De Fatima à Pontevedra

1925 représente une année spéciale dans l’histoire de l’Eglise contem­poraine. En effet, elle est marquée non seulement par la mort du pape François, héritier spirituel de Jean Paul II, le pape de Fatima par excellence, et de Benoît XVI, mais également par le pontificat poursuivi par Léon XIV – qui, le 20 octobre, place Saint-Pierre, a confié le monde à Notre-Dame de la Paix, devant la statue officielle de la Cova da Iria, amenée exprès pour la circonstance.
Le tout, dominé par le centenaire de l’apparition de Pontevedra (Espagne), le 10 décembre 1925, lorsque Notre-Dame est venue concrétiser sa promesse de l’apparition de Fatima, du 13 juillet 1917, quand elle déclara aux trois pastoureaux: «Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé» et, plus loin: «Je viendrai demander la Communion réparatrice des premiers samedis». En foi de quoi, la paix religieuse, compromise en Russie par le marxisme, et la paix mondiale, brisée par la Guerre de 1939-45, seraient réparées.
Le mercredi 10 décembre 2025 – déjà Année Jubilaire – est donc marqué par le centenaire de la réalisation de cette grande promesse de la Vierge de Fatima,  venue effectivement demander à l’Eglise et au monde la réalisation d’une demande qui rappelle et «complète» celle de Jésus à sainte Marguerite-Marie instaurant la dévotion universelle au Sacré-Cœur de Jésus (les Premiers Vendredis du mois). Honorer le Cœur de Marie consiste à écouter comme des fils fidèles leur Mère céleste, et faire intervenir sur un monde pécheur, donc fragile, sa Maternité bienfaisante et son rôle de Médiatrice puissante auprès du Cœur de son Fils transpercé et sauveur. Ceci par la pratique de la Communion réparatrice des cinq premiers Samedis du mois, face à l’infidélité chronique de ses enfants.
Les auteurs, spécialistes incontestés des faits de Fatima, s’attachent, ici, à replacer la mariophanie de Pontevedra dans le contexte actuel de l’Eglise et du monde marqués incontestablement par la lutte acharnée entre le Dragon et sa Triomphatrice prédite dès les premières lignes de la Genèse. Ecouter et suivre Pontevedra, c’est donner un gage majeur au Triomphe promis et attendu de notre Rédempteur.