Pierina Morosini

Aînée de huit frères et sœurs, intellectuellement douée, Pierina (1931-1957) dut renoncer à poursuivre des études, car son père, malade, venait de quitter son emploi. Pour la même raison, elle avait reporté à plus tard son entrée dans un couvent du diocèse. Engagée dans l'Action Catholique, elle enseigne le catéchisme aux tout petits, communie chaque jour, se levant même à quatre heures du matin pour recevoir le Seigneur avant de commencer le travail d'équipe à six heures. Malgré un programme très chargé, elle trouve encore le temps de rendre visite à des malades, à qui elle apporte le réconfort de sa foi rayonnante. La jeune bergamasque, qui avait fait vœu de virginité, mourut le 6 avril 1957 des suites d'une agression survenue deux jours plus tôt alors qu'elle rentrait de son travail.

Les nombreux témoignages que l'auteur a rassemblés font participer le lecteur à la vie quotidienne de la bienheureuse, dont l'exemple est plus que jamais d'actualité dans un mode où l'égoïsme et la dégradation des mœurs dominent.

Elle a été béatifiée par le pape Jean Paul II, le dimanche 4 octobre 1987, aux côtés de deux autres martyrs, Marcel Callo, jociste français, déporté et mort à Mathausen en 1945, et Antonia Messina, originaire de la Sardaigne, morte en 1935 pour la défense de sa pureté.