu que je venais de lui déclarer que, comme maman était décédée peu de temps avant d’un cancer, je ne pouvais plus voir souffrir de cette maladie une personne de ma famille. A l’époque, ma situation professionnelle était très difficile. Je suis retournée trois fois chez Katia sans la trouver et la dernière fois son nom n’était plus sur la boîte aux lettres. Un jour, en passant devant son immeuble, j’ai vu les employés des pompes funèbres installer un voile de deuil sur la porte d’entrée. Pourquoi ai-je pensé de suite: «Oh! Non, pas toi, Katia, ce n’est pas possible!»? En fait, ce jour-là, qui était celui de son décès, j’allais déjeuner chez un ami qui connaissait Katia et habitait dans le même quartier. Il m’a demandé de ses nouvelles. A cet instant précis, j’ai senti une présence derrière moi, je me suis retournée et j’ai vu Katia! Elle était là, on ne peut dire en chair et en os, mais je l’ai vue. Je lui ai dit: «Mais où es-tu, je te cherche partout?». Et hop, elle est partie! J’ai fait comme si de rien n’était, car je ne voulais pas que cet ami incroyant se moque… Elle venait de décéder à 8 h du matin… mais je ne l’ai réellement appris que 15 ans plus tard!
Quel est son rôle?
Katia intervient surtout pour bien montrer que la mort n’existe pas et que la vie est éternelle: «Laisse-moi te parler simplement; je viens à toi dans la douceur du Ciel et je viens pour te révéler nos présences actives et vivantes, afin que toi, tu le transmettes. Je viens vers toi en amie, en enfant, dans la paix, réconcilier tous les cœurs blessés de nos absences. Ecoute-moi bien: d’où je suis, je vous aime tous. Je désire vous faire connaître ma présence et nos présences près de vous, près de toi. Serviteur, serviteur, je viens en serviteur!» (02.01.2018).
Ses messages sont magnifiques!
Katia a pu se manifester quinze ans après sa mort. Savez-vous si elle est au Ciel?
Je pense que maman est au Ciel. Concernant Katia, une vision intense me revient: en 2018, je me suis trouvée avec elle sur une haute montagne, en adoration devant le Père Céleste. C’était très fort!
Katia a dû apprendre et elle s’est élevée progressivement: «Je me suis élevée, j’ai quitté terre et sa pesanteur et je suis entrée dans des sphères inconnues, emplies d’un amour surdimensionné, d’un amour démesuré et là, j’ai appris à aimer, j’ai appris le don de l’amour. J’ai appris à psalmodier, j’ai appris à danser et à voler dans l’allégresse.» (06.02.2022)
Effectivement les messages de l’année 2022 insistent beaucoup sur la vie qui se poursuit dans l’au-delà et la nécessité de s’y préparer.
C’est vraiment le message de Katia, la vie est éternelle, on existe, on est là, vous n’êtes pas abandonnés.
Sauriez-vous identifier le rôle des différents intervenants, outre celui de Katia. Quel type d’enseignement donnent-ils et pour qui?
Katia est embrasée d’amour, elle cherche à communiquer avec fougue cet amour dans lequel elle est immergée. Elle secoue notre torpeur, notre léthargie avec une violence toute d’amour.
Mais à tout Seigneur, tout honneur! Jésus nous rappelle inlassablement sa Loi d’amour et son amour. Il nous dit et nous redit sa Présence! Il est le Sauveur, le Guide, le Maître, Celui qui aime… Il pleure sur nos surdités et il appelle à la conversion urgente, car sa Venue est proche.
La Vierge Marie nous enveloppe de son amour maternel, elle nous attire dans son Cœur Immaculé et nous conduit au Cœur Sacré de Jésus. Elle prépare les Temps et la défaite du Serpent.
L’ange donne des enseignements concis et puissants.
Mère Yvonne-Aimée parle peu et m’entoure de sa protection et de ses conseils pénétrants et si aimants.
