Dieu souffre-t-il ?
Dieu peut-il être heureux quand hommes, femmes et enfants sont frappés par le malheur ? Reste-t-il de marbre lorsqu'Il voit son Fils bien-aimé torturé sur une croix ? Bien sûr que non ! Les chrétiens n'ont jamais pensé que Dieu était un Jupiter qui, dans la béatitude de son Olympe, était insensible au bonheur des humains. Mais la contemplation du Crucifié ne les a jamais empêchés de s'émerveiller du bonheur infini de Dieu. Le Père de Foucauld passait des heures à redire au Seigneur que sa joie était de le savoir heureux.
Or, voici qu'aujourd'hui des théologiens estiment qu'il faut avoir le courage de changer radicalement notre idée de Dieu. Il aurait fait le monde comme les océans font les continents : en se retirant. Il ne serait pas le Dieu tout-puissant, Maître des temps et de l'histoire, qu'on a cru trop longtemps. Ce serait un Dieu « fragile», qui souffrirait « impuissant » devant le malheur des hommes. Voilà le Dieu qu'il faudrait annoncer si l'on voulait avoir quelque chance d'être entendu. Dieu serait « la première victime du mal ».
Aussi séduisante qu'elle soit, cette hypothèse moderne d'un Dieu qui, par amour, aurait renoncé à son bonheur, n'est pas juste. Préfacé par le cardinal Cottier - qui fut pendant quinze ans le théologien personnel de Jean-Paul II -, cet ouvrage indique les raisons pour lesquelles nous pouvons continuer à penser que l'immense compassion que Dieu éprouve à notre égard ne l'empêche pas d'être infiniment heureux. Une vérité essentielle à la Bonne Nouvelle que nous avons à vivre et à proclamer.
Brève présentation :
Depuis quelques années, des théologiens estiment que le Dieu des chrétiens est un Dieu fragile, qui souffre impuissant devant le malheur des hommes. Après avoir enquêté sur cette hypothèse nouvelle, l'auteur indique au contraire les raisons pour lesquelles l'immense compassion que Dieu a à notre égard ne l'empêche pas de demeurer infiniment heureux.