Thérèse d'Avila ou le divin plaisir
1515: les bûchers flambent aux quatres coins de l'Espagne. L'inquisition est aux portes des villages et des couvents. Le Siècle d'or frémit d'un long frisson religieux.
Telle une fleur majestueuse, Thérèse d'Avila, la grande Réformatrice du Carmel au ascendances juives, se dresse au milieu de cette fureur mystique et guerrière. Dieu la visite. Elle est la proie d'un amour éblouissant. L'"ange au dard de feu" pénètre l'amoureuse enivrée. Les mots lui manquent pour exprimer le prodige. Elle ne sait qu'une chose: la jouissance divine est un diamant, en ce diamant Dieu se cache.
Elisabeth Reynaud nous restitue l'intimité de cette femme magnifique, intrépide et sage comme le sont les conquérants, voluptueuse, tendre et dure à la fois, dont la vie fut une épopée de feu, du palais des princes de Castille jusqu'aux dix-huit carmels qu'elle érige dans les dix dernières années de sa vie.