Arpad le Hongrois
Sur le front albanais
«Qui était le héros de ce roman? Que faisait-il dans le civil? Ce n'est pas tellement là l'important! Ce qui importe, c'est que lui aussi a souffert jusqu'à l'agonie dans ce grand tumulte sanglant et, comme les autres, soupirait après sa patrie lointaine. Il s'en allait avec une grande assurance au-devant des boulets de l'ennemi, sifflotait et chantait quand la mort ricanait à son adresse sous les traits anguleux des visages marqués par la malaria... Et puis, comme les autres, il versa des torrents de larmes quand ce fut la fin, la fin de tout, la fin du romantisme albanais, la fin du roman, ou la fin des rêves hongrois.» (B.M.)