Pour moi, vivre c'est le Christ

Voici un jeune homme qui renouvelle le genre littéraire du témoignage qui a eu tant de succès durant les trente dernières années.
C'est un témoignage sans langue de bois ni voyeurisme, mais qui frappe par sa sincérité. Mais c'est un témoignage d'un genre renouvelé! Ici, pas d'un avant qui serait marqué par les dérives, la marginalité, la drogue… et un après suite à une rencontre qui serait bouleversante. Au contraire, voici un garçon «bien sous tous rapports». Parents unis, aimants et catholiques. Servant d'autel, scout (d'Europe!!!), Focolari, Chemin Neuf, voire Emmanuel.
La «conversion», elle est d'un autre ordre. Le jeune évangélisateur tout plein d'ardeur raconte sa découverte d'un monde ignoré dont il était préservé. Celui des jeunes «ordinaires» confrontés à une société laïcisée, érotisée, désespérée. Dés lors, notre jeune homme, qui aurait pu devenir un bon petit pharisien, découvre qu'il faut d'abord se convertir, convertir son regard, ne pas juger, se contenter d'être avec…
Un événement va lui faire toucher terre: initiateur avec d'autres du mouvement des veilleurs, il y découvrira ce que la soif de pouvoir, la politisation, la médiatisation peuvent susciter chez des fondateurs auto proclamés. C'est une partie passionnante qui, au-delà de l'anecdote, incite à une réflexion sur l'histoire de l'Eglise, celle des fondateurs, celle aussi des prédateurs.
Un livre où se retrouveront bien des jeunes et ouvrira pour les autres une porte sur un monde côtoyé… et ignoré.