Mariam, sainte palestinienne
La vie de Marie de Jésus crucifié
La réédition de la biographie rédigée par le Père Pierre Estrate (prêtre du Sacré Cœur de Bétharram) est un heureux évènement en cette année thérésienne. Elle nous donne accès, au plus près, à ce que vit la jeune sainte de Galilée dans sa pudeur, sa simplicité et sa grande candeur. Les mots et les expressions datent un peu mais, au-delà de la forme, le fond nous tient lieu d'appui.
Une amitié spirituelle se tisse entre ces deux jeunes gens: une toute jeune sœur qui revient d'un séjour en Inde pour y fonder un Carmel, et un jeune prêtre de 32 ans qui sera son confident au Carmel de Pau et son «directeur de conscience», comme on disait alors pendant de nombreuses années, avant le départ définitif de la jeune religieuse, à Bethléem pour y fonder le Carmel (1875). C’est avec bonheur que nous pouvons aller aux sources, grâce à la relation spirituelle confiante que Mariam eut avec le Père Estrate, futur Père Général de sa Congrégation. Dans cet Orient meurtri, cette « petite arabe » de Palestine reste joie pour les cœurs simples, et béatitude pour les tous petits du Seigneur riche en miséricorde.