Redécouvrir la confession
Maximilien Cotin
Se confesser, est-ce périmé et devenu inutile? N'est-ce pas au contraire, l'acte le plus digne d'un homme: se reconnaître faible et pécheur, mais pourtant aimé de Dieu miséricordieux?
Seul Dieu a le pouvoir de nous réconcilier avec nous-même, avec nos semblables, avec Lui. Il met à notre disposition un cadeau royal pour que nous cessions, soit de nous haïr, soit de porter un masque, et de mépriser les autres: le sacrement du pardon, «source privilégiée de sainteté, de paix et de joie». (Paul VI)
Redécouvrir la confession, c'est donc, d'abord, faire ou refaire l'expérience de la paix avec Dieu. C'est aussi redécouvrir un aspect essentiel du prêtre, instrument irremplaçable de cette paix.
L'abandon pratique de la confession régulière n'est-il pas, par un paradoxe qui n'est qu'apparent, une des grandes causes de la raréfaction du nombre de vocations sacerdotales?