Le Corps de Dieu où flambe l'Esprit
L'An 2000 sera une prodigieuse réactualisation de cette fantastique révolution cosmique: la Lumière prend ma chair. L'Amour se fait Enfant.
La décennie qui s'ouvre va se focaliser sur cet événement, décisif entre tous, qui coupe l'histoire du monde en deux. Le combat actuel entre l'Homicide et le Prince de la vie se joue autour du Corps de Dieu. De toutes parts, la vie est menacée, attaquée, tuée, car Satan est furieusement jaloux de ce Dieu infini qui a épousé ma chair, en commençant par avoir un millimètre dans l'ovule d'une Femme... et l'Eucharistie n'est autre que cet Enfant-là. A chaque messe intervient la même Personne qu'à l'Annonciation: celle du Saint-Esprit lui-même.
Si l'enfant est aujourd'hui tellement bafoué, humilié, prostitué, si la vie peut lui être si facilement arrachée, c'est qu'on n'a pas reconnu ni accueilli Dieu là où il se fait le plus petit, le plus vulnérable: l'Eucharistie! Oui, Dieu en son Corps de chair est au coeur même du gigantesque combat pour sauver la vie, protéger l'amour!
Pour qu'en l'An 2000, la course vers la mort de nos peuples se retourne vers la vie, l'unique urgence: tomber à genoux devant la crèche de chaque autel, comme les bergers de Bethléem, pour que ne soient plus livrés aux Hérodes d'aujourd'hui nos enfants et nos jeunes...
L'unique enjeu de ce passage d'un millénaire à l'autre: le monde se précipitant vers l'abîme, volera en éclat. Ou, se jetant dans l'abîme de l'Amour, laissera éclater la gloire de l'Enfant-Dieu.
Le troisième millénaire sera eucharistique ou ne sera pas. Ce livre est le premier d'une trilogie, triptyque où chaque tableau renvoie à l'autre: immense oratorio où résonnent les voix des témoins d'hier et d'aujourd'hui, chantant ensemble la splendeur du mystère. Dans un langage simple, teinté de poésie, voici la grande théologie de l'Eucharistie, telle que proclamée, creusée, vécue par les saints et les pauvres de tous les temps. Les deux grands courants de l'unique Tradition: l'Orient et l'Occident, s'y harmonisent parfaitement, se répondant sans cesse. On y respire à deux poumons, à pleins poumons.