Mère Annie, quant à elle, est restée pour moi, la précieuse accompagnatrice spirituelle qu’elle était déjà sur la terre. Son enseignement est un don pour tous!
Ce sont aussi des proches qui, à tour de rôle, sont venus me redire leur amour, leur présence.
Tous témoignent, pour chacun, de la Vie qui nous attend.
Comment entendez-vous?
J’entends des paroles à l’intérieur, avec l’oreille du cœur, pas avec le tympan. Sauf quelques exceptions, en général je reconnais tout de suite qui me parle à l’intérieur.
Vous voulez dire des locutions? Elles ne vous ont pas troublée au départ?
Jamais.
Et qui parle à l’intérieur? Katia, le Seigneur… mais… parfois… il y a de la tromperie?
Le Démon? Je l’ai déjà vu, oui, surtout dans les années 95-97. Il y a d’autres choses beaucoup plus belles!
Et vous parvenez à l’identifier facilement?
Oui. Je sens une très grande différence entre la Présence du Seigneur et la venue du Démon.
Il vous a fait souffrir?
Oui, j’ai eu des attaques du Démon. Je l’ai même vu une fois tenant la sainte Hostie dans ses doigts. Je voyais distinctement ses mains velues et noires qui tenaient l’Hostie. Il y avait du sang, l’Hostie saignait. Puis il a disparu. Je l’ai vu aussi physiquement en face de moi, mais je n’ai pas eu d’agression physique. Je n’aime pas en parler. Par moment, je ne suis pas rassurée. Ce qui est réconfortant, c’est que le Seigneur est là aussi qui vient contrecarrer.
J’ai eu beaucoup de problèmes de santé et différentes maladies. En 2018, j’ai été très en retard pour la saisie des messages à cause d’une intervention sur la colonne vertébrale, j’ai souffert le martyre, le chirurgien ne comprenait pas. A me regarder souffrir à ce point, il se demandait devant moi: «On a oublié un linge ou une pince?». J’ai vraiment souffert et la Sainte Vierge en a témoigné dans un message (24.03.2018)! Je suis restée allongée chez moi, seule toute l’année, avec une visite du kiné une ou deux fois par semaine. Le Malin est là aussi dans la souffrance, mais... silence.
Pensez-vous que cela serve aussi au Seigneur pour porter votre mission?
Certainement, c’est vrai, j’ai beaucoup de souffrances, souffrances morales, souffrances physiques aussi. S’il faut payer, je paie, mais je reçois tellement de grâces!
Ce sont des grâces du Seigneur pour votre mission?
Je comprends pourquoi je souffre toujours, mais le reste est tellement magnifique. C’est une telle grâce! On ne peut que remercier et oublier, parce qu’on n’est qu’un petit serviteur.
Comment avez-vous fait pour récupérer les messages en retard, dû à la maladie?
Mon amie M.D. a pris le relais pour un temps, pour déchiffrer et saisir mes carnets. (à suivre)
Christine, les messages, vous les entendez continuellement?
Non, ça dépend, il y a des moments où il n’y en a pas, ça peut venir n’importe quand. Le Seigneur est très délicat, quand j’ai des rendez-vous médicaux par exemple, il ne vient pas. Il vient plutôt le soir quand je suis davantage dans la prière.
J’ai une vie quotidienne comme tout le monde, je vis seule, je fais mes courses, mon ménage, j’ai beaucoup de rendez-vous médicaux qui prennent du temps, puisqu’ici il faut prendre la voiture et c’est toujours loin.
Comment surviennent ces communications?
Pour les messages et tout ce qui est intérieur, je sens l’appel qui vient, qui me met en situation d’intériorité et qui m’enveloppe en même temps d’une grande douceur. À ce moment-là, je deviens plus réceptive. Je prends alors mon carnet à côté de moi, au cas où, et tout peut commencer. C’est par grâce que je peux noter ce qui m’est dit, parfois entre le début et la fin de la phrase, je n’arriverais pas de moi-même à tout écrire.
Et ensuite, vous souvenez-vous ce que vous avez écrit?
Non, pas obligatoirement.
Et si vous relisez un passage que vous avez écrit en 2017, cela vous étonne, c’est évident?
Évident? Non, je suis surprise de la force du message et de sa beauté! Je me dis «ouah!».
Qu’est-ce qui vous a conduite à écrire? On vous l’a conseillé ou vous l’avez fait spontanément?
Je l’ai fait spontanément, mais le Père Paul Labutte, mon parrain, m’a conseillé de poursuivre. Les messages ont commencé en 1992, puis ils ont repris en 2017. Avant, c’était: «Prends un crayon, écris!», maintenant, non, il y a un appel. L’appel demande à ce que je sois disponible pour répondre. Parfois, quand ça commence et que je suis occupée, j’arrête ce que je fais et je me précipite pour prendre un carnet, un crayon, je me rends disponible. Quelquefois, je demande «C’est bien toi Seigneur?».
Et lorsque vous écrivez, il n’y a aucune difficulté, ça coule de Source pour ainsi dire?
Oui, sauf si j’ai mal écrit et je réécris alors à côté.
Vous avez toujours vos communications?
Oui.
Le rythme, c’est selon…
Ce n’est pas moi qui décide! C’est selon ce qu’il m’est donné, je ne choisis pas. S’il y a, je prends. La fréquence avait baissé un certain temps et maintenant ça reprend plus souvent.
A qui s’adressent vos messages?
Ce ne sont pas mes messages! Ils s’adressent à tout le monde, les chrétiens comprendront peut-être mieux, mais c’est pour chacun. Le Seigneur ne fait pas de différences.
Le Seigneur vous a ouvert des perspectives sur les temps qui viennent?
Les derniers messages sont particulièrement forts. Heureusement, je ne m’en rends pas compte sur le moment, mais c’est après.
Je ne lui demande rien, mais il annonce des temps très difficiles avant que tout soit renouvelé. Il insiste sur sa venue proche.
Outre ce que vous recevez comme paroles intérieures, vous recevez aussi des visions?
Dans les années 96-98, j’ai eu beaucoup de visions. Et j’en ai encore aujourd’hui.
Sous quelle forme?
Naturelle! Par exemple, la veille du jour où maman est décédée, j’étais dans ma chambre, à prier le Seigneur pour elle devant mon petit autel, sans savoir qu’elle partirait le lendemain. Je demandais au Seigneur d’être là pour elle. À ce moment, j’ai vu l’Enfant-Jésus venir à côté de moi, là en personne, présent, tellement souriant, sous l’apparence du Jésus Roi d’amour dessiné par Mère Yvonne-Aimée.
J’ai eu des visions du Démon aussi, c’est un monstre, je ne veux rien en dire.
Votre ange gardien vous parle, vous le voyez aussi?
Dans un message, il m’a dit s’appeler Lumen (29/07/2021). J’ai été surprise, parce que c’était aussi l’ange gardien de Mère Yvonne-Aimée! C’était un cadeau, parce que Mère Yvonne-Aimée est aussi ma marraine du Ciel.
A l’occasion d’une intervention chirurgicale, elle est apparue à mon chevet dans ma chambre, à la clinique (16/09/2017).
Comment se présente Lumen? C’est un beau jeune homme… il a des ailes avec des plumes? (sourire)
L’ange est vraiment très beau.
Lumen! Ce nom vous inspire? Cela veut dire Lumière. Le Seigneur vous a fait un beau cadeau.
C’est extraordinaire, mais je ne l’ai pas cherché!
Le Seigneur m’a fait de beaux cadeaux, je me souviens, mon enfance, même à quelques mois, c’est comme si c’était hier. J’ai toujours aimé Jésus. C’est donné! Ici, dans ma chambre, j’ai eu une très belle vision. Une autre fois j’ai vu la Lumière, c’était tellement magnifique que je voulais partir pour la rejoindre.
Et la Vierge Marie, par rapport à Jésus?
Je l’ai vue beaucoup moins souvent que Jésus. Elle est d’une douceur extrême et très très belle!
A propos de l’au-delà?
Je me souviens, une fois j’ai vu l’enfer, pas le purgatoire. Mais le Ciel… je crois que je vis dedans tous les jours. C’est toujours tout intérieur, mais tout est là. Ce que j’aime beaucoup c’est l’Eucharistie, la sainte Hostie. J’ai souvent reçu la vision de l’Hostie. Par exemple, à la Brardière, pour la nuit de Noël. J’étais dans un petit ermitage, le Père Labutte m’avait donné la photo de l’Enfant-Jésus de Mère Yvonne-Aimée. Je priais devant cet Enfant-Jésus et, à ce moment-là, au lieu du petit mur en bois sur ma droite, j’ai vu une immense Hostie blanche qui prenait toute la place du mur et derrière l’Hostie, je voyais les arbres avec leur branchage dans la nuit.
Quand vous recevez une telle vision, qu’est-ce que cela imprime en vous?
Un immense amour, une reconnaissance. Si je suis allongée, je suis comme paralysée par cette immensité et, si je suis debout, il m’arrive de tomber à genoux. C’est une telle douceur, c’est difficile d’exprimer cela.
Vos visions sont-elles rapportées au milieu des messages?
Les plus récentes, oui!
Pouvez-vous nous donner d’autres exemples de visions qui vous ont marquée?
Je reçois parfois des grâces spéciales. Par exemple, quand ma sœur aînée est décédée, elle était seule. Je ne savais donc pas qu’elle était partie. Le jour où elle est décédée, j’étais dans mon bureau et, dans le couloir à côté, j’ai senti une présence et j’ai entendu ma sœur aînée me dire: «Ah, je sens que je vais m’épanouir, enfin!». Et plus rien, envolée! J’ai appris son décès quatre jours après. Je la revois encore, là, dans le couloir.
C’est plein d’espérance, cette locution!
…Pour le décès d’un de mes frères, nous étions tous dans la voiture pour aller le voir à la morgue. D’un coup, j’ouvre la fenêtre de la voiture, je sens la présence de mon frère, je le vois rapidement, je lui dis impérativement: «Va, va, ce n’est pas ta place ici, monte, monte!» Il est parti. C’était beau!
Il y a beaucoup de choses comme cela. Je pourrais aussi évoquer le message si réconfortant et magnifique que le Seigneur m’a donné le jour même du décès d’un de mes proches (18/12/2022). Que de grâces!
Avez-vous reçu des signes extérieurs spéciaux, chez vous, comme des lacrymations…?
Non. Dans ma chambre j’ai reçu deux visions inoubliables. Je me suis réveillée en pleine nuit noire, la chambre toute en lumière, indescriptible, on dira «blanche». Puis petit à petit, la lumière a régressé, j’ai vu comme le halo d’un être humain debout. A l’intérieur de ce halo, il y avait plusieurs cercles et à l’intérieur de chaque cercle, il y avait trois cercles et chaque cercle avait un rayonnement, des pulsations différentes en intensité. Le plus petit avait un rayonnement plus fort. Puis la lumière a décliné et la chambre s’est retrouvée dans le noir. Plus tard, j’ai compris que c’était une représentation symbolique de la Trinité, ce que le Seigneur m’a confirmé dans un message ultérieur (30/04/2020). C’était la première fois que je voyais une telle splendeur. Je n’avais jamais vu une seule image qui représente ainsi la Trinité.
Avez-vous tenté de dessiner cette vision?
Oui, j’ai fait un pauvre petit dessin tout simple, de forme ovale contenant plusieurs cercles et dans chaque cercle, il y a trois cercles d’où émane une lumière d’une intensité différente.
Des mois plus tard, j’étais allongée dans mon lit et j’ai vu une lumière blanche au-dessus de la porte de ma chambre; cette lumière était tellement magnifique, elle était blanche et avait quelque chose d’un peu émeraude! Elle m’attirait et je n’avais qu’un désir, c’était de partir dans cette lumière, mais c’était… non! Le lendemain, j’ai réalisé que cette lumière pouvait provenir d’une icône de la Vierge Marie qui se trouve au-dessus de la porte. Ces deux visions, ces lumières, je n’ai jamais vu ça ailleurs.
Vous voulez dire que ce n’était pas naturel?
Il me semble naturel d’avoir des visions… surnaturelles!
Pour ce qui est des publications, comment est-ce venu? Est-ce vous qui avez décidé de publier ou…
Katia a très vite demandé que ce soit transmis (15/12/2017) et le Seigneur l’a confirmé par la suite (22/06/2018). Nous en avons parlé avec mes amis, espérant une édition rapide. En attendant, ils ont ouvert un site dédié sur internet, début 2022: Messages du Ciel à Christine.
Au niveau de l’Église, comment ça se passe, votre évêque vous connaît?
Je n’ai pas eu l’occasion d’être présentée.
Si je pouvais avoir la Messe tous les jours, je serais heureuse, mais ce n’est pas le cas, à la campagne. Chez les religieuses, à quelques kilomètres, avant, il y avait une heure d’adoration tous les jours. Avec la nouvelle prieure, c’était passé à deux fois par semaine et, après le Covid, nous n’avons plus eu le droit d’y aller. Je vais à la Messe tous les dimanches et je peux aussi avoir une heure d’adoration avant la Messe dans une chapelle dédiée.
Les prêtres vous connaissent avec votre charisme?
Non, sauf le premier prêtre que j’ai connu ici, deux-trois ans avant son décès. Il me disait: «Toi, je sais qui tu es, tu viens quand tu veux, tu veux de l’eau bénite, je t’en donne. De toi, j’ai tout compris.» Je l’appréciais beaucoup, il me manque, c’était un fin et bon prêtre.
Et depuis, il n’est pas «revenu» vous dire bonjour?
Non! J’avais rencontré deux prêtres ici, mais ils ont été nommés ailleurs. J’aimerais beaucoup rencontrer un prêtre; le Seigneur m’a dit: «Pour le moment c’est moi qui t’accompagne», comme Il me dit: «Je suis là, je veille». J’aimerais beaucoup avoir un accompagnateur spirituel. J’ai eu de très bons prêtres accompagnateurs et ça, ça fait du bien! Avec le Père Labutte, c’était…! Mais, ils sont toujours présents, ils ne m’ont pas abandonnée. La preuve, Mère Annie vient toujours.
Saviez-vous qu’il y a d’autres personnes à recevoir des révélations?
Oui, je sais que des gens en reçoivent mais, comme je l’ai dit, je vais rarement lire les messages.
Et les lieux d’apparitions vous en connaissez?
Oui, je connais l’histoire de La Salette, mais je n’y suis jamais allée, c’est un grand rêve. Il y a quelques années, je suis allée à Fatima, ouaahou, c’était magnifique! J’ai eu le bonheur de me rendre aussi à Garabandal, Medjugorje, Pontmain, la rue du Bac, Pellevoisin, Lourdes, bien sûr…
Quels effets ont ces enseignements, ces communications sur votre vie spirituelle?
Les enseignements du Ciel sont nourriture, ils m’aident à vivre, c’est une grâce, sinon je pourrais peut-être m’enorgueillir. C’est la nourriture pour permettre à la chair de vivre comme il faut.
Je suis toujours surprise quand le Seigneur dit «la chair revivra». Ça veut dire que la chair revit au Ciel. Chaque fois, ça me touche.
C’est notre Credo: «Je crois en la résurrection de la chair.»
Mon amour du Seigneur a toujours été immense, depuis toute petite quand il s’est fait connaître. L’amour a toujours été là. Il évolue de manière mystique. C’est comme un mariage spirituel depuis toute petite.
Mais je vis comme tout le monde et je ne parle pas de ma vie intérieure.
Pourriez-vous nous résumer les principales demandes du Ciel dans vos messages?
La conversion d’abord et tout ce qui en découle. Jésus nous aime, il nous veut tous dans son Royaume! Il est venu et vient toujours pour chacun, il n’abandonne aucun de ses enfants, Il est toujours présent et il accompagne chacun. Le Seigneur parle au cœur de l’homme, de tout homme. Il suffit de tendre l’oreille du cœur, d’entrer dans le silence et de croire à sa Présence bien réelle. C’est lui le Sel de nos vies.
Nous sommes enfants de Dieu et nous devons prendre conscience que sans lui nous ne sommes rien.
Seul l’Amour vous délivrera - Extraits de messages
La paix, la grande paix reviendra
[Le Seigneur – 20 janvier 2022] Le monde est l’antithèse de Ma Loi, c’est pourquoi il bascule dans le vide, et l’affolement et la peur l’habitent. S’il se coupe les ailes, qui lui apprendra à voler? La mutilation, enfant, ne vient pas de Dieu mais de Diable! Trop d’hommes ont choisi la mauvaise voie, il faut que meure l’ivraie et que lève le bon grain qui fortifiera la Terre et la relèvera. Les paupières en Ciel en le Cœur de l’Amour sont les veines du nouveau monde qui naît! Ne sais-tu donc pas que la naissance est douloureuse? C’est une couronne d’épines qui blesse la tête, le corps, les membres, et la blessure qui fait saigner porte le Sang nouveau qui régénérera tous les membres.
La fin vient bientôt, le Soleil caché resplendira, et s’enfuiront en hurlant et vociférant les hordes des ténèbres.
La coupe est pleine, trop pleine de vos iniquités. Lorsque Je tétaniserai le monde, il apprendra à marcher dans Ma Volonté. Les loups, les lions et les hyènes s’enfuiront. Mes petits troupeaux paîtront en toute quiétude dans les prairies. L’Amour au rendez-vous et l’homme au rendez-vous de l’Amour; la paix, la grande paix reviendra. En le cœur qui s’élève, l’Étoile brille et demeure.
Avance à pas feutrés dans ce monde, cache-toi du regard des lions et éloigne-toi du venin des vipères. Sois silence et parle-Moi. Reste avec Moi, écoute Ma voix, écoute Mon Cœur qui bat en toi, tends l’oreille à Ma Demeure et marche dans Ma Volonté. Alors, tu suivras le juste chemin et tu ne t’égareras pas.
Sois dans la paix, Je te donne Ma paix, garde-la, ne la perds pas, elle mène à la voie. Je suis la Voie.
Cessez vos divisions, cessez de vous juger les uns les autres
[Le Seigneur – 19 mars 2022] Faites bien attention, en ces temps, plus qu’en tout autre, le Mal est continu, le Mal cherche à vous perdre pour vous emporter en sa demeure.
N’entrez pas dans les tentations, ne Me faites pas pleurer plus encore. Mon Cœur saigne de vos divisions.
Cessez vos guerres, cessez vos jugements! Vous creusez en Mon Cœur Divin des sillons de douleurs. Voulez-vous que Je vous ferme la porte de Mon Cœur?
Si Je vous abandonne un instant, vous tombez. Vous êtes si faibles que de suite vous chutez. Ces temps sont immondes et vous suivez la même voie. Il n’y a plus de profondeur en vous, vous vivez l’instant et vous avez oublié l’Éternité. Revenez à Moi dans la paix et le silence. Cessez vos divisions, cessez de vous juger les uns les autres. Cherchez Ma Volonté et vous entrerez dans la paix de Mon Royaume qui en vous porte Ma Demeure. Entendez-vous hurler les loups? Fermez vos cœurs aux appels de sifflements impurs.
Priez, Mes enfants, priez. Dans la prière vous trouverez le recueillement et la paix.
Il vient le temps du Nouveau, et chacun Me verra!
[Le Seigneur – 12 avril 2022] Dans l’attente, priez. Dans l’attente, ne cessez de prier! Et vos cœurs s’ouvriront à la Lumière et Je Suis envahira vos demeures, et vous Me verrez, Moi, le Roi des rois!
Sur la Terre Je poserai le pied. Un grand tremblement de terre suivra, et vous Me verrez tous, les petits et les grands, les malades et les bien-portants, les sans foi et ceux qui ont la foi. Et chacun tombera à genoux et chacun se frappera la poitrine et chacun pleurera des larmes amères et des larmes de joie, et les cœurs seront guéris et la Terre, toute la Terre, retrouvera vie!
Mes enfants, attendez-Moi, veillez-Moi, car Je viens et Je viens bientôt éclairer vos demeures de Ma Lumière d’amour.
Soyez dans l’attente, Mon retour vient bientôt. En vos cœurs, déposez l’espérance! Je Suis vient, enfants, vous délivrer de vos torpeurs, et l’Imposteur s’enfuira en hurlant. En le cœur, espérez! Je vous le dis, Je viens et Je viens bientôt et Je sauverai le monde de son apostasie et Je le délivrerai des menteurs et des fossoyeurs. Ayez confiance, J’ai vaincu la mort, l’heure de Mon retour vient et elle vient bientôt! Veillez, priez, ouvrez vos cœurs à Ma Présence, il vient le temps du Nouveau, et chacun Me verra!
Priez! Seule la prière sera votre votre délivrance
[Le Seigneur – 21 octobre 2022] Aimez, enfants, aimez! Priez pour tous ceux qui Me refusent et qui Me blessent. Un jour, eux aussi verront la Lumière et ils pleureront à genoux d’avoir tant tardé et ils imploreront pour tout le monde des incroyants, et la Terre brûlera d’un Feu nouveau et elle exultera.
En attendant, il faut que vienne ce qui doit venir, afin de brûler l’ivraie des cœurs endurcis. Le Mal luttera contre lui-même et incendiera les contrées des feux de la Terre. Que l’homme ne renie pas sa foi, même dans le plus dur de l’épreuve, dans la tourmente la plus violente, car les vents en tous sens balaieront la Terre, et les hommes seront seuls, chacun dans son terrier. Priez! Seule la prière sera votre levier, votre délivrance, votre marche vers le Soleil levant!
Par Ma Mère, vous pouvez tout obtenir
[Le Seigneur – 5 novembre 2022] La souffrance est le baume de Mon Cœur qui sur vous se répand pour vous porter la vie, la vraie Vie, l’unique Vie, celle en Moi, votre Sauveur, par la grâce et le don de Ma Mère que J’ai faite vôtre.
La souffrance Me permet de vous approcher. Pourquoi? Parce que dans la souffrance, l’homme est réceptif, il sait être accueil pour recueillir les paroles de Mon Cœur que Je déverse en lui.
Tout homme qui souffre vit l’élévation de l’âme, s’il la laisse s’envoler et lui donne la liberté de s’approcher de Moi. Les souffrances, enfant, s’unissent toujours pour n’en former qu’une. Vous souffrez? Je viens en vous, Je suis avec vous, Je vous accompagne, et Ma Mère, à vos côtés, suit Mes pas ou les précède. Comment pourrait-il en être autrement? Que puis-Je refuser à Ma Mère? Venez à elle et avec Moi serez toujours par elle.
Ma Mère est la Pleine de Grâce, la Toute Grâce. Elle est le réceptacle par lequel passent toutes les grâces. Que puis-Je lui refuser? Elle est la discrète par excellence, à qui Je ne puis rien refuser, elle qui fait S’ouvrir Mon Cœur en une corolle, pour exaucer ses demandes qui sont les vôtres qu’elle recueille.
Enfants, par Ma Mère, vous pouvez tout obtenir, et Je dis bien tout, entendez-vous? Aussi, ayez confiance et que la prière soit votre arme contre toutes les tentations, les guerres, les conflits.
Dans la confiance, vous vaincrez. Unis à Ma Mère, Je vous montrerai le chemin de la délivrance, et vous vivrez